
17h23 : La chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) a décidé de maintenir en détention provisoire C. I., soupçonné d’avoir participé à l’agression d’Hedi R., la nuit du 1er au 2 juillet à Marseille, durant laquelle des émeutes avaient éclaté suite à la mort de Nahel M. à Nanterre le 27 juin, abattu par un policier après un refus d’obtempérer
17h04: Me Jacques-Antoine Preziosi, avocat de Hedi estime que "la justice passe et elle travaille. Le policier maintenu en détention provisoire « doit assumer et la police doit assumer cette incarcération qui va dans le sens de la justice ». « La profession devrait se débarrasser de ceux qui jettent du discrédit sur elle », a également relevé l’avocat.
16h57: Le policier soupçonné du tir de LBD sur Hedi est maintenu en détention provisoire. L’incarcération du policier marseillais il y a deux semaines, après celle du policier mis en examen pour avoir tué Nahel à Nanterre fin juin, avait déclenché une fronde dans une partie des rangs de la police.
10h23: Le point sur ce que l'on sait ce matin
L’avocat général a requis jeudi à Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) le maintien en détention provisoire du policier, soupçonné avec trois collègues d’avoir gravement blessé un jeune homme, Hedi, en marge des émeutes à Marseille, au moins jusqu’à un interrogatoire prévu le 30 août.
Même si l’avocat général estime que les déclarations du policier, qui a reconnu jeudi pour la première fois avoir procédé à un tir de LBD, donnent « une perspective », le risque de « concertation frauduleuse » est à prendre en compte, et la détention provisoire est requise afin de « préserver l’information jusqu’à l’interrogatoire ».
Hedi, 22 ans, a dû subir une amputation partielle de son crâne après un tir de LBD et des coups reçus alors qu’il était déjà blessé.
L’avocat du policier de la brigade anticriminalité (BAC) de Marseille, Me Pierre Gassend, avait demandé la remise en liberté de son client, estimant qu’il n’y avait « aucun risque » qu’il fasse pression sur la victime et soulignant qu’il pourrait être hébergé loin de Marseille.
La décision de la chambre de l’instruction sera rendue à 16H00.
La demande d’un autre policier mis en examen dans cette affaire, qui souhaite la fin de son contrôle judiciaire, sera elle examinée à huis clos jeudi. Dans le dossier Hedi, quatre policiers sont mis en examen pour « violences volontaires ayant entrainé une ITT (incapacité totale de travail) supérieure à 8 jours, aggravées par trois circonstances en ce qu’elles ont été commises en réunion, avec usage ou menace d’une arme et par personne dépositaire de l’autorité publique dans l’exercice de ses fonctions ».
L’un est en détention provisoire depuis deux semaines et les trois autres ont été placés sous contrôle judiciaire avec « interdiction d’entrer en contact avec les coauteurs, la victime et les autres protagonistes et interdiction d’exercer l’activité professionnelle de fonctionnaire de police ».
10h00: Le maintien en détention du policier a été requis par le parquet. Le délibéré sera rendu aujourd'hui, à 16h
09h24: La chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) devra décider du maintien ou non en prison de ce policier de la brigade anticriminalité (BAC) de Marseille, suspecté d’être à l’origine d’un tir de LBD début juillet qui a notamment conduit à l’amputation d’une partie du crâne d’Hedi, 22 ans. Trois de ses collègues sont aussi mis en examen dans cette affaire pour leur implication présumée dans le passage à tabac du jeune homme.
09h19: Le policier, qui conteste sa détention provisoire dans une affaire de violences en marge des émeutes à Marseille, a admis jeudi un tir de LBD mais « rien ne prouve » que ce soit ce tir qui ait blessé le jeune Hedi, selon son avocat. Tee-shirt blanc, crâne rasé, ce policier, prénommé Christophe qui a 14 ans d’ancienneté à la brigade anticriminalité (BAC), a souhaité à son arrivée dans le box faire des déclarations spontanées: « je souhaite m’expliquer sur les faits ».
Et alors qu’il contestait jusqu’à présent avoir effectué un tir de LBD, il a déclaré jeudi matin: « j’ai pris la décision de faire usage de LBD à une reprise ». Il décrit la scène: « Nous avions reçu la consigne de rétablir l’ordre » et « j’ai vu deux individus capuchés » avec « plusieurs mouvements dont je ne pouvais pas déterminer la nature laissant penser qu’une altercation était en cours ».
A un moment, il raconte avoir vu l’un sortir de la pénombre et pense qu’il est porteur d’un projectile. C’est à ce moment-là qu’il décide de tirer, une fois, soutient-il. « J’ai vu que tout le monde était debout » et « évidemment que si une personne avait été inconsciente au sol ou présentant des blessures graves il aurait été immédiatement pris en charge », a-t-il insisté. « Est-ce que ce tir a impacté Hedi? », s’est demandé ensuite son avocat Me Pierre Gassend: « rien ne (le) prouve ».
09h00: L’incarcération du policier marseillais il y a deux semaines, après celle du policier mis en examen pour avoir tué Nahel M, 17 ans, à Nanterre fin juin, a déclenché une fronde dans une partie des rangs de la police. « Le savoir en prison m’empêche de dormir », avait notamment déclaré le patron de la police Frédéric Veaux, qui considère « qu’avant un éventuel procès, un policier n’a pas sa place en prison ».
Des propos qui ont déclenché une polémique, jusqu’au sommet de l’Etat, sur l’indépendance de la justice et le statut des policiers, ulcérant aussi les magistrats. « Il appartient à l’autorité judiciaire seule de conduire les investigations utiles à la manifestation de la vérité, en toute impartialité et à l’abri des pressions », ont d’ailleurs rappelé les chefs de la cour d’appel d’Aix-en-Provence.
08h20: La justice se penche aujourd'hui sur la détention provisoire d’un policier, soupçonné avec trois collègues d’avoir gravement blessé un jeune homme lors des émeutes à Marseille, un dossier inflammable qui a suscité une fronde dans certains commissariats et une polémique politique.
La chambre de l’instruction de la cour d’appel d’Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône) devra décider du maintien ou non en prison de ce policier de la brigade anticriminalité (BAC) de Marseille, suspecté d’être à l’origine d’un tir de LBD début juillet qui a notamment conduit à l’amputation d’une partie du crâne d’Hedi, 22 ans.
Le fonctionnaire doit être présent à l’audience publique qui débutera à 08H30. Selon le site d’actualités locales Marsactu qui ne cite pas de source, le parquet général va requérir le maintien en détention, ce que refuse de commenter ce dernier, interrogé par l’AFP.
La situation d’un autre fonctionnaire, également mis en cause et qui conteste son contrôle judiciaire, sera également examinée mais à huis clos. Les décisions seront rendues rapidement, possiblement dans la journée.
Vos réactions
Sa version selon laquelle il n'avait rien fait de répréhensible et qu'il s'est trouvé la cible des policiers sans aucune raison, j'ai beaucoup de peine à y croire. Il y a forcément eu un facteur déclencheur. Quoi qu'il en soit, ça ne méritait certainement pas de se faire exploser le crâne de cette façon. Je soutien les forces de l'ordre, mais quand il y a bavure, il doit y avoir sanction. L'avancement de l'enquête nous en dira surement plus.
Flute, encore une fois les extremistes d'ici vont devoir faire profil bas, on passe du "menteur arabe musulman terroriste" à : "MEGA bavure policière"...
On attend les nouvelles "excuses" de ces mêmes personnes.
Même ci ce jeune n'aurait pas du ce trouver la. La réaction des policiers est disproportionnée. J'imagine même pas ci c'était mon fils ! Car ce jeune va avoir de graves problèmes de santé et des douleurs toute sa vie et encore ci il ne finit pas par mourir d'un avc... je ne suis pas contre la police Mais dans ce cas précis ils ont complètement tort !
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