information La commission d'enquête "sur la neutralité, le fonctionnement et le financement de l’audiovisuel public", créée via le droit de tirage du groupe Union des droites pour la République, présidé par Eric Ciotti, poursuit ses travaux. La patronne de France Télévisions, Delphine Ernotte, sera auditionnée le 10 décembre, et son homologue de Radio France, Sibyle Veil, le 17 décembre.
Mais aujourd'hui c'est la présidente du comité d’éthique de France Télévisions, Christine Albanel, qui était face ux députés et en particulier face à Charles Alloncle et elle a fait des aveux sidérant.
Elle a en effet reconnu l’existence d’entorses répétées sur les antennes de l’audiovisuel public, mais surtout, de façon surréaliste, elle a reconnu qu'en réalité son comité ne servait absolument à rien, car malgré la présence de 4 personnes, elle n'avait aucun moyen pour enquêter, aucun moyen d'investigation et aucune façon de vérifier si il y avait vraiment des infractions qui étaient commises à France.
Elle a ainsi déclaré :
"Personne n'est irréprochable et e pense que à France Télévision, les dirigeants sont les premiers conscients, puisqu'il y a une mission qui a été donnée, comme je le disais, pour s'améliorer et progresser sur la voie, par exemple du pluralisme.
Nous travaillons dans ce sens et je pense que Delphine Ernotte, quand vous l'auditionnerai vous en parlera.
Après, c'est une question de 'qu'est-ce qu'on peut faire en réalité '? C'est ça qu'on s'est demandé.
Nous constatons, je le répète, que nous sommes quatre, que nous n'avons pas de moyens. Voilà... Pas de moyens d'investigation, pas un système de veille permanente. On n'est pas l'ARCOM, vous voyez ? Pas du tout...."
Cette commission d’enquête a été créée à l’Assemblée nationale à la demande du groupe de l’Union des droites pour la République, dans le but de contrôler le fonctionnement et la neutralité de l’audiovisuel public. Elle est composée d’environ trente députés issus de tous les groupes politiques représentés à l’Assemblée, afin de respecter le pluralisme institutionnel.
Les membres peuvent auditionner dirigeants des médias publics, représentants de l’ARCOM, syndicats, journalistes ou experts du secteur. Son objectif principal est d’évaluer si les chaînes du service public respectent bien la neutralité, la diversité d’opinions et le pluralisme politique dans leurs programmes.
Elle doit également examiner comment sont attribuées les autorisations de diffusion et comment l’ARCOM contrôle les éditeurs publics dans l’application de leurs obligations.
Cette commission se penche aussi sur l’utilisation des fonds publics dans les médias d’État et sur la transparence de leur gouvernance. L’initiative intervient dans un contexte où certains députés dénoncent une supposée orientation idéologique et un manque de pluralisme sur les antennes publiques.
Vos réactions
Il faut garder une chaine de divertissements et de documentaires plus un chaine d'info et privatiser le reste...
A sa décharge cette fonction n'est pas rémunérée, elle est bénévole.
Son boulot payé est extérieur, elle est patronne du BVP (devenu ARPP).
Et bientôt quelques fonctionnaires supplémentaires pour veiller à la neutralité de ceux qui surveillent la neutralité du service public ?
Quelle honte...
Épargnants, vous comprenez pourquoi on va vous piquer 1,4% de plus de revenus...
Ben nous... on n'a plus les moyens d'entretenir des inutiles.... que l'on arrête tout ce gaspillage .... c'est tellement indécent...
Un comité d'éthique dans un service public qui n'en a plus, il est évident de cela ne servira à rien. C'est l'Etat, autorité de tutelle, qui doit réagir fermement mais quel silence de sa part !
Ernotte est l'amie personnelle du couple Macron. Et Rachida Dati s'écrase complètement car elle joue l'amie des Macron pour arriver à ses fins : la Mairie de Paris, dans un premier temps. L'intérêt de la France ce sera pour une autre fois !
C'est vrai, que peuvent-ils faire avec seulement 4 milliards par ans ?
Ces 4 là donc, ne servent à rien, mais combien coûtent-ils chaque année pour un job inutile ? J'ai bien peur qu'il y en ait un paquet comme ça à France télévisions. Ne serait-ce pas déjà un début de piste pour réaliser quelques économies, et mettre enfin un frein au gaspillage de l'argent public ?
Un comité d'éthique dans un service public qui n'en a plus, il est évident de cela ne servira à rien. C'est l'Etat, autorité de tutelle, qui doit réagir fermement mais quel silence de sa part !
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