
Une juge de Floride a interdit cette nuit à l'administration Trump et aux autorités de Floride de détenir de nouveaux migrants dans le centre de rétention surnommé l'«Alcatraz des alligators» et leur a ordonné de retirer sous 60 jours de nombreux équipements, signifiant sa fermeture à terme. Dans la foulée de la décision, les autorités de Floride ont annoncé faire appel. Le centre de rétention avait été monté en juin à la hâte avec lits superposés, cages grillagées, et pavillons de toile blanche, le tout sur un aérodrome abandonné au milieu des marécages des Everglades.
La Maison Blanche et les autorités locales l'ont surnommé l'«Alcatraz des alligators», en référence à l'ancienne île prison de la baie de San Francisco que Donald Trump compte par ailleurs rouvrir.
Quelque 3000 places étaient prévues en Floride, avait affirmé la ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem. Mais le centre a suscité la colère des associations environnementales - les Everglades étant une zone protégée - et des défenseurs des droits humains.
La décision jeudi de la juge Kathleen Williams fait suite à une procédure intentée par deux associations, Friends of the Everglades et Center for Biological Diversity, qui estiment que le centre menace l'écosystème fragile des marécages alentour et a été construit sans études d'impact environnemental.
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