
Le mouvement social avait privé des journaux nationaux, tantôt dans la région de Paris ou dans la France entière depuis le début de la semaine. La distribution des magazines est quant à elle perturbée depuis plus de deux semaines.
Du côté de l'emploi des avancées ont été reconnues, comme du côté des missions, précise-t-on de même source.
La SPPS emploie 287 salariés et la sauvegarde de quelque 122 emplois est l'objectif minimum à atteindre, souligne un représentant du Syndicat général du Livre et de la Communication (SGLCE-CGT), majoritaire au sein de Presstalis. Peu de départs volontaires sont prévus compte tenu des reclassements possibles au sein du groupe.
La SPPS est structurellement déficitaire et a nécessité l'injection de 150 millions d'euros depuis sa création en 2004. Avec 287 salariés aujourd'hui, elle perd deux millions d'euros par mois.
Pour Presstalis, la réponse passe par une sous-traitance d'une partie de l'activité (la distribution des magazines), actuellement trop coûteuse par rapport au prix du marché. Ce projet a été partiellement abandonné par SPPS.
La direction de SPPS a adressé jeudi aux salariés de la société une lettre alertant de la gravité de la situation et rappelant "le chemin parcouru" alors que l'entreprise était, il y a six mois, menacée de fermeture. "Il y a urgence" et "personne ne peut et doit et ne doit laisser passer cette occasion de conclure le plus vite possible", selon les termes de la lette dont l'AFP a eu connaissance.
Vos réactions
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?