Le crash de l'avion que pilotait le journaliste Gérard Leclerc reste un mystère - L'homme qui a découvert l'appareil témoigne pour la première fois : "On ne voyait que le gouvernail qui flottait"

Les trois personnes à bord de l'avion de tourisme piloté par le journaliste Gérard Leclerc, qui s'est écrasé mardi à Lavau-sur-Loire (Loire-Atlantique), ont été identifiées et deux corps remontés, a annoncé mercredi le parquet de Saint-Nazaire. "Les trois personnes présentes à bord de l'avion ont pu être identifiées" et leurs familles "vont ou ont été entendues", a affirmé le parquet dans un communiqué, sans toutefois divulguer leurs trois identités.

Dans le Figaro, Brandon Chopineau, un habitant de Lavau, indique être à l'origine de la découverte de l'épave. Cet homme de 29 ans l'aurait aperçue peu avant 19h mardi, alors qu'il effectuait une balade en bateau avec son frère : «Quand on a vu les pompiers, on est allé discuter avec eux. En repartant, on est tombé sur l'appareil. On ne voyait pas grand-chose, juste le gouvernail arrière qui flottait. Il était raccordé encore avec le câblage de l'appareil qui était sous l'eau». 

L'intervention des forces de l'ordre a alors permis permis de remonter «le corps d'un homme sur lequel ont été découverts des effets personnels au nom de Gérard Leclerc, le corps d'une femme, et un fragment de corps correspondant à une troisième personne de sexe indéterminé» a indiqué le parquet de Saint-Nazaire dans un communiqué.

Sept plongeurs de la gendarmerie ont été mobilisés et des débris de l'avion ont également été récupérés. «Les deux corps présentent chacun un polytraumatisme très important, de multiples fractures et des blessures incompatibles avec toute chance de survie». «En l'état de l'enquête, la piste d'un facteur humain ou d'un problème machine est privilégiée», poursuit l’autorité judiciaire.