15/03/2021 19:20

Coronavirus: La France suspend la vaccination avec AstraZeneca jusqu'à demain - Le palier donné par Jean Castex pour reconfiner l'IDF est dépassé - Une deuxième infirmière est morte ce soir en Norvège

19h18: La Norvège annonce ce soir la mort par hémorragie cérébrale d’une soignante de moins de 50 ans hospitalisée après avoir reçu une injection d’une dose d’AstraZeneca. Jusqu’ici aucun lien n’a été établi entre le vaccin et son décès. C’est le deuxième cas analogue mortel signalé en quelques jours dans le pays nordique qui a suspendu jeudi «par précaution» le vaccin développé par le laboratoire anglo-suédois. Samedi, les autorités sanitaires norvégiennes avaient fait état de l’hospitalisation de trois membres du personnel soignant souffrant de thrombopénie (quantité anormalement basse de plaquettes sanguines), de saignements et de caillots sanguins. Présentés comme relativement jeunes, tous avaient auparavant reçu une première injection du vaccin d’AstraZeneca. L’un de ces trois soignants, une femme de moins de 50 ans jusqu’alors «en bonne santé», a succombé dimanche des suites d’une hémorragie cérébrale, ont indiqué les autorités sanitaires. Elle avait été hospitalisée jeudi, environ une semaine après avoir reçu le vaccin.

«Nous ne pouvons ni exclure ni confirmer que cela a quelque chose à voir avec le vaccin», a déclaré un responsable de l’Agence norvégienne des médicaments, Steinar Madsen, lors d’une conférence de presse. L’état de santé des deux autres soignants hospitalisés a été qualifié de stationnaire. Une autre soignante d’une trentaine d’années était déjà morte vendredi en Norvège, dix jours après avoir reçu le même vaccin. D’autres décès ont aussi été rapportés en Europe, notamment en Autriche et au Danemark.

18h20: Le Premier ministre canadien Justin Trudeau déclare lors d'une conférence de presse que le Canada va continuer d'utiliser le vaccin AstraZeneca.  "Évidemment, nous suivons ce qui s'est passé avec un lot spécifique utilisé en Europe, mais je peux rassurer tous les Canadiens qu'aucune dose d'AstraZeneca ne provenait du même lot qui a suscité des inquiétudes en Europe", argue-t-il. "Le meilleur vaccin à prendre est le premier qui vous est offert", a-t-il ajouté. 

18h18: Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé annonce que l'OMS tiendra une réunion extraordinaire sur le vaccin AstraZeneca dès ce mardi.

"Le Groupe consultatif d'experts de l'OMS sur la vaccination a examiné les données et est en contact étroit avec l'Agence européenne des médicaments. Et nous nous réunirons demain", a ainsi déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus.

18h06: L'Agence Européenne des Médicaments annonce qu'une "réunion extraordinaire" sur le vaccin AstraZeneca se tiendra jeudi. Avant de préciser que les avantages du vaccin AstraZeneca l'emportaient toujours sur les risques. 

Le comité de sécurité de l'EMA examinera plus en détail les informations demain (mardi) et a convoqué une réunion extraordinaire le jeudi 18 mars pour conclure sur les informations recueillies et sur toute autre mesure qui pourrait être nécessaire", écrit l'agence dans un communiqué.

17h48: La situation se dégrade en Île-de-France, avec désormais 1166 personnes qui occupent les services de réanimation ce lundi. 

A noter que l’incidence en Ile-de-France est passé ce lundi au-dessus des 400 pour la première fois depuis le 5 novembre, et est ce lundi soir de 404,5. Rappelons que ce pallier avait été évoqué par Jean Castex pour justifier le confinement le week-end du Pas-de-Calais et des Alpes-Maritimes.

17h37: Le gouvernement britannique signale ce lundi 5.089 nouveaux cas de contamination et 64 décès supplémentaires liés à l'épidémie. Selon les statistiques officielles, 24 453 221 personnes ont jusqu'à présent reçu la première dose d'un vaccin contre le Covid-19.

17h33 : Selon un dernier bilan, 25.469 personnes atteintes du Coronavirus sont hospitalisées dans l'Hexagone (+480) dont 4.219 en réanimation (+92). A noter que ces dernières 24 heures, 333 décès liés au virus ont été enregistrés.

Concernant l'Île-de-France, 1166 personnes occupent les services de réanimation ce lundi. Le pic de la 2ème vague (1 138) est donc dépassé. 

16h37: L'Italie annonce à son tour suspendra la vaccination avec Astrazeneca

L'agence du médicament italienne, AIFA, "a décidé à titre de précaution et de manière temporaire, dans l'attente d'une décision de l'EMA d'interdire l'utilisation du vaccin AstraZeneca sur tout le territoire national", est-il indiqué dans un communiqué. 

16h23: La France, à son tour, a décidé lundi de "suspendre par précaution" l'utilisation du vaccin AstraZeneca, en attendant un avis de l'autorité européenne du médicament qui sera rendu mardi après-midi, a annoncé Emmanuel Macron lors d'une conférence de presse à Montauban.

Le chef de l'Etat a dit "espérer reprendre vite" la vaccination avec ce sérum "si l'avis de l'autorité européenne le permet", alors que plusieurs pays européens ont eux aussi suspendu ce vaccin, dont l'Allemagne et l'Italie lundi.

"L'Autorité européenne, l'EMA, rendra demain après-midi un avis sur le recours à ce vaccin (...) la décision qui a été prise en conformité aussi avec notre politique européenne est de suspendre par précaution la vaccination avec AstraZeneca en espérant la reprendre vite si l'avis de l'EMA le permet", a déclaré le chef de l'Etat lors d'une conférence de presse avec le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez, à l'issue d'un sommet franco-espagnol.

Une douzaine de pays ont suspendu par précaution l'utilisation du vaccin AstraZeneca, malgré des campagnes de vaccination poussives, après le signalement d'effets secondaires "possibles" mais sans lien avéré à ce stade.

Le groupe pharmaceutique anglo-suédois affirme qu'il n'y a "aucune preuve de risque aggravé" de caillot sanguin entraîné par son vaccin, tandis que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu'il n'y a "pas de raison de ne pas utiliser" ce vaccin.

Les sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône ont annoncé lundi la suspension de la vaccination de leur personnel contre le Covid-19 avec le vaccin du groupe pharmaceutique anglo-suédois après la survenue d'effets indésirables chez un pompier.

Lors d'un entretien sur la plateforme pour fans de jeux vidéos Twitch, le Premier ministre Jean Castex avait estimé dimanche soir qu'il fallait avoir "confiance" dans le vaccin AstraZeneca.

"Sinon on aura des retards dans la vaccination, les Françaises et Français seront moins protégés et la crise sanitaire durera longtemps", avait argué le chef du gouvernement.

Suspendues la semaine dernière en raison du nombre limité de lots disponibles, les commandes de vaccins AstraZeneca avaient été rouvertes lundi pour les médecins libéraux français.

16h12: La Norvège annonce la mort par hémorragie cérébrale d'une soignante de moins de 50 ans qui avait été hospitalisée après avoir reçu une injection du vaccin anti-Covid d'AstraZeneca, sans qu'un lien entre les deux puisse être établi à ce stade.

C'est le deuxième cas analogue mortel signalé en quelques jours dans le pays nordique qui a suspendu jeudi "par précaution" le vaccin développé par le laboratoire anglo-suédois.

Samedi, les autorités sanitaires norvégiennes avaient fait état de l'hospitalisation de trois membres du personnel soignant souffrant de thrombopénie (quantité anormalement basse de plaquettes sanguines), de saignements et de caillots sanguins. Présentés comme relativement jeunes, tous avaient auparavant reçu une première injection du vaccin d'AstraZeneca.

L'un de ces trois soignants, décrit comme une femme de moins de 50 ans jusqu'alors "en bonne santé", a succombé dimanche des suites d'une hémorragie cérébrale, ont indiqué les autorités sanitaires. Elle avait été hospitalisée jeudi, environ une semaine après avoir reçu le vaccin développé par le laboratoire anglo-suédois.

"Nous ne pouvons ni exclure ni confirmer que cela a quelque chose à voir avec le vaccin", a déclaré un responsable de l'Agence norvégienne des médicaments, Steinar Madsen, lors d'une conférence de presse.

L'état de santé des deux autres soignants hospitalisés a été qualifié de stationnaire.

Une autre soignante d'une trentaine d'années était aussi morte vendredi en Norvège, dix jours après avoir reçu le même vaccin. D'autres décès ont aussi été rapportés en Europe, notamment en Autriche et au Danemark.

L'Agence européenne des médicaments (AEM) cherche à déterminer si ces cas sont liés au vaccin.

Vendredi, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) avait assuré qu'il n'y avait "pas de raison de ne pas utiliser" celui-ci et le fabricant se veut lui aussi rassurant.

Selon les autorités médicales norvégiennes, environ 130.000 personnes se sont vu administrer le vaccin dans le pays nordique, jusqu'à la suspension annoncée jeudi dans le sillage du Danemark et de l'Islande en raison de craintes liées à la formation de caillots sanguins.

D'autres pays --Bulgarie, Irlande, Pays-Bas, Allemagne-- ont depuis pris une décision similaire.

16h04: Lors d'une conférence de presse , le ministre de la Santé polonais maintient son soutien au vaccin AstraZeneca. 

"Pour le moment, nous pensons toujours que les bénéfices de la vaccination en termes d'augmentation de la sécurité publique sont bien plus importants que les risques possibles liés à la prise du vaccin AstraZeneca", a ainsi indiqué Adam Niedzielski.

15h34: L'Allemagne suspend l'utilisation du vaccin contre le Covid-19 du laboratoire anglo-suédois AstraZeneca "à titre préventif" après le signalement d'effets secondaires, a annoncé lundi le ministère de la Santé. L'institut médical Paul-Ehrlich, qui conseille le gouvernement, "estime que d'autres examens (sont) nécessaires", après des cas de formation de caillots sanguins chez des personnes vaccinées en Europe, a précisé un porte-parole du ministère, alors que plusieurs pays ont déjà pris une telle mesure.

Le groupe pharmaceutique anglo-suédois affirme de son côté qu’il n’y a « aucune preuve de risque aggravé » de caillot sanguin entraîné par son vaccin, tandis que l’OMS avait estimé vendredi qu’il n’y avait « pas de raison de ne pas utiliser » ce vaccin. Le vaccin développé par AstraZeneca avec l’université d’Oxford est l’un des moins chers sur le marché, et il est crucial pour garantir l’accès des pays pauvres à la vaccination.

14h27: Suspendues la semaine dernière, les commandes de vaccins AstraZeneca ont été rouvertes lundi matin pour les médecins libéraux, qui devront se contenter de 30.000 flacons livrés d'ici fin mars, à raison d'un seul par praticien.

"Au maximum, 30.000 médecins pourront commander un flacon" d'ici mercredi soir, indique la Direction générale de la santé (DGS) dans une note "DGS-urgent" diffusée dimanche.

Un choix dicté par "le volume des livraisons (du) laboratoire AstraZeneca, qui contraint très fortement les approvisionnements": seulement 146.000 doses sont attendues cette semaine, puis 158.000 la semaine prochaine.

Pour répartir les flacons (10 doses dans chaque flacon) entre les médecins volontaires, les premiers inscrits seront les premiers servis, avec une première tournée entre le 24 et le 26 mars, puis une seconde entre le 31 mars et le 2 avril.

Un "mail de confirmation" leur sera envoyé vendredi, qu'il leur est "vivement recommandé d'attendre avant de planifier leurs rendez-vous de vaccination".

En attendant, les praticiens devront tenir sur leurs précédentes commandes. Selon la DGS "plus de 1,6 millions de doses" ont été ou sont en passe de leur être livrées, dont au moins 620.000 ont déjà été injectées.

14h06: La pandémie a fait près de 2,65 millions de morts dans le monde depuis le début de la pandémie, selon un bilan établi par l'AFP à partir de sources officielles lundi à 11H00 GMT. Les Etats-Unis sont le pays comptant le plus de morts avec 534.889 décès, suivis par le Brésil (278.229), le Mexique (194.710), l'Inde (158.725), et le Royaume-Uni (125.516).

Parmi les pays les plus durement touchés, la République tchèque est celui qui déplore le plus grand nombre de morts par rapport à sa population, suivi par la Belgique, la Slovénie et le Royaume-Uni. Ces chiffres, qui reposent sur les bilans quotidiens des autorités sanitaires sans inclure les réévaluations fondées sur des bases statistiques, sont globalement sous-évalués.

12h11: Les sapeurs-pompiers des Bouches-du-Rhône (sud de la France) ont suspendu la vaccination de leur personnel contre le Covid-19 avec le vaccin du groupe pharmaceutique anglo-suédois AstraZeneca après la survenue d’effets indésirables chez un pompier, ont-il indiqué à l’AFP lundi. « Par mesure de précaution, nous avons suspendu la deuxième injection du vaccin AstraZeneca », a indiqué une porte-parole du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis) à l’AFP.

Un pompier d’Arles (90 km à l’ouest de Marseille), dont l’âge n’a pas été précisé, a été hospitalisé pour une arythmie cardiaque après sa première injection. Contactée par l’AFP, l’Agence régionale de santé n’était pas disponible immédiatement pour réagir. Selon une source proche du dossier, cette décision ne concerne que les pompiers du département des Bouches-du-Rhône. Le pompier d’Arles, qui a présenté une arythmie après avoir été vacciné le 8 mars, « va beaucoup mieux » lundi, selon le Sdis.

Une soixantaine de pompiers des Bouches-du-Rhône ont reçu une première dose du vaccin d’AstraZeneca la semaine dernière. Dans les centres de vaccination publics où ils interviennent auprès de la population, les pompiers utilisent le vaccin des compagnies Pfizer/BioNTech, ont-ils précisé à l’AFP. Le vaccin d’AstraZeneca est l’un des quatre vaccins autorisés à être administrés en France à l’heure actuelle pour lutter contre l’épidémie de Covid-19. Près d’une dizaine de pays ont suspendu par précaution son utilisation après le signalement d’effets secondaires « possibles » mais sans lien avéré à ce stade.

11h30: Le Fonds souverain russe (RDIF) a annoncé que des accords de production du vaccin anti-Covid Spoutnik V ont été trouvés « avec des sociétés d’Italie, d’Espagne, de France et d’Allemagne », dans l’attente de son homologation dans l’UE. « Il y a actuellement d’autres pourparlers en cours pour augmenter la production dans l’UE. Cela permettra de commencer à approvisionner le marché unique européen en Spoutnik V dès l’autorisation par l’Agence européenne du médicament » (AEM), a dit dans un communiqué le patron du Fonds, Kirill Dmitriev.

Le responsable du RDIF, qui a financé le développement de ce vaccin, n’a pas indiqué le nom des groupes européens avec lesquels des accords avaient été trouvés. Le 9 mars, un premier accord de production avait été annoncé en Italie avec l’entreprise pharmaceutique italo-suisse Adienne qui doit produire le vaccin en Lombardie.

Spoutnik V n’est pas encore autorisé dans l’Union européenne, mais a franchi une étape avec le début de son examen par l’AEM, basée à Amsterdam. Après cette annonce, les autorités russes se sont dites prêtes à fournir des vaccins à 50 millions d’Européens à partir de juin. En outre, M. Dmitriev a indiqué lundi que la Russie était aussi prête à « lancer l’approvisionnement des pays de l’UE qui autoriseront Spoutnik V indépendamment » de l’EMA, à l’instar de la Hongrie.

Initialement accueilli avec scepticisme à l’étranger car annoncé comme une réussite dès l’été 2020 après des essais sur seulement quelque dizaines de personnes, le Spoutnik V a depuis convaincu une cinquantaine de pays. Sa fiabilité a été validée en février par la revue scientifique The Lancet. Le développement du vaccin avait été confié à des institutions étatiques, et est célébré à Moscou comme un succès historique pour la Russie de Vladimir Poutine.

10h57: L'association allemande des médecins de soins intensifs a demandé un retour immédiat à des restrictions sévères pour contenir la troisième vague de Covid-19, alors que les autorités viennent de les assouplir. « D’après les données dont nous disposons et à cause de la diffusion du variant britannique, nous préconisons très fortement de revenir à un verrouillage dès maintenant pour simplement empêcher une forte troisième vague », a déclaré Christian Karagiannidis, directeur scientifique de l’association des médecins de soins intensifs à la radio publique allemande.

Si le gouvernement et les régions ne rétablissent pas immédiatement de sévères restrictions, le nombre de patients en soins intensifs, qui s’élève actuellement à 2.800, pourrait vite atteindre « 5 ou 6.000 » si « nous donnons l’occasion au virus de se propager », a-t-il prévenu sur la radio RBB. « Nous n’avons rien à gagner à laisser la prochaine ou les deux prochaines semaines ouvertes, car nous allons atteindre très rapidement un niveau élevé et il sera deux fois plus difficile à ce niveau élevé de faire redescendre les chiffres », met en garde le médecin.

Les autorités sanitaires allemandes mettent en garde depuis plusieurs jours contre l’impact de la troisième vague infectieuse liée à la diffusion du variant britannique, qui fait grimper les chiffres du nombre d’infections. « L’extrapolation des tendances montre qu’il faut s’attendre à des nombres de cas supérieurs la première semaine d’avril à ceux de Noël », a aussi prévenu samedi l’institut Robert Koch, chargé de la veille épidémiologique. Le taux d’incidence sur sept jours, qui ne cesse d’augmenter lui aussi depuis une semaine, pourrait alors atteindre 350, contre 82,9 lundi.

09h44: La présidente (Libres!) de l’Ile-de-France Valérie Pécresse a estimé que sa région était « en sursis » à cause d’une « troisième vague très violente » du Covid, avec le risque d’un « confinement strict » pour la députée LREM Aurore Bergé.

« Je ne crois pas à ce débat de savoir s’il faut reconfiner ou une partie de la semaine ou le week-end. S’il faut reconfiner, je crains que ce soit un confinement strict auquel on doive se préparer », a averti la présidente déléguée des députés En Marche sur Radio J.

« C’est la raison pour laquelle ça doit rester une solution ultime et je l’espère, pas un confinement qui ressemblerait au tout premier, c’est-à-dire un confinement qui permette que nos enfants notamment puissent continuer à aller à l’école », a-t-elle précisé.

Face à l’hypothèse d’un reconfinement, l« ’Île-de-France est clairement en sursis » car « le variant anglais, majoritaire, n’est pas seulement plus contagieux, il est aussi plus mortel », et « nos capacités de réanimation sont saturées », a expliqué pour sa part sur France 2 Mme Pécresse.

« C’est au gouvernement de décider » mais « aujourd’hui, on ne peut plus rien exclure » et « en responsabilité, si les mesures sont justifiées, si elles sont proportionnées et accompagnées, je ne m’y opposerai pas », a-t-elle ajouté.

« Je comprends la lassitude immense de tous les Français face à cette pandémie qui n’en finit pas mais nous sommes l’objet d’une troisième vague très violente qui va prendre des vies et il faut freiner », a-t-elle justifié, en demandant aussi au gouvernement « d’accélérer la vaccination dans tous les départements » les plus touchés.

Elle a « exhorté les Franciliens qui peuvent ne pas aller travailler cette semaine à télétravailler », car « aujourd’hui le télétravail n’est pas suffisamment pratiqué ». « A l’automne, il y avait 30% de personnes seulement dans les transports; aujourd’hui, il y en a 55 % », a-t-elle regretté.

L’eurodéputé EELV Yannick Jadot a pour sa part estimé sur RTL qu’« aujourd’hui on perd le contrôle de la situation, notamment en Ile-de-France ».

« Je n’ai pas d’avis à ce stade sur quel type de mesures plus strictes (il faudrait mettre en oeuvre, NDLR) puisque nous ne sommes pas associés aux décisions et nous n’avons pas à ce stade une évaluation complète, sérieuse » de « l’impact des confinements le week-end », a regretté le potentiel candidat à la présidentielle de 2022.

Interrogé sur la possibilité de confiner le week-end plus largement, il a toutefois estimé que « si on doit y arriver, il faut y arriver », même si « personne n’a envie d’être confiné ».

08h39: Jean Castex a affirmé dimanche soir, au cours d'une interview sur la plateforme Twitch, que des mesures de confinement pourraient être prises dans la région francilienne quand elle présenterait un taux d'incidence de 400 pour 100.000. Il est à 391 aujourd'hui. "On a démarré (le confinement le week-end) dans ces départements, quand le taux d'incidence était à 400 pour 100.000 habitants. Il est encore en dessous" en Île-de-France, a précise Jean Castex, et tant que ce chiffre n'est pas atteint, "on ne peut pas prendre les mêmes mesures". 

Ce seuil n'avait jamais encore été instauré clairement jusque-là. Dans son discours du 4 mars, lors duquel le confinement du Pas-de-Calais avait été évoqué, Jean Castex avait déclaré que deux départements dépassaient "dorénavant le seuil des 400 pour 100.000", sans indiquer qu'il s'agissait d'un nouveau niveau d'alerte officiel.

07h49 : Le nombre de malades du Covid en réanimation a encore augmenté, tandis que la pression hospitalière se maintient à un niveau élevé, selon les chiffres de Santé Publique France, qui font état de plus de 25.000 nouvelles contaminations.

Alors que le seuil des 4.000 malades Covid en réanimation ou soins intensifs a été franchi vendredi pour la première fois depuis fin novembre, ce nombre a encore légèrement augmenté en 24 heures, à 4.127 samedi, dont 188 nouvelles admissions.

Plus d'un quart de ces patients en réa (1.134) se trouvent en Ile-de-France, où la situation, particulièrement préoccupante, pousse les autorités sanitaires à organiser des transferts de patients vers d'autres régions.

Avec 821 nouvelles hospitalisations en 24 heures dans tout le pays, il y a désormais 24.989 malades du Covid à l'hôpital en France, en légère augmentation par rapport à la veille.

140 nouveaux décès ont été enregistrés à l'hôpital en 24 heures, portant le bilan total à 90.455 personnes mortes du Covid-19 depuis le début de l'épidémie dans les hôpitaux et les établissements de type Ehpad, dont 65.118 à l'hôpital. La barre des 90.000 avait été dépassée vendredi.

Le nombre de nouveaux cas de contamination s'est élevé à 26.343, contre 29.759 la veille et 21.825 il y a une semaine. Le taux de positivité (nombre de personnes positives au Covid-19 sur l'ensemble des personnes testées) reste à 7,4%.

Côté vaccination, 5.072.244 personnes ont reçu "au moins une dose de vaccin", à la date de samedi les chiffres étant donnés avec 24 heures de retard.

07h22: Les chiffres de l'épidémie de Covid-19 en Nouvelle-Calédonie, actuellement en confinement après la détection de 9 cas hors quatorzaine le 7 mars, sont "rassurants", a déclaré lundi le porte-parole du gouvernement local.

"Les chiffres que l'on a sont plutôt rassurants, il faut rester extrêmement prudent mais cette situation nous conforte dans la stratégie sanitaire que nous avons choisie", a déclaré Christopher Gygès, à l'occasion de la conférence de presse quotidienne sur la crise.

Après être restée un an exempte de Covid-19, la Nouvelle-Calédonie a recensé le 7 mars ses 9 premiers cas de la maladie, hors quatorzaine, après une introduction du virus via la bulle sanitaire en place avec l'archipel voisin de Wallis et Futuna.

Lundi, la Nouvelle-Calédonie comptait en tout 23 cas de Covid-19 hors quatorzaine, dont la quasi-totalité sont des personnes récemment rentrées de Wallis et Futuna ou ayant été en contact avec celles-ci. Aucun patient n'est en réanimation.

Un confinement, avec établissements scolaires fermés, est entré en vigueur pour deux semaines le 9 mars, selon une stratégie "zéro-Covid" s'inspirant de celles appliquées dans les deux grands pays de la région, l'Australie et la Nouvelle-Zélande.

Depuis un an, une quatorzaine obligatoire dans des hôtels réquisitionnés est imposée à tout arrivant en Nouvelle-Calédonie, qui ne peut en sortir qu'après 2 tests PCR négatifs. Environ 70 cas de Covid-19 ont été dépistés dans le cadre de ce sas sanitaire depuis mars 2020.

"Une accélération considérable de la campagne de vaccination" est menée en parallle par le gouvernement calédonien, dont l'objectif est d'atteindre prochainement 2.000 vaccinations quatodiennes.

A ce jour sur les quelque 270.000 habitants, 11.104 ont reçu une première dose et 3.355 ont eu les deux.

Distant de 1.800 kilomètres, l'archipel de Wallis et Futuna, vers lequel les autorités calédoniennes vont envoyer tentes, tests et matériel sanitaire cette semaine, connait une progression de l'épidémie plus inquiétante.

Le premier patient testé positif le 6 mars, qui n'est pas le "patient zéro", se trouve en réanimation à Nouméa et le nombre de malades y atteignait dimanche soir 178 pour environ 11.500 habitants.

Le ministre des outre-mer, Sébastien Lecornu, a annoncé la semaine dernière l'envoi de renforts sanitaires et de 18.000 doses de vaccin à Wallis et Futuna, territoire français le plus éloigné de la Métropole.

Ça peut vous interesser

Ailleurs sur le web

Vos réactions

Portrait de Leon48Leon
16/mars/2021 - 09h18 - depuis l'application mobile

L’Europe du Nord supprime ce vaccin notre gouvernement non puis les États-Unis le suppriment et notre gouvernement suit ??? C’est qui le patron !

Portrait de Gregeagle
16/mars/2021 - 07h12

Les gens sont idiots. 

Une première historique pour un vaccin créé aussi vite.

Et le pire,les gens font confiance aux politiciens qui nous ment depuis des siècles. 

Arrêtez de regarder la télévision et vous allez découvrir un nouveau monde.

Réfléchir par sois même. 

 

Portrait de caloudoudou
15/mars/2021 - 23h14
Mw13 a écrit :

Attention Morandini !

"La Norvège annonce ce soir la mort par hémorragie cérébrale d’une soignante de moins de 50 ans hospitalisée après avoir reçu une injection d’une dose d’AstraZeneca. Jusqu’ici aucun lien n’a été établi entre le vaccin et son décès."

 

Et dans le titre de la page vous indique clairement le décès sans plus.. vous avez un rôle important et la avec un titre comme ça vous donnez clairement le sentiment que le vaccin est extrêmement dangereux... Surtout que la partie cité est en rouge... Sauf la partie qui indique qu'il n'y a pas de liens....

 

Donc demain je me fais vacciner je prend le scooter je tombe/meurt.... C'est la faute du vaccin ?

Attention un peu de sérieux par les médias... Aujourd'hui une info même fausse est considéré comme vrai ! Je ne dis pas qu'elle n'est pas morte je dis juste qu'on fait volonterement trop vite des rapprochements dangereux dans les médias. J'espère qu'on rendre compte un jour du rôle des médias... Aujourd'hui on a la chance d'avoir des vaccins.. pourquoi chercher constament le côté négatif chez les médias ? C'est quoi votre but ?

tout a fait d accord

Portrait de caloudoudou
15/mars/2021 - 22h57

je suis vaccinée avec l astra zenneca et je vais très bien. comme je suis de la génération annee 60 j ai été vaccinée contre la variole et la je peux vous dire que j ai été malade ... fièvre fatigue douleurs musculaires couchée 3 jours j ai cru que je ne m en remettrais alors.... tous les anglais sont vaccines avec ce vaccin 22 millions et combien ont eu des symptômes même mon mari vacciné contre la grippe l a eu 15 jours couché fièvre et très fatigue

Portrait de dakota
15/mars/2021 - 20h32
swatss a écrit :

Plaît-il ?

manque d'argumentation ? Mais mon brave pour avancer des contres arguments faut déjà que la parti adverse en avance qu'il y a échange et non le cynisme que vous faite preuve au quotidien avec les personnes en désaccord avec vous.

Plusieurs foi giflé ? Mais laissez moi rire .

Réduit à me justifier ? Mais ou ? Quand ? Comment ?

Mais bien sur , je me doit de m'incliner devant vous , vous du haut de votre intelligentsia suprême vous n'avez que dédain envers ceux qui ne pense pas comme vous.

Que dire de plus ? Rien , juste avoir de la compassion  pour vous et vos acolytes.

"du haut de votre intelligentsia suprême"

 

Cekoidon ???? smiley

Portrait de hummerH2
15/mars/2021 - 19h01
ΙΧΘΥΣ a écrit :

Une embolie pulmonaire  un pet de travers ?C’est une urgence vitale.

Et puis on a du recul sur l’injection de la seconde dose ?  Combien de gens qui ont bien supporté la première dose  vont développer un problème en se prenant la seconde couche ?

Il faut avouer que nombreux sont les médicaments et autres vaccins pouvant entrainer des allergies foudroyantes ou des effets secondaires graves.

J'ai vu, par exemple, il y a quelques années, ma mère faire un choc anaphylactique dans les minutes qui ont suivi une simple prise d'un comprimé contenant de la pénicilline.

Le SAMU est venu la chercher pour la conduire aux urgences !

Elle est loin d’être un cas isolé , et pourtant, dieu sait si la pénicilline à été et est même toujours massivement utilisé à travers le monde depuis des lustres, et considéré comme "sans risques".

smiley

Portrait de Jilou1994
15/mars/2021 - 18h39

A chacun en son âme et conscience comme dit la formule consacrée de faire le bon choix suivant les temps et circonstances et d'en assumer toutes les conséquences agréables ou désagréables. Et comme chaque personne est un cas individuel avec des caractéristiques personnalisées, il est bon de ne pas critiquer celui qui fait le choix pour lui ou sa famille de se faire vacciner ou pas.

Comme je suis casanier je peux attendre de voir ce qu'il va se passer, par contre pour une partie de ma famille qui prévoit de voyager en Asie, il semble préférable qu'elle soit vaccinée, en partie pour leur santé par rapport au bénéfices/risques mais aussi pour ne pas agiter inutilement les autres. Bonjour ! Bonjour ! Vous êtes vaccinés ? Oui ! Vous avez votre passeport vaccinal ? Oui bien sûr ! C'est bon passez ! Merci ! Ce n'est pas de gaieté de cœur de se faire vacciner et il a un risque de mort puisque qu'à chaque pas dans la vie il y a un danger, mais bon, il faut savoir prendre des risques pour jouer collectif. Et puis l'action, vaut mieux que l'inaction car sans elle on ne peut même pas subvenir à nos besoins basiques. smiley

 Et comme je le répète régulièrement Dieu a toujours raison puisqu'Il connait tout du passé, du présent et du futur et que son intelligence est infinie, alors le plus simple est de l'interroger sincèrement Lui qui est dans le cœur de chacun, et certainement Il suggérera à chacun d'entre nous un choix personnalisé.

Et même s'Il nous suggère de se faire vacciner et qu'à la fin on meurt alors cela sera Sa volonté pour que nous nous réincarnions dans une autre vie pour y vivre une autre histoire pour y jouer un autre rôle.

Et oui personne ne meurt, nous ne faisons que quitter un corps temporaire pour en prendre un autre jusqu'à notre parfaite maturité spirituelle. Ce qui nait doit mourir, telle est la destinée du corps matériel, alors à quoi bon le pleurer même si nous ne croyons pas en l'éternité de l'âme ? 

 
Portrait de hamilton
15/mars/2021 - 18h30
ago47 a écrit :

...... les personnes qui récrivent l'histoire après lecture du livre...

Ils l'ont au moins lu, eux.smiley

smileysmiley

Portrait de hummerH2
15/mars/2021 - 17h57
Gilou28 a écrit :

exactement et après  qu'est ce qu'il fait ?

Il fera ce que lui dit de faire Merkel et l' Union Européenne !

Cette union européenne qui nous a montré toute sa compétence dans la gestion de la commande de ces vaccins, c'est à dire une catastrophe !

La même union européenne qui pour des raisons politiques  a préféré  ignorer les vaccins russes ou chinois.

Heureusement, le salut viendra peut-être des entreprises privées, pas de ces gouvernements à la botte de l'Europe.

Le Fonds souverain russe qui gère la commercialisation du vaccin russe  a annoncé hier que des accords de production du vaccin Spoutnik avaient été trouvés avec des sociétés privées d'Italie, d'Espagne, de France et d'Allemagne", dans l'attente de son homologation dans l'UE.

La revue Lancet a publié plusieurs articles démontrant la grande efficacité de ce vaccin, reste juste à espérer que son homologation ne soit pas retardée pour des raisons politiques.

Portrait de Azrael68
15/mars/2021 - 17h03 - depuis l'application mobile

Encore une faute grave de ce gouvernement ! On va en attendre combien encore avant de le virer ? Dans une entreprise privé, après plusieurs fautes graves c’est dehors ! Je comprends pas comment Macron et toutes sa bande d’incapables sont encore ! Il faudrait le destituer purement et simplement !!

Portrait de jarod.26
15/mars/2021 - 17h02

castex dit oui, macron dit non à l'astrazeneca 

Portrait de ced101
15/mars/2021 - 13h04
Merlinot49 a écrit :

Pourquoi attendre à chaque fois la toute dernière limite pour agir? 

peut etre parce qu'on ne peux pas laisser les magasins sous perfusion d'argent public indéfiniment

 

Portrait de Nerfertiti
15/mars/2021 - 12h20
VNBis a écrit :

C'est vrai qu'entre 391 et 400 la différence est énorme smiley

S'ils pouvaient en profiter pour confiner Castex, Salomon, Véran et tous les autres tartuffes qu'est-ce que ça nous ferait du bien !

Tout à fait !

Les confiner et surtout le Jeudi smiley

Portrait de Partisant
15/mars/2021 - 09h12

confiner = destruction d'emploi = chômage donc logique que le gouvernement fasse tout pour l'éviter. Ca coute une fortune à la France.