
La justice a ordonné jeudi aux liquidateurs de Camaïeu et à la Financière immobilière bordelaise (FIB) de Michel Ohayon, dernier propriétaire de l’enseigne de prêt-à-porter, de fournir des documents comptables réclamés par d’anciens salariés, a-t-on appris auprès de leur avocat.
« Nous allons maintenant tout faire pour que cette décision soit mise en oeuvre », a indiqué à l’AFP l’avocat de ces 250 ex-salariés, Fiodor Rilov, se réjouissant d’avoir « obtenu gain de cause ».
Grâce aux pièces demandées, les salariés espèrent pouvoir « retracer précisément les opérations » qui ont conduit à la dégradation de la situation puis à la faillite de Camaïeu et « en particulier identifier les opérations avec les autres sociétés du groupe, notamment Go Sport », actuellement en redressement judiciaire, souligne l’avocat.
L’ordonnance du tribunal de commerce de Lille, consultée par l’AFP, précise que des documents demandés qui ne seraient pas en possession des liquidateurs devront être fournis par la FIB et sa branche distribution Hermione, People & Brands (HPB) sous quinze jours, sous peine d’une astreinte de 3.000 euros par document et par jour de retard.
« Nous ferons appel de cette décision si elle nous oblige à fournir sous astreinte des documents que nous n’avons pas et ne pouvons avoir », a réagi la direction de HPB auprès de l’AFP. Elle a précisé n’avoir pas encore « pu prendre connaissance du délibéré ni de la liste des documents demandés ».
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