16/09/2022 15:02

SOS Racisme dépose plainte pour discrimination raciale contre deux plages privées d'Antibes - Elles auraient refusé les noirs et les maghrébins affirmant "être complets" ... mais auraient accepté les blancs !

L'association SOS Racisme a déposé plainte au tribunal de Grasse (Alpes-Maritimes) contre deux établissements de plage d'Antibes qu'elle accuse de discrimination raciale, a constaté un journaliste de l'AFP. Cette plainte vise nommément deux plages privées situées à Juan-les-Pins, après une opération de test de discrimination menée le 30 juillet.

La plainte a été constituée au nom de cette association de lutte contre le racisme et au nom de plusieurs victimes individuelles. Les faits reprochés sont susceptibles de peines allant jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende. "Nous avons constaté malheureusement que certaines plages ne répondent pas la même chose selon l'origine des couples qui se présentent à l'entrée, et donc nous avons évidemment conclu qu'il y avait une discrimination fondée sur l'origine réelle ou supposée des personnes", a indiqué Dominique Sopo, le président de SOS Racisme, présent sur place.

Dix plages de Juan-les-Pins avaient été testées au cours de cette opération, dont six qui n'étaient pas complètes. "Sur d'eux d'entre elles, les personnes d'origine maghrébine ou les personnes d'origine sub-saharienne ont été refusées alors que les personnes blanches, si l'on peut dire, ont pu rentrer", a ajouté Dominique Sopo.

"À chaque fois, quand on voulait commander un matelas, on nous disait que c'était complet ou alors que c'était sur réservation", témoigne Redouane Halgand, 18 ans, militant de SOS Racisme qui avait participé à ce test de discrimination sur la Côte d’Azur et a déposé plainte à titre individuel. Le parquet de Grasse a indiqué de son côté avoir été destinataire d'un courrier de la préfecture des Alpes-Maritimes lui transmettant le signalement de SOS Racisme, en précisant que ce courrier était "à l’étude" et que les plaintes de l'association allaient y être jointes.

Dans ce type de dossiers, "les exigences de preuves sont exorbitantes et donc cela va rarement jusqu'à la condamnation", estime Dominique Sopo, qui déplore aussi le "manque de sensibilité" des services d’enquête.

En juillet, le média en ligne Loopsider avait filmé le test en caméra cachée de SOS Racisme. La vidéo, qui totalise aujourd'hui 10 millions de vues, avait suscité lors de sa diffusion le 9 août de nombreuses réactions d'élus de gauche s'insurgeant contre "le racisme structurel" de notre société.

Lors de cette opération, d'autres établissements avaient été testés à Perpignan, Aix-en-Provence et Marseille. Si aucune discrimination n'a été constatée dans la première localité, une plage privée et un bar de Marseille, ainsi qu’une boîte de nuit d'Aix-en-Provence, ont été épinglés par SOS Racisme qui prépare une plainte à leur encontre.

Ça peut vous interesser

Ailleurs sur le web

Vos réactions

Portrait de jediozarme
16/septembre/2022 - 16h58

C'est quand formidable cette assoce qui voit du racisme sélectif.J'ai passé cet été un mois de vacances à Juan les pins, il faut voir le comportement de bandes de sauvages sur les plages publiques .Ils arrivent la musique à fond , il tapent sur des bouteilles pour faire de la musique, il vous poussent littéralement de votre place , vous n'avez plus qu'à plier vos affaires pour aller plus loin car si vous dites quelque  choses, vous avez une flopée de grands frères prêts à intervenir .Ce sont les vacances les plus stressantes cette année que nous ayons vécues , jamais plus nous ne retournerons à Juan , la situation en 8 ans est devenue incontrôlable , alors les assoces de M , que faites vous pour lutter contre le racisme anti blanc ?                                    Je comprends les plages privées qui  ne veulent pas devenir comme les publiques et je leur donne raison.