ariège 20h13: Les forces de l’ordre s’approchent de la ferme. Des jets de pierre de la part des protestataires et des grenades lacrymogènes lancés en réponses par les forces de l’ordre. Le préfet de l’Ariège a assuré que les deux frères propriétaires du troupeau lui avaient donné leur accord pour l’abattage des 207 blondes d’Aquitaine, conformément au protocole sanitaire de lutte contre cette maladie, et dénoncé la poursuite de l’action des protestataires.
«Il reste ce soir un noyau de personnes qui veulent en découdre, je lance un appel à la raison. On ne doit pas être dans l’affrontement», a déclaré lors d’une conférence de presse le préfet Hervé Brabant. Il a demandé en début de soirée «à tous les manifestants de respecter cette volonté des éleveurs et de quitter les lieux dans le calme».
19h13: «D’importants moyens sont mobilisés», a indiqué la préfecture de l’Ariège, et la présence de plusieurs blindés de la gendarmerie est signalée sur place. Ces véhicules ont tenté de se frayer un chemin sur la route menant à l’exploitation, bloquée par des dizaines de voitures.

ALERTE INFO : « Ça va être la guerre ! », les agriculteurs allument un feu de bottes de foin pour ralentir les blindés en Ariège. pic.twitter.com/ZfHowOWR5k
— Wolf (@PsyGuy007) December 11, 2025
18h48 : La situation est en train de tendre dans l'Ariège et les agriculteurs viennent de mettre le feu à des bottes de foin face aux forces de l'ordre
EN DIRECT - Dermatose en Ariège
— Sud Radio (@SudRadio) December 11, 2025
Pour tenter de ralentir les fourgons de gendarmerie qui se rapprochent de la ferme où doit être abattu un troupeau de bovins, les agriculteurs sur place mettent le feu à des bottes de foin et les placent sur la route pic.twitter.com/rT3ptbNPV0
18h02: La situation s’est fortement tendue en Ariège jeudi après-midi entre les gendarmes et les agriculteurs, qui s’opposent à l’abattage d’un cheptel bovin suite à la découverte d’un cas de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) dans un élevage ariégeois.
Plusieurs centaines d'agriculteurs, de la Coordination rurale mais aussi de la Confédération paysanne, occupaient depuis mercredi matin les abords de cette ferme située dans le village des Bordes-sur-Arize pour empêcher que ce troupeau ne soit euthanasié comme le prévoit le protocole de lutte contre la DNC.
«D’importants moyens sont mobilisés», a indiqué la préfecture de l’Ariège, et les vidéos tournées sur place montrent la présence de plusieurs blindés de la gendarmerie, une «quinzaine». Ces véhicules ont tenté de se frayer un chemin sur la route menant à l’exploitation, bloquée par des dizaines de voitures.
Les forces de l'ordre traitent les paysans comme des terroristes et outrepassent leurs droits ! Les chars sont arrivés...
— La Ferme des Cochons Laineux (@CochonsLaineux) December 11, 2025
La situation est grave ! Relayez en masse ! #AgriculteursEnColère #paysan #agriculture #dermatose #dnc #abattage pic.twitter.com/wrUGXJpNNu
17h32: Ce soir en Ariège, la tension reste vive autour de l’exploitation des Bordes-sur-Arize, où les agriculteurs poursuivent leur mobilisation pour empêcher l’abattage d’un troupeau touché par la dermatose nodulaire contagieuse. Depuis plus de vingt-quatre heures, plusieurs centaines d’éleveurs bloquent les accès, dénonçant une décision qu’ils jugent injuste et disproportionnée.
Les forces de l’ordre sont intervenues pour sécuriser le périmètre et tenter de rétablir la circulation, provoquant des moments de forte tension. Un accord a finalement été trouvé dans la journée entre syndicats agricoles et autorités, validant le principe de l’abattage mais avec des garanties sur le protocole et l’indemnisation.
Malgré cela, la colère reste palpable et nombre d’agriculteurs ont décidé de maintenir leur présence sur place en signe de protestation.
Les forces de l’ordre avancent face au blocage des agriculteurs
— Tocsin (@Tocsin_Media) December 11, 2025
EN DIRECT : https://t.co/uNxUrAZxe5#AgriculteursEnColère #ariege #dermatosenodulaire pic.twitter.com/5xNEGtcSHt
Vos réactions
Hey ! Les blindés c’est pas chez les agriculteurs qui faut les envoyer ! Quelle honte !
Surtout que l'abbatage serait à la charge du paysan et que la maladie est mortelle que pour 5% des bêtes.
La France qui travaille ! Arrêtez d’emmerder les Français !
Soutien aux agriculteurs; Des millions de dépensés pour abattre un troupeau sain, juste pour une vache atteinte du DNC. Continue, Macron, qu'encore plus de gens te haïssent, bientôt la chute.
Surtout que l'abbatage serait à la charge du paysan et que la maladie est mortelle que pour 5% des bêtes.
Un seul bovin malade, et c’est 207 vies rayées d’un trait. Voilà la logique implacable d’un pays qui confond prévention et massacre., ce pays m'inspire un profond dégout !
Soutien aux agriculteurs; Des millions de dépensés pour abattre un troupeau sain, juste pour une vache atteinte du DNC. Continue, Macron, qu'encore plus de gens te haïssent, bientôt la chute.
C'est vrai qu'il serait plus raisonnable d'attendre le 2eme cas pour abattre tout un troupeau de 200 vaches.
1er cas : confinement de toute l'exploitation le temps de la quarantaine. 2eme cas : abattage.
Notons cependant qu'après les dérives extraordinaires des éleveurs avec la vache folle, on peut concevoir que l'etat ne leur fasse plus jamais confiance.
Courage et soutien aux agriculteurs. Une seule vache atteinte. Un troupeau sain. Pour faire encore mieux passer le mercosur. Une honte cette UE.
les agriculteurs viennent de mettre le feu à des bottes de foin face aux forces de l'ordre
Pour montrer leur détermination ils veulent peut être donner des images pour les journaux de 20h.
Mais à quand bon maintenant que l'exploitant a accepté l'abattage (il n'avait guère le choix)
Soutien aux agriculteurs; Des millions de dépensés pour abattre un troupeau sain, juste pour une vache atteinte du DNC. Continue, Macron, qu'encore plus de gens te haïssent, bientôt la chute.
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