ukraine 20h00: Emmanuel Macron : "Des centaines de civils ukrainiens ont été tués, des femmes et des enfants aujourd'hui même. Depuis l'attaque brutale lancée par le président Poutine contre l'Ukraine le 24 février, les forces russes bombardent Kiev, assiègent les villes les plus importantes du pays. C'est une épreuve sans précédent et nous nous tenons au côté de l'Ukraine que nous soutenons. Nous avons tout fait pour éviter cette guerre. C'est seul que le Président Poutine a choisi la guerre.
Je salue ce soir le courage du peuple ukrainien qui résiste sous le feu des armes et en votre nom. J'adresse au président Zelensky le soutien fraternel de la France. Il est aujourd'hui, à la tête de son peuple si courageux, le visage de l'honneur, de la liberté, de la bravoure.
Nous exigeons le cessez-le feu sur le territoire ukrainiens et nous avons pris des sanctions économiques.
Il n'y a pas de troupes ni de bases [de l'Otan] en Ukraine. Ce sont des mensonges. La Russie n'est pas agressée, c'est l'agresseur. Cette guerre est encore moins, comme une propagande intenable voudrait le faire penser, une lutte contre le nazisme. C'est un mensonge, une insulte à l'histoire de la Russie et de l'Ukraine, à la mémoire de nos aînés, qui ont combattu côte-à-côte contre le nazisme.
Nous ne sommes pas en guerre contre la Russie et nous sommes au côté de tous les russes qui défendent la paix, c'est pour que je resterai en contact avec le Président Poutine.
Je n'ai et n'aurai qu'une boussole, vous protégez pour apporter des réponses aux conséquences des difficultés. Ces événements sont le signal d'un changement d'époque. Ne nous trompons pas, ces événements n'auront pas seulement des conséquences immédiates à la trame de quelques semaines. Ils sont le signal d'un changement d'époque. La guerre en Europe n'appartient plus à nos livres d'histoire ou nos livres d'école. La guerre en Europe est là sous nos yeux et la démocratie est remise en cause sous nos yeux.
Notre pays amplifiera donc l'investissement dans sa défense décidé 2017, et poursuivra sa stratégie d'indépendance et d'investissement dans son économie, sa recherche, son innovation déjà renforcée à la lumière de la pandémie.
Cette guerre vient perturber notre vie démocratique et la campagne qui s'ouvre en fin de semaine. Je sais pouvoir compter sur vous et votre attachement en la liberté et la fraternité.
Vive la liberté et vive la France.
#RussiaUkraine "La Russie n’est pas agressée, elle est l’agresseur (…) Cette guerre est le fruit d'un esprit de revanche nourri d'une lecture révisionniste de l'histoire de l'Europe" @EmmanuelMacron #Ukraine #Kiev #Macron20h #ConflitUkraine pic.twitter.com/MhSGfq8O7d
— Ensemble Avec Emmanuel Macron #avecvous (@EnsembleEMacron) March 2, 2022
16h14: L'armée ukrainienne a invité ce mercredi les mères de soldats russes capturés sur son territoire à venir les chercher, Kiev affirmant avoir fait des dizaines de prisonniers depuis le début de l'invasion du pays par Moscou. «Décision a été prise de rendre les soldats russes capturés à leurs mères si celles-ci viennent les chercher en Ukraine, à Kiev», a déclaré le ministère ukrainien de la Défense dans un communiqué.
15h30: Le point sur ce que l'on sait cet après-midi
La Russie pilonnait mercredi une série de villes ukrainiennes, notamment Kharkiv avec l'envoi de troupes aéroportées et de nouveaux bombardements, Kiev rejetant par avance tout "ultimatum" avant d'éventuels nouveaux pourparlers. Au septième jour de l'invasion lancée par Vladimir Poutine, des troupes aéroportées russes ont débarqué à Kharkiv, deuxième ville du pays, a annoncé à l'aube l'armée ukrainienne, sans donner une idée de leur nombre.
Après plusieurs bombardements au centre-ville mardi qui ont fait au moins 21 morts selon le gouverneur régional, des frappes ont touché mercredi les sièges régionaux des forces de sécurité et de police ainsi que l'université et la mairie de cette métropole située à 50 km de la frontière russe. Les services d'urgence ont fait état d'au moins quatre morts et neuf blessés.
"Il ne reste plus de zone à Kharkiv où un obus d'artillerie n'a pas encore frappé", a affirmé Anton Guerachtchenko, conseiller du ministre ukrainien de l'Intérieur. Dans la capitale Kiev, quelque 500 km plus à l'ouest, où les habitants qui n'ont pas fui se préparent depuis des jours à un assaut, un calme relatif règne mercredi, après des frappes la veille sur la tour de télévision, qui ont fait cinq morts.
"Cette tour, c'est notre symbole de vérité, d'informations libres, de vraies nouvelles, c'est notre vérité qu'ils veulent attaquer", a indiqué un avocat devenu combattant volontaire, Volodymyr Roudenko. La tour domine le quartier du parc-mémorial de Babi Yar, où furent abattus en 1941, sous l'occupation nazie, plus de 33.000 Juifs.
Si aucun monument en hommage aux victimes de ce massacre n'a été touché, le président Volodymyr Zelensky, premier président ukrainien juif, a accusé Moscou de chercher à "effacer" l'Ukraine et appelé les juifs "à ne pas rester silencieux". "Ils ont l'ordre d'effacer notre histoire, d'effacer notre pays, de nous effacer tous", a-t-il lancé mercredi.
Le maire de la capitale, l'ex-boxeur Vitaly Klitschko, a fait état de combats dans la banlieue de la ville et appelé tous les habitants à la résistance : "Kiev tient et va tenir". Des photos de la société américaine d'imagerie satellitaire Maxar diffusées dans la nuit de lundi à mardi montraient un long convoi russe progressant vers la capitale. Un responsable du Pentagone a cependant indiqué que sa progression vers la capitale semblait "au point mort", évoquant des problèmes d'approvisionnement en nourriture et carburant.
13h43: La Grèce a commencé à évacuer ses diplomates, journalistes et citoyens de la ville ukrainienne de Marioupol (Sud-Est) face à l’avancée des troupes russes dans le pays, selon le ministère des Affaires étrangères. Un convoi de 21 voitures transportant plus de 80 personnes s’est mis en route, accompagné par l’ambassadeur grec en Ukraine, a rapporté la télévision publique grecque ERT.
Le convoi devrait se diriger vers l’ouest, en vertu d’une garantie de sécurité fournie par les Russes, et prendre sur la route d’autres ressortissants vivant notamment à Dnipro (centre) et Zaporijjia (Sud), a précisé une source au ministère. « Marioupol essuie aujourd’hui des tirs depuis le nord et le sud, c’est une ville assiégée », a déclaré sur ERT le ministre adjoint aux Affaires européennes Miltiadis Varvitsiotis, avertissant que le voyage de quelque 1.100 km sera « difficile, même en terme d’approvisionnement en essence ».
« Nous espérons que les autorités ukrainiennes feront preuve de compréhension », a-t-il ajouté. Un groupe de 26 citoyens grecs et leurs familles ont quitté Odessa pour la Moldavie lundi et 50 autres ressortissants grecs et chypriotes ont quitté Kiev et Odessa avec leurs familles pour la Roumanie mardi. Selon le ministère grec des Migrations, quelque 1.500 personnes ont fui l’Ukraine pour venir en Grèce.
13h39: L’Allemagne va débloquer une enveloppe exceptionnelle de 1,5 milliard d’euros pour acheter dans les plus brefs délais du gaz naturel liquéfié (GNL) afin d’assurer son approvisionnement en énergie dans le contexte de la guerre en Ukraine, a indiqué mercredi le ministère de l’Economie et du Climat. Le gouvernement a mandaté une entreprise privée pour réaliser cette transaction. « Il appartient maintenant (à cette dernière) de décider où ce gaz liquéfié sera acheté mais cela se fera à très court terme », a déclaré un porte-parole du ministère.
L’Allemagne importe actuellement de Russie plus de la moitié (55%) de son gaz, une situation de dépendance qu’elle a assuré vouloir réduire aussi rapidement que possible. Les différentes salves de sanctions internationales qui ont été imposées à la Russie en rétorsion à l’invasion de l’Ukraine isolent de plus en plus le pays du commerce mondial mais les Occidentaux ont exempté, à ce stade, les livraisons de gaz russe de ces mesures punitives afin de ne pas pénaliser leurs propres économies.
Du fait de ces exemptions, la Russie n’a « aucune excuse pour cesser de fournir du gaz, du charbon ou du pétrole », avait observé mardi le ministre allemand des Finances Christian Lindner tout en prévenant qu’il fallait cependant « préparer ce scénario » de perturbation d’approvisionnement. Alors que les réserves de gaz de l’Allemagne sont tombées cet hiver à un niveau inquiétant, selon le gouvernement, le pays est contraint d’accélérer ses plans pour diversifier ses sources de livraison d’énergie et sa transition vers les renouvelables.
Le pays compte notamment construire des terminaux méthaniers pour importer du gaz liquéfié via la mer, infrastructures dont il ne dispose pas actuellement et qui mettront plusieurs années à voir le jour. Les terminaux GNL permettent d’importer du gaz naturel par la mer, grâce à un processus de liquéfaction assurant une meilleure transportabilité.
12h45: Les Vingt-Sept ont exclu sept banques russes du système financier international Swift, mais épargné deux établissements liés aux ventes d’hydrocarbures, et interdit de diffusion en Europe avec effet immédiat mercredi les médias russes RT et Sputnik, selon le Journal officiel de l’UE. Destinée à couper en partie l’économie russe de la finance mondiale en représailles de l’invasion de l’Ukraine par Moscou, l’exclusion de Swift vise VTB, la deuxième plus grosse banque de Russie, ainsi que Bank Otkritie, Novikombank (financement de l’industrie), Promsvyazbank, Rossiya Bank, Sovcombank et VEB (banque de développement du régime).
Ces établissements « sont les premiers concernés par le financement de l’effort de guerre » de Moscou en Ukraine, a expliqué un responsable européen, affirmant qu’environ un quart du volume du système bancaire russe est concerné par cette exclusion.
La mesure sera effective à partir du 12 mars, selon le Journal officiel. Les États membres de l’Union européenne avaient donné leur feu vert à cette sanction mardi soir, à l’issue de plusieurs jours de négociations. En revanche, la mesure ne vise ni Sberbank, première banque du pays, ni Gazprombank, bras financier du géant des hydrocarbures, par lesquels transitent la majeure partie des paiements pour les livraisons de gaz et pétrole russes à l’UE.
L’Allemagne et l’Italie avaient craint ces derniers jours de ne plus pouvoir payer leurs approvisionnements de gaz russe, dont elles sont très dépendantes, en cas de blocage de l’accès à Swift des banques russes chargées de ces transactions. L’exclusion de Swift est présentée comme une « arme atomique » financière: cette plateforme de messagerie sécurisée permet des opérations comme le transit des ordres de paiement et ordres de transferts de fonds entre banques. Swift, société de droit belge, avait exclu en 2012 plusieurs banques iraniennes à la suite d’une décision de l’UE. La plupart avaient été réintégrées en janvier 2016. Au total, environ 80% du système bancaire russe est visé d’une façon ou d’une autre par une batterie de sanctions financières de l’UE, adoptées depuis 2014 à la suite de l’annexion de la Crimée par Moscou, selon le responsable européen.
11h50: Le nombre de réfugiés fuyant l'Ukraine pour les pays voisins a encore bondi pour atteindre presque 836.000 personnes au 1er mars, selon un recensement du Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés publié mercredi. C'est un saut de presque 160.000 personnes par rapport au chiffre de 677.000 avancé mardi par le Haut Commissaire aux réfugiés Filippo Grandi, lors d'un appel d'urgence au financement de l'aide humanitaire pour le pays et les personnes qui ont fui les combats.
11h19: Au moins quatre personnes ont été tuées et neuf autres blessées dans des bombardements russes ayant visé mercredi matin le siège des services de sécurité et une université à Kharkiv en Ukraine, ont indiqué les secours ukrainiens. "Pour l'instant dix personnes ont pu être sorties des décombres, le bilan préliminaire est de 4 morts et neuf blessés ", a poursuivi cette source, dans un message sur les réseaux sociaux au moment où la deuxième ville du pays, subit une attaque des forces armées russes. Vingt-et-une personnes avaient été tuées la veille dans des bombardements, notamment celui du siège de l'administration locale.
10h46: Emmanuel Macron « s’exprimera dans une allocution à 20 heures, consacrée à la guerre en Ukraine », a annoncé l’Elysée mercredi matin. Jeudi 24 février, au lancement de l’invasion russe, le chef de l’Etat « avait pris l’engagement de tenir informés les Français de l’évolution de la situation », ajoute la présidence, sans autre commentaire.
L’Elysée ne fait aucune mention d’une éventuelle déclaration de candidature à l’élection présidentielle. Le président sortant n’a plus que jusqu’à vendredi 18 heures pour l’annoncer. Cette annonce survient à l’issue d’un Conseil de défense consacré au conflit, réuni par le chef de l’Etat mercredi matin avec cinq ministres - Jean-Yves Le Drian (Affaires étrangères), Barbara Pompili (Transition écologique), Bruno Le Maire (Economie) Florence Parly (Armées) et Gérald Darmanin(Intérieur).
« Je reviendrai vers vous dans les heures qui viennent afin de vous tenir informés de l’évolution de la situation et des décisions que je serai amené à prendre », avait-il déclaré dans sa brève allocution de jeudi à 13h30, quand il avait averti que l’invasion russe serait un « tournant dans l’Histoire de l’Europe » et annoncé que la France soutiendrait l’Ukraine « sans hésiter ».
10h37: Une délégation de négociateurs russes est prête à poursuivre mercredi des pourparlers avec des représentants de l’Ukraine, a indiqué le porte-parole du Kremlin, près d’une semaine après le début de l’invasion russe du pays. « Aujourd’hui, vers le début de la soirée, notre délégation sera sur place, nous allons attendre les négociateurs ukrainiens », a affirmé Dmitri Peskov à la presse, disant « espérer » que ces derniers viennent aux négociations, sans en préciser le lieu.
Le chef de la délégation russe, Vladimir Medinski, a indiqué précédemment que cette nouvelle rencontre aurait lieu « bientôt » à la frontière polono-bélarusse. Un premier round de pourparlers a eu lieu lundi à la frontière ukraino-bélarusse, dans la région de Gomel.
Les négociateurs des deux parties s’étaient ensuite retirés pour « consultations » dans leur capitale respective, tout en envisageant un deuxième round. Ces premiers pourparlers ont eu lieu « sur fond de bombardements et de tirs visant notre territoire (...). La synchronisation des tirs avec le processus de négociations était évidente », a déclaré mardi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
« Je pense que la Russie essaie de cette manière simple de faire pression » sur Kiev, a-t-il estimé. Selon lui, l’Ukraine « n’a pas eu de résultat qu’elle aimerait avoir » à l’issue du premier round de discussion, mais a évoqué ses « contre-propositions » à la Russie « pour mettre fin à la guerre ».
10h33: L’Espagne enverra du « matériel militaire offensif » à la « résistance ukrainienne », a annoncé le chef du gouvernement de gauche espagnol, le socialiste Pedro Sánchez, lors d’une allocution devant la Chambre des députés. « Comme je vois qu’il y a des groupes (politiques) qui remettent en question l’engagement du gouvernement » à participer à l’aide militaire à l’Ukraine, « je veux également vous annoncer que l’Espagne livrera du matériel militaire offensif à la résistance ukrainienne », a déclaré M. Sánchez.
Il n’a toutefois donné aucun détail sur le type d’armes que l’Espagne allait livrer. Jusqu’ici, le gouvernement espagnol s’était limité à indiquer que sa contribution passerait par l’enveloppe de 450 millions d’euros annoncée dimanche par les dirigeants de l’Union européenne. Devant les députés, M. Sánchez a qualifié l’invasion de l’Ukraine d’attaque contre les valeurs européennes.
« Le président (russe Vladimir) Poutine n’accepte pas la consolidation de l’UE » et sa décision d’envahir l’Ukraine constitue « une tentative brutale de freiner la construction d’un espace politique européen basé sur des valeurs radicalement opposées à l’autoritarisme qu’il représente », a-t-il insisté. Le Premier ministre espagnol a, par ailleurs, fait part de sa « solidarité avec le peuple russe », qu’il a décrit comme étant victime du président russe. M. Sánchez a ainsi réclamé à M. Poutine « la libération immédiate de toutes les personnes arrêtées arbitrairement » pour leur participation à des manifestations contre la guerre en Ukraine.
10h23: L'Assemblée générale de l'ONU est appelée à voter aujourd'hui, après deux jours de discours de ses membres, sur un projet de résolution destiné à condamner la Russie pour l'invasion de l'Ukraine et lui demander un retrait "immédiat" de ses troupes. L'Occident et l'ONU accusent Moscou de violer l'article 2 de la Charte des Nations unies intimant à ses membres de s'abstenir de menace et de recours à la force pour régler une crise. La Russie affirme de son côté exercer son droit à l'auto-défense, prévu par l'article 51 de la Charte.
Pour être adoptée, la résolution pilotée par l'Union européenne en coordination avec Kiev devra obtenir les deux tiers des votes pour et contre exprimés. Au cours d'une rare "session extraordinaire d'urgence" lundi et mardi, l'Assemblée générale de l'ONU a montré une majorité écrasante de pays dénonçant le comportement de la Russie et réclamant "l'arrêt des combats".
La résolution proposée au vote, inspirée d'un texte rejeté la semaine dernière au Conseil de sécurité de l'ONU en raison d'un veto posé par la Russie qui a scandalisé les Occidentaux, "déplore dans les termes les plus vifs l'agression de la Russie contre l'Ukraine" et affirme "son attachement à la souveraineté, l'indépendance, l'unité et l'intégrité territoriale de l'Ukraine", y compris de "ses eaux territoriales".
09h44: La Banque mondiale a annoncé qu'elle préparait une aide d'urgence de trois milliards de dollars en faveur de l'Ukraine dont au moins 350 millions pourraient être débloqués dès cette semaine.
09h27: Des images prises par satellite, montrent l'immense convoi militaire russe avançant au nord-ouest de Kiev qui "s'étend des abords de l'aéroport Antonov et il serait désormais à environ 25 km du centre de Kiev, au sud, aux alentours de Prybirsk", au nord, a affirmé la société américaine d'imagerie satellitaire Maxar, à l'origine des clichés.

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08h19: L'armée russe affirme avoir conquis la ville de Kherson, dans le sud de l'Ukraine.
[ RUSSIE | UKRAINE ]
— (Little) Think Tank (@L_ThinkTank) March 1, 2022
Photo qui semblerait attester que de nombreux véhicules de l'armée russe sont stationnés devant le bâtiment administratif de la ville de Kherson indiquant potentiellement que la ville a été prise ce soir par les russes. pic.twitter.com/ECiygv64fm
07h40: Des troupes aéroportées russes ont sauté cette nuit sur Kharkiv a indiqué mercredi l'armée ukrainienne, faisant état de combats en cours dans cette ville de l'est de l'Ukraine. «Des troupes aéroportées russes ont débarqué à Kharkiv (...) et attaqué un hôpital» local, ont déclaré les forces armées ukrainiennes dans un communiqué sur Telegram.
«Un combat est en cours entre les envahisseurs et les Ukrainiens», selon le communiqué. Cette annonce intervient au septième jour de l'offensive russe en Ukraine, lancée le 24 février et qui s'est intensifiée mardi. Kharkiv, ville de 1,4 million d'habitants proche de la frontière avec la Russie, a été visée par plusieurs bombardements mardi, qui ont fait au moins dix morts et plus de 20 blessés selon les autorités locales.
La Russie bombarde un hôpital à Kharkiv, faisant plusieurs morts et blessés (médias locaux) #Ukraine #UkraineRussiaWar pic.twitter.com/SlYvj8ewVy
— Andreï VAITOVICH (@andreivaitovich) March 1, 2022
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06h28: Les Etats-Unis ont interdit leur espace aérien aux avions russes, une sanction majeure déjà décidée par l'Union européenne et le Canada en réponse à l'invasion de l'Ukraine. Joe Biden l'a annoncé officiellement lors de son "discours sur l'état de l'Union devant le Congrès", dans la nuit de mardi à mercredi.
05h55 : Joe Biden s'en est pris avec force à Vladimir Poutine, un "dictateur" qui est "plus isolé que jamais", pendant que Moscou intensifiait son offensive en Ukraine, frappant Kiev et la grande ville de Kharkiv. Le président russe "pensait que l'Occident et l'Otan ne répondraient pas" à l'invasion de l'Ukraine lancée le 24 février, a-t-il lancé lors de son premier "discours sur l'état de l'Union" à Washington. Mais "Poutine avait tort", "nous sommes prêts, nous sommes unis", a-t-il martelé, appelant le Congrès américain à offrir une ovation debout en soutien "au peuple ukrainien" qui "n'a peur de rien".
"Poutine est maintenant plus isolé que jamais du reste du monde", car dans la bataille contre "l'autocratie", "les démocraties sont au rendez-vous", a-t-il ajouté, énumérant les sanctions sans précédent qui se sont abattues sur la Russie
05h02: Le président bélarusse Alexandre Loukachenko a annoncé avoir ordonné de déployer des forces supplémentaires dans le sud, à la frontière avec l'Ukraine, au sixième jour de l'invasion russe dans ce pays. Des hélicoptères et des avions militaires, déployés à Gomel, Baranovitchi et Lounints, assurent actuellement la sécurité de cette frontière entre deux ex-républiques soviétiques, a déclaré M. Loukachenko, lors d'une réunion du conseil de sécurité bélarusse, selon l'agence de presse publique Belta.
Il a prôné le déploiement de "cinq groupes tactiques de bataillon pour protéger cette direction" sud, ces groupes comprenant généralement des centaines de soldats, équipés des véhicules blindés et des armes d'artillerie. Allié de Moscou, M. Loukachenko, âgé de 67 ans, qui dirige le Bélarus d'une main de fer depuis 1994, a toutefois assuré que son pays n'allait pas participer à l'offensive en Ukraine. "Ce n'est pas notre tâche", a-t-il affirmé. Il a également prôné le déploiement des forces supplémentaires à la frontière avec la Pologne, dans l'ouest, pour protéger le Bélarus d'une éventuelle attaque de l'Otan.
#Borodyanka.
— Emine Dzheppar (@EmineDzheppar) March 1, 2022
town located 50 km from Kyiv.military plane destroyed two civilian houses.
Russia & Belarus continue to blasphemously violate all norms of international humanitarian law. #StandWithUkraine#StopRussianAgression pic.twitter.com/IaTEajDaNv
Vos réactions
Vous remplacez le mots virus par Poutine et vous avez exactement le même discours que le covid
A part "nous sommes en guerre" par "nous ne sommes pas en guerre", sauf que donner des armes à l’Ukraine, nous en faisons partie quand même
Son intervention n’a servi à rien. Tout ce qu’il a dit, on le savait déjà. Juste l’histoire de se montrer.
Qu’on donne de la nourriture, et des vêtements aux Ukrainiens, je n’ai rien à redire mais les accueillir alors que l’on a déjà pas de place pour accueillir les migrants me semble pas très réfléchi. On va les mettre où ?
Et puis qui va payer tout ça ? Hier, l’argent magique pour le covid qui je rappelle n’est pas fini et aujourd’hui, l’argent magique pour les Ukrainiens.
Un jour, les français vont se réveiller avec la gueule de bois quand il va falloir rembourser les milliards tombés du ciel
Un discours descriptif, un ton sinistre, ça fait pas envie.Depuis 5 années et jusqu'au bout, je trouve Macron extrêmement mauvais. Un bilan catastrophique avec des projets creux, un déficit commercial impressionnant. Un banquier qui fait des coups d'éclat de communication et non pas un économiste. Next !
C'est un comédien Jupiter
Un discours descriptif, un ton sinistre, ça fait pas envie.Depuis 5 années et jusqu'au bout, je trouve Macron extrêmement mauvais. Un bilan catastrophique avec des projets creux, un déficit commercial impressionnant. Un banquier qui fait des coups d'éclat de communication et non pas un économiste. Next !
Je constate, non sans plaisir, que nous regardons la même émission.
@•Gaston de Phœbus••
Oui.
Et cerise sur le cake, il s’est insurgé à l’idée que Poutine n’hésite pas à envoyer des tchétchènes musulmans fanatisés fracasser des chrétiens .
Tellement logique sa réaction. Tout est sous nos yeux bon sang.
Macron ment comme il respire. Cette guerre est voulue par les USA depuis 8 ans pour compromettre nord stream 2. Rien n'a été fait pour l'empêcher et lui n'a rien fait dans ce sens.
Ca fait des jours que ses ministres n'en finissent plus de menacer le peuple russe.
C'est le régime corrompu de Zelensly qui envoi des civils à la mort intentionnellement, car la volonté des USA est que cette guerre perdure et soit la plus sale possible.
La censure et la propagande sont partout, mais il faut dire la vérité malgré tout.
@Betina11
Une fois n’est pas coutume, vous ne devez pas tomber d’accord avec Zemmour ce soir.
Il a déclaré que Poutine était bien l’agresseur, ( même s’il y a des torts des deux côtés) que Zelensky était un patriote héroïque, que ces histoires de nazisme sont grotesques et que les gens qui traitent Zelensky de nazi sont aussi débiles que ceux que le traitent de nazi lui même.
Et avec quelle armée le Luxembourg irait il "exterminer" Poutine ?
Des banquiers à coup de billets. Sinon sérieusement il y a plusieurs manières de faire la guerre pas forcément besoin d'une armée.
Son plus gros mensonge est de dire qu'il y aura une augmentation des couts des énergies "à cause" de ce conflit donc à cause de Poutine ! non, non et non Mr L président : ca fait deux mois que le gasoil augmente , que nos média (surtout public) nous disent comment économiser car les matières premières vont augmenter et pour finir , des l'arrivée de l'hiver de baisser le chauffage ! Ukraine envahie , ca fait 8 jours ! Manipulation du peuple voila ce qu'est votre 'discours' de ce soir , Mr le président !
Macron qui se la joue, ça me fait rire tellement on voit qu'il fait campagne et essaie de se montrer un chef de guerre.
Sinon quand les USA on attaqué l' Irak sur de fausses preuves après le 11 septembre, je me rappel pas que l'on a empêcher les sportifs américain de participer à des épreuves sportives, je me rappel pas que l'on a bloquer les avoir des proches de Bush ?
C'est drôle de voir ce deux poids deux mesures. Combien de morts innocents fait ?
Et bien sûr en cadeau bonus, les islamistes aux pouvoir, les femmes Irakienne en jeans, cheveux au vent, obligées de se bâcher. Que de progrès, merci les USA, mais bon ils ont eu le pétrole ça va.
Mdr le discours de campagne.
Tout ce qu'il a dit est deja connu...
5 mins de guerre, 10 mins de campagne.
J'espere que le CSA va jouer son role.
Les crimes de guerre des ukrainiens sur la region du donbass depuis 2014 (13 000 morts) mis en avant hier par la reporter de guerre Anne laure Bonnel, on en parle un peu quand meme? non? ah bon...
alors ok , y a "les mechants" et les "gentils"...
D'accord avec vous. Anne Laure Bonnel est un témoin sur place des massacres du Donbass par les Ukrainiens. La propagande occidentale est à vomir. Aucune info sur les massacres par les ukrainiens dans la région du Donbass. L'élan d'émoi des occidentaux est à géométrie variable. Les massacrés du Donbass par les ukrainiens n'ont pas le droit à la même compassion...
Ils rendent les soldats russes capturés à leurs mères.
Ils ont un sérieux coup de mou les nazis.
Un bataillon de 4000 volontaires extrémistes ne justifie pas l'invasion d'un pays indépendant ! Le parti Svoboda d'extrème-droite n'a pas atteint 5% aux dernières élections législatives, il n'a qu'un député régional.
@Citoyen87
Je ne comprends pas la position de certains concernant ce bataillon.
Il est favorable à une guerre raciale en Europe pour préserver la race blanche.
Ça devrait en satisfaire quelques uns, logiquement.
Parallèlement à ca, Poutine n’hésite pas à accepter l’aide de tchétchènes musulmans pour faire le sale boulot et aller casser du chrétien ukrainien en combat de rue.
Renseigne-toi sur le Bataillon Azov.
@Milneufcentsoixantedix
Et Dimitri Outkine, grand admirateur du troisième Reich, fondateur du groupe Wagner, décoré par Poutine, il est plus propre sur lui sûrement.
L excuse bidon que poutine a trouvé pour envahir et détruire l ukraine : c'est des méchants nazis, alors que les ukrainiens ont élu un juif. Un vrai fou ce poutine shooté à la cortisone
Renseigne-toi sur le Bataillon Azov.
Le président ukrainien a dit ,
"ne nous abandonnez pas"
la solidarité en vêtements, discussions de la bureaucratie politique, ASSEZ! ce peuple a besoin d'une aide militaire avant tout, que feront ils de l'argent, les armes qui doivent arriver mais quand ? il seront morts avant et l'on dira "tout ça pour ça"
Très bien, mais une fois qu'on a dit ça, on fait quoi ?
Tu envoies les forces armées de l'UE en Ukraine ? Casus Belli pour Poutine, et cela déclenche à coup sûr une guerre mondiale... La Russie étant la première puissance nucléaire mondiale, je te laisses imaginer la suite...
Tu es prêt à mourir, toi et ta famille, pour la défense de l'Ukraine ? C'est très honorable, mais je pense que ce n'est pas le cas de beaucoup de Français...
l'UE fait une partie de "Risk" avec nos vies, en ne prenant pas au sérieux Poutine dont on ne sait pas s'il a toute sa raison, ou si, acculé et par peur de tout perdre, ne risque pas de commettre l'irréparable...
Assurons l'humanitaire et l'accueil du pauvre peuple ukrainiens, mais évitons l'escalade !
Les "vas t'en guerre" de l'UE et leurs réactions basées sur l'émotion, sans prise en compte des risques qu'ils nous font tous prendre, font froid dans le dos...
Nous n'avons plus de Kennedy ou de De Gaulle pour solutionné diplomatiquement la crise...
Exact, je n'ai fait que citer un article écrit après l'invasion de la Crimée.
Les ukrainiens doivent regretter aujourd'hui de ne plus les avoir !
@Citoyen87
Ce qui n’est plus le cas de la Biélorussie qui était également concernée par le TNP.
Elle a procédé à un référendum le 27 Février et peut désormais posséder à nouveau de l’armement nucléaire.
Poutine ne respecte pas les traités :
En échange de son adhésion au Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires (TNP) et de la destruction de l’arsenal nucléaire placé sur son territoire par les Soviétiques, Kiev avait obtenu l'engagement des co-signataires à reconnaître et respecter l'intégrité, la souveraineté et les frontières existantes de l'Ukraine. Le deuxième article de l'accord prévoit que Moscou, Washington et Londres n'auront pas recours "à la menace ou la force contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance de l’Ukraine, et qu’aucune de leurs armes ne sera jamais utilisée contre l’Ukraine, sauf en cas de légitime défense ou en conformité avec la charte des Nations unies". Enfin, le texte oblige ces États à saisir le plus vite possible le Conseil de sécurité de l'ONU pour aider l'Ukraine au cas où celle-ci est victime d'un acte d'agression, et à se "consulter au cas où surviendrait une question concernant l'un ou l'autre des engagements" précités.
Si l'Ukraine avait gardé ses armes nucléaires, Poutine n'y aurait pas mis les pieds !
@Citoyen87
L’arsenal nucléaire qui se trouvait sur le sol ukrainien n’a pas été détruit, il a été rapatrié en Russie.
Dommage que le convoi de chars ne traverse pas une zone fortement boisée.
Un bon incendie pour retarder leur progression et les asphyxier.
@Amandecroquante
souhaitons surtout que Trump soit définitivement muselé sans quoi vu son soutien à Poutine, nous serions déjà en guerre.....
Tu fais erreur. Trump était plutôt en bons termes avec Poutine. Il avait même réussi a dialoguer avec le dictateur coréen. Je pense qu'avec lui, jamais Poutine n'aurait déclenché un tel bazar
Ceux qui ont voté Biden car Trump c’était soit disant la guerre….
Bravo, il est aussi belliqueux qu’Obama…
Vieux sénile
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