
11h26: Emmanuel Macron prend la parole et déclare: "Lorsqu'il y a un peu plus d'un an j'ai décidé de nommer Elisabeth Borne, j'avais conscience qu'il s'agissait d'un choix fort"
"J'ai choisi la continuité et l'efficacité pour les temps qui viennent. En réaffirmant ma confiance à la Première ministre. Je remercie les huit nouveaux ministres pour leur confiance et engagement."
"Le cap est clair et simple, c'est celui de l'indépendance du pays pour pouvoir consolider un modèle plus juste"
Et d'ajouter: "Nous avons créé 1,7 million d'emplois, dont plus de 100 000 dans l'industrie. Nous avons rouvert et nous continuons de rouvrir des usines." "Le cap est clair et simple, celui de l'indépendance du pays pour pouvoir consolider un modèle plus juste", lance le président.
"Le deuxième grand axe est celui des progrès. Le progrès nous le bâtissons en rendant nos services publics plus efficaces. C'est autour de l'école, de la formation et de la santé que nos efforts se portent", assure également Emmanuel Macron. "Du pacte enseignant en passant par la réforme du lycée professionnel, nous avons posé les jalons d'une transformation profonde de notre système scolaire."
"Nous avons avancé à marche forcée sur l'ordre républicain", se félicite le président, en citant "le doublement" du budget des Armées. "Il va falloir répondre aux urgences" dans les quartiers, après plusieurs nuits d'émeutes liées à la mort de Nahel début juillet. "Nous aurons à apporter des réponses profondes aux émeutes. Au delà des réponses d'urgence, nous voyons bien à travers les crises, que le risque de fragmentation profonde, de divisions profondes de la nation est là. Il y a un besoin d'autorité, de respect."
"Le service d'accès aux soins sera généralisé d'ici la fin de l'année. Le cap est là : trouver un médecin pour les plus de 600 000 Français qui, étant âgés ou ayant une affection de longue durée, n'en ont pas, et permettre d'avoir des urgences désengorgées."
Concernant la crise climatique, Emmanuel Macron se félicite du "plan eau" et rappelle un texte de loi futur pour "verdir plus rapidement" l'industrie.
Emmanuel Macron évoque le recours au 49.3 en avril pour faire adopter sans vote la réforme des retraites à l'Assemblée nationale: "Nous utilisons la Constitution avec exigence, respect mais détermination"
Emmanuel Macron évoque les JO 2024, et fait part de "la fierté inédite" des Français à accueillir cet évènement. "Il faut bien accueillir, bien sécuriser", a-t-il assuré.
Emmanuel Macron appelle également les ministres à "l'exigence et l'exemplarité. ""Être ministre, ça n'est pas parler dans le poste, c'est mettre en œuvre des décisions. Il faut diriger les administrations jusqu'au plus près du terrain."", a lancé le président leur demandant d'être à "la tâche".
09h44: Le porte-parole du gouvernement Olivier Véran a vanté ce matin un "gouvernement renforcé" à l'issue d'un remaniement longtemps attendu qui a vu un changement de ministres à l'Éducation et à la Santé notamment.
"Certains parlent de remaniement, d'autres d'ajustement, moi je parlerais de renforcement", a expliqué sur France2 celui qui a été maintenu à son poste. "Vous avez au sein du nouveau gouvernement des élus d'expérience, des élus aussi de terrain, je pense au maire d'une ville industrielle du nord, je pense à une députée de la 2e ville de France, je pense à Fadila Khattabi qui était la présidente de la commission des Affaires sociales" à l'Assemblée, a-t-il dit à propos de Patrice Vergriete, nommé au Logement, et de Sabrina Agresti-Roubache, à la Ville.
"Donc il y a aussi un retour du politique renforcé au sein du gouvernement", a-t-il ajouté, concédant un certain échec des personnalités issues de la société civile comme Pap NDiaye (Education), remplacé par l'étoile montante du macronisme Gabriel Attal, ou Jean-Christophe Combe (Solidarités) à qui succède la très politique Aurore Bergé.
"Il n'y a pas d'école de ministre et être ministre, c'est être capable de faire et de faire savoir, et c'est aussi pouvoir tenir le débat dans l'hémicycle" de l'Assemblée nationale, a-t-il observé.
"On est capable de se projeter vers l'avant (...), lorsque vous avez un nouveau ministre pour la Santé, un nouveau ministre pour l'Éducation, c'est que vous regardez les choses loin", a-t-il résumé.
Interrogé sur la situation singulière de Marguerite Cazeneuve, la femme du nouveau ministre de la Santé Aurélien Rousseau, qui est actuellement numéro 2 de la Caisse nationale d'assurance maladie.
"Nous avons une autorité pour la transparence de la vie publique, c'est une autorité indépendante qui devra statuer" sur son maintien en fonction, a-t-il dit.
09h32: C'est l'heure de la passation de pouvoir entre François Braun et Aurélien Rousseau a lieu en ce moment au ministère de la Santé."Félicitations pour votre nomination qui témoigne de votre engagement constant pour le service public", a adressé François Braun à son successeur. Et d'ajouter: "Je me demande encore ce qui a poussé un urgentiste de province à s'embarquer dans cette aventure".
Avant de confier au sujet d'Emmanuel Macron: "Un homme envoutant, enthousiasmant, qui a conduit notre pays à travers une crise inédite" ."Je veux ici, sans flagornerie remercier le président de la République, de m'avoir donné l'opportunité de me mettre au service de mes concitoyens."
"Malgré les crises (...), nous avons réussi à faire évoluer les mentalités vers un système de santé rénové et à développer l'ébauche d'une culture de la prévention", a confié François Braun.
"La pente est rude, le chemin encore long, la destination encore trop floue pour certains et j'en accepte une part de responsabilité", ajoute-t-il, se disant "convaincu que nous sommes dans la bonne direction."
"Je suis un membre de la société civile, ce n'est pas une maladie honteuse et je revendique haut et fort", confie François Braun. "Si on qualifie parfois le monde politique de rude", elle est "relative" quand "vous la comparez à la vie, à la souffrance que côtoient quotidiennement les soignants."
Aurélien Rousseau déclare quant à lui: "C'est avec beaucoup d'émotion que l'on pénètre dans ses murs chaque fois", introduit l'ex-directeur de cabinet d'Élisabeth Borne, qui évoque plusieurs de ses prédécesseurs.
"Ce ministère, j'en connais très intimement la force, la solidarité, le courage", dit l'ancien directeur de l'ARS Île-de-France.
08h26: Invité des "Quatre Vérités", Olivier Véran revient sur la prise de parole d'Emmanuel Macron en ouverture du Conseil des ministres à 11 heures.:"Je ne sais pas ce qu'il va dire et quelle sera la durée. C'est important que le président de la République puisse poser des mots sur les 100 jours et sur la nouvelle composition du gouvernement."
06h58: Emmanuel Macron s'exprimera à 11h ce matin au début du Conseil des ministres, alors que plusieurs passations de pouvoir doivent avoir lieu dans les ministères concernés, indique RTL
06h55: Des changements à la tête de deux ministères-clés, mais un remaniement assez limité: l’Élysée a dévoilé jeudi la nouvelle équipe gouvernementale, avec la promotion de Gabriel Attal à l’Éducation et une surprise, l'arrivée à la Santé d'Aurélien Rousseau, l'ex-bras droit d'Elisabeth Borne.
Bruno Le Maire à l'Economie, Gérald Darmanin à l'Intérieur, Catherine Colonna aux Affaires étrangères, Sébastien Lecornu à la Défense, Olivier Dussopt au Travail, Christope Béchu à la Transition écologique et même Olivier Véran, un temps donné partant, comme porte-parole du gouvernement: les poids lourds restent à leur poste à l'issue de ce remaniement présenté comme "technique" par l'entourage d'Emmanuel Macron.
Le chef de l'Etat, qui s'est résolu à se séparer des principales figures issues de la société civile et dont le bilan était mitigé, va réunir vendredi un gouvernement aussi pléthorique qu'il l'était jusqu'ici, avec 41 membres au total.
Il doit s'adresser aux Français d'ici dimanche pour clore les "cent jours" qu'il s'était donné mi-avril pour tourner la page de la crise des retraites.
La réponse de fond aux émeutes urbaines de fin juin attendra, elle, la rentrée.
La valse à l'Education et à la Santé, priorités du second quinquennat du président, donne un peu de relief à des mouvements par ailleurs peu significatifs.
Ministres et conseillers décrivaient depuis lundi une bataille feutrée entre Elisabeth Borne, qui espérait renouveler au moins ces deux postes pour asseoir son autorité, et Emmanuel Macron, qui voulait conserver la cartouche d'un grand chambardement pour des temps plus difficiles.
L'entourage du chef de l'Etat affirme que "sur chacun de ces portefeuilles il s'agit soit d'avoir une incarnation plus forte, soit une capacité à mettre en œuvre les réformes avec plus de rapidité et d'efficacité".
"Elle redonne du souffle et s'entoure d'alliés", tandis que lui se garde "l'opportunité d'un deuxième ajustement pour la campagne des européennes", ajoute un cadre du camp présidentiel.
Mais selon Céline Bracq, de l'institut de sondages Odoxa, "en termes d’opinion, ce résultat sera soit neutre soit négatif". "Les Français souhaitaient un remaniement d’ampleur avec un changement de Premier ministre et des ministres impopulaires qui seraient sortis du gouvernement", dit-elle à l'AFP.
A l'Education nationale, le départ de celui qui avait été la principale surprise du gouvernement au printemps 2022 est acté: Pap Ndiaye cède sa place au ministre délégué sortant du Budget, Gabriel Attal , 34 ans, étoile montante de la Macronie.
L'historien, souvent critiqué par ses collègues pour sa difficulté à imprimer sa marque sur des dossiers importants, avait reçu le soutien du chef de l'Etat la semaine dernière après avoir été accablé par la droite et l'extrême droite pour sa charge contre CNews.
"Le signal envoyé est terrible. Celui de la servilité envers Bolloré", propriétaire de la chaîne info, a déploré la patronne des écologistes Marine Tonderier. "La honte."
Le député Renaissance Thomas Cazenave succède à Gabriel Attal aux Comptes publics.
Le ministre de la Santé François Braun, médecin urgentiste qui espérait encore jeudi matin sauver son fauteuil, est finalement remplacé par Aurélien Rousseau, 47 ans, spécialiste du dossier qui a dirigé pendant un an le cabinet d'Elisabeth Borne à Matignon.
Autre représentant de cette société civile qu'Emmanuel Macron se faisait fort d'attirer aux manettes de l'Etat, le ministre des Solidarités Jean-Christophe Combe est remplacé par une politique pur jus, Aurore Bergé , tonitruante présidente du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale.
La députée La France insoumise Clémence Guetté l'a aussitôt qualifiée de "menteuse en chef sur la réforme des retraites".
Olivier Klein quitte aussi le gouvernement, et son ministère est scindé en deux: le maire divers gauche de Dunkerque, Patrice Vergriete, au Logement et la députée Renaissance de Marseille, Sabrina Agresti-Roubache, proche du couple Macron, à la Ville, dossier d'autant plus sensible après les émeutes urbaines.
D'autres députés font leur entrée: le MoDem Philippe Vigier aux Outre-mer à la place de Jean-François Carenco ou encore la Renaissance Fadila Khattabi aux Personnes handicapées en remplacement de la MoDem Geneviève Darrieussecq.
Porte-parole médiatique du camp présidentiel, la députée Prisca Thevenot hérite d'un chantier cher au chef de l'Etat, la Jeunesse et le Service national universel. Elle succède à Sarah El Haïry, qui passe à la Biodiversité, un dossier jusqu'ici géré par Bérangère Couillard. Cette dernière est promue ministre déléguée à l'Egalité entre les femmes et les hommes à la place d'Isabelle Rome.
La secrétaire d'Etat chargée de l'Economie sociale et solidaire, Marlène Schiappa , va elle quitter l'exécutif après avoir été épinglée pour sa gestion du Fonds Marianne.
Mercredi soir, devant les parlementaires de son camp, Emmanuel Macron a fixé à son camp la feuille de route de la rentrée: "innover" pour répondre aux émeutes, "inventer une écologie de progrès et de solutions" et se saisir du sujet explosif de l'immigration pour ne pas laisser "les extrêmes se nourrir".
Or le gouvernement ne dispose toujours pas d'une majorité absolue à l'Assemblée. Après l'épreuve du feu des retraites, Elisabeth Borne va de nouveau batailler à coups de "49.3" pour faire adopter le budget 2024 face à des oppositions déterminées à en découdre.
Le remaniement n'a d'ailleurs pas permis d'élargir la majorité à certains membres du parti Les Républicains, qui avait mis en garde contre les "débauchages individuels". "Chacun chez soi et les vaches seront bien gardées", s'est réjoui le président des députés LR Olivier Marleix sur BFMTV, estimant que le nouveau casting n'allait pas "bouleverser" la "vie politique française".
Vos réactions
Bla bla bla.....
Bravo!! Voilà comment résumer en trois mots, une allocution qui ne nous apprend rien de nouveau, et qui confirme l'habituelle liste des promesses qui ne seront pas tenues (mais ce ne sera jamais de sa faute, bien entendu).
Bla bla bla.....
Je suis totalement d'accord avec vous, je n'ai jamais vu quelqu'un aussi dans le déni que lui.
Mais attention les français peuvent encore voter pour lui
Ils en sont capables, en effet, puisqu'ils sont capables de tout. Mais là, reconnaissons que la situation sera vraiment désespérée, et qu'ils ne devront plus venir se plaindre après.
J'ai terminé mes achats et me voilà de retour à la maison (voir mon précédent message). Ouf, je suis rassuré, je n'ai rien raté car il raconte toujours la même chose : il est toujours aussi satisfait de lui-même et de ses subordonnés, son bilan des 6 dernières années est fantastique, il a pris les bonnes décisions, grâce à lui la France se porte mieux, il est toujours persuadé d'avoir raison et d'être le seul à détenir la vérité, il est toujours dans le déni concernant la violence dans les cités, il n'est jamais capable de se remettre en question, il n'accepte pas la contradiction, il fait toujours les mêmes promesses qu'il ne sera pas en mesure de respecter, bref il nous prend toujours pour des cons. Encore 4 ans (mais que ça va nous paraître long), et on sera enfin débarrassé de lui et de toute sa clique.
Je suis totalement d'accord avec vous, je n'ai jamais vu quelqu'un aussi dans le déni que lui.
Mais attention les français peuvent encore voter pour lui
J'ai terminé mes achats et me voilà de retour à la maison (voir mon précédent message). Ouf, je suis rassuré, je n'ai rien raté car il raconte toujours la même chose : il est toujours aussi satisfait de lui-même et de ses subordonnés, son bilan des 6 dernières années est fantastique, il a pris les bonnes décisions, grâce à lui la France se porte mieux, il est toujours persuadé d'avoir raison et d'être le seul à détenir la vérité, il est toujours dans le déni concernant la violence dans les cités, il n'est jamais capable de se remettre en question, il n'accepte pas la contradiction, il fait toujours les mêmes promesses qu'il ne sera pas en mesure de respecter, bref il nous prend toujours pour des cons. Encore 4 ans (mais que ça va nous paraître long), et on sera enfin débarrassé de lui et de toute sa clique.
Flûte, je vais le rater parce que j'avais prévu d'aller faire quelques courses à cette heure-là. Et mes courses sont vraiment beaucoup plus importantes...
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