Lors du dernier Conseil de Paris, les propos de l'adjoint d'Anne Hidalgo, Ian Brossat, ont provoqué de vives réactions. Alors qu'il s'adressait à Rachida Dati, l'élu a déclaré : "C'est moi qui parle. En l'occurence, même quand j'étais prof à Sarcelles, les élèves se taisaient. Donc vous allez faire pareil".
Et d'ajouter : "Quand on parle, on n'interrompt pas. Donc, je ne vous interromps pas. Vous ne m'interrompez pas, quelque soit le lieu, l'endroit. Je m'en fous madame, je m'en fiche. Vous n'êtes pas là pour raconter votre vie. Je suis là pour parler logement".
Sur son compte Twitter, le directeur de campagne de Fabien Roussel (PCF) a maintenu ses propos. "Même quand j'étais prof à Sarcelles, les élèves se taisaient. Je maintiens mes propos. Car ils avaient, eux, une certaine idée du respect et de l'écoute", a-t-il indiqué sur le réseau social en précisant "n'en déplaise à la droite parisienne qui coupe en permanence la parole et transforme nos débats en pugilat".
Ce matin, sur CNews, le secrétaire nationale du PCF, Fabien Roussel, a réagi aux propos de Ian Brossat. "Ian Brossat n'a pas été prof dans le 16e arrondissement de Paris mais à Sarcelles. S'il avait été prof dans le 16e, il aurait fait référence à ses élèves du 16e arrondissement", a-t-il déclaré.
Même quand j'étais prof à Sarcelles, les élèves se taisaient.
— Ian Brossat (@IanBrossat) October 13, 2021
Je maintiens mes propos.
Car ils avaient, eux, une certaine idée du respect et de l'écoute.
N'en déplaise à la droite parisienne qui coupe en permanence la parole et transforme nos débats en pugilat. #ConseildeParis pic.twitter.com/CHlMO9Vnvp
Vos réactions
Ce n'est qu'une querelle de bonne femme.
"Même quand j'étais prof à Sarcelles, les élèves se taisaient."
Le "même" sous-entend beaucoup de chose sur les habitants de Sarcelle. Curieuses paroles de la part d'un homme de gauche.
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