
La Fondation Joan Mitchell, qui gère les droits de l’artiste américaine, a demandé à Louis Vuitton de cesser d’utiliser ses oeuvres dans des publicités pour des sacs de luxe, se disant « très déçue » par le « mépris » de la marque. Contacté par l’AFP, le groupe LVMH, numéro un mondial du luxe et propriétaire de Louis Vuitton, n’a pas fait de commentaire.
Selon la Fondation Joan Mitchell (JMF), le malletier français « reproduit et utilise illégalement au moins trois oeuvres » de l’artiste (1925-1992), malgré le refus réitéré de la fondation, dans une nouvelle « campagne publicitaire imprimée et numérique » pour des sacs, avec Léa Seydoux en vedette.
Dans une déclaration sur son site datée de mardi, elle menace la marque d’engager une « action en justice » si elle ne renonce pas à cette campagne. Les trois oeuvres en cause sont actuellement accrochées à la Fondation Louis Vuitton à Paris, dans une exposition qui fait dialoguer Joan Mitchell, figure du mouvement de l’expressionnisme abstrait américain, et l’impressionniste Claude Monet (1840-1926).
Mais pour la Fondation Joan Mitchell, « en permettant que ces oeuvres soient photographiées dans ce but (publicitaire) et de cette manière », la Fondation Louis Vuitton a « violé ses engagements ». L’organisation qui gère l’oeuvre et l’héritage de la peintre américaine assure avoir « refusé (...) par écrit » la demande de Louis Vuitton, « conformément à sa politique de longue date selon laquelle les images des oeuvres de l’artiste ne doivent être utilisées qu’à des fins éducatives ».
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Léa Seydoux for the new Louis Vuitton's Capucines handbag campaign, 2023. pic.twitter.com/6XCLAxSjEJ
— best of léa (@badpostseydoux) February 14, 2023
Vos réactions
Je dois avouer que même avec un fond noir, ça le ferait. Et même avec une esquisse de sourire.
Les goûts et les couleurs.
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