
Les tarifs des consultations médicales vont augmenter de 1,50 euro avant la fin de l'année, soit 26,50 euros minimum chez les généralistes et 31,50 euros chez les spécialistes, selon le "règlement arbitral" présenté lundi aux syndicats de médecins libéraux. Ces revalorisations, qui doivent encore être approuvées par le ministre de la Santé, François Braun, entreront ensuite en vigueur "à l'expiration d'un délai de six mois", soit au plus tôt fin octobre, selon ce document dont l'AFP a obtenu copie.
Deux mois après l'échec des négociations entre médecins et Assurance maladie, la haute fonctionnaire Annick Morel, désignée pour "arbitrer" ce dossier, a donc choisi de reprendre telle quelle cette augmentation générale proposée en début d'année par la Sécu, pour un coût de 600 millions d'euros en année pleine.
En revanche, "aucune revalorisation subordonnée à un engagement territorial" n'a été retenue. Les syndicats s'étaient en effet arc-boutés contre ce deuxième niveau de prix (30 euros pour les généralistes) réservé aux praticiens acceptant certaines contreparties: prendre plus de patients, faire des gardes de nuit, exercer dans un désert médical, travailler le samedi matin...
L'ancienne inspectrice des affaires sociales a par ailleurs repêché plusieurs mesures chères à l'exécutif. Pour "dégager du temps médical", l'aide financière au recrutement d'assistants médicaux sera ainsi "élargie et assouplie". Emmanuel Macron a fixé un objectif de 10.000 postes fin 2024, contre un peu plus de 4.300 à ce jour.
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Après on s’étonne que les médecins français traversent la frontière ! Habitant en région frontalière avec la Suisse et l’Allemagne on le voit bien … et ils ont bien raison !
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