11/12/2020 08:01

Islam : Menacée de mort, Mila affirme avoir été exclue de son nouveau lycée après avoir dévoilé le nom de son établissement dans une vidéo - Son père évoque "une nouvelle lâcheté" dans une lettre ouverte

Mila, jeune Iséroise de 17 ans, qui en janvier 2020, avait publié une vidéo devenue virale dans laquelle elle proférait de virulentes critiques sur l'islam, a été exclue de son lycée après avoir révélé le nom de son nouvel établissement. En janvier dernier, l'adolescente avait été contrainte de quitter son lycée en raison des menaces de mort dont elle était la cible. La lycéenne avait alors rejoint en février un établissement militaire dans lequel elle se trouvait jusqu'à aujourd'hui.

Mais selon les informations du Point, corroborées depuis par franceinfo et France Bleu Isère, le colonel qui dirige cet établissement a décidé d’exclure Mila en raison d’un «live» avec des amis sur les réseaux sociaux et au cours duquel elle a cité le nom de l'internat où elle vivait

Une décision qu'a déploré son avocat Richard Malka et, surtout, le père de la lycéenne. «On s'est débarrassé de Mila au premier prétexte trouvé […]. Si même l'armée ne peut pas la protéger et lui permettre de poursuivre sa scolarité, que pouvons-nous faire, nous, ses parents ? Ce constat est pour nous un film d'horreur», explique-t-il dans une lettre ouverte publiée dans Le Point et dans laquelle il s’adresse «aux lâches».

"Mila n’a pas été exclue. Il a été proposé aux parents de Mila qu’elle poursuive, pour un temps, son enseignement à distance dans un lieu sûr, le temps d’un apaisement de la situation sécuritaire", a fait savoir le ministère des Armées ce jeudi dans un communiqué.

"Elle reste une élève de l’établissement", militaire. Le ministère précise que Mila avait été accueillie au sein du lycée militaire à la demande de l’Education nationale où elle a été "protégée depuis, en toute discrétion".

Mais en révélant l'emplacement de l'établissement sur les réseaux sociaux l'adolescente aurait remis en cause cette protection : "la discrétion quant à l’établissement en question n’est malheureusement plus assurée depuis peu. Son maintien au sein de l’établissement lui fait courir un risque que l’on ne peut pas accepter, ni pour elle, ni pour les 750 élèves", justifie le ministère des Armées.

"Nous pensons à elle et sommes à ses côtés dans l’épreuve qu’elle traverse. Mila a d’ailleurs exprimé toute sa reconnaissance auprès de l’institution militaire qui lui a tendu la main. Son encadrement, militaire et civil, a constamment été attentif à sa situation", conclut le communiqué.

Mila se retrouve donc aujourd'hui de nouveau sans lycée. L'Iséroise devrait faire cours à la maison en suivant les enseignements du Cned en attendant une éventuelle autre solution.

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Vos réactions

Portrait de popeye55
11/décembre/2020 - 23h47

Mais quand est-ce qu'on va mettre tous ces fouteurs de m..er..de dehors ?

Portrait de Harriet
11/décembre/2020 - 20h08
Lolek et Bolek a écrit :

Dernière info, elle vient de retrouver un établissement,  au dernière nouvelle il s'agit d'un hôpital psychiatrique..Shutter Island est le nom qui a été attribué,  Milla peut enfin reprendre les réseaux sociaux !

smiley  Excellent !!! smiley

Portrait de JP67
11/décembre/2020 - 13h41

on dit souvent que les chiens ne font pas des chats  !

on vois bien la bétise de cette fille a son comportement 

mais quand on vois celui de son père c'est logique

la connerie est héréditaire !

Portrait de lucieat
11/décembre/2020 - 11h17

Elle le fait exprès ou quoi? elle devrait avoir pris du plomb dans la tête et voilà qu'elle remet ça au risque de mettre en danger d'autres personnes. Elle devrait être interdite de réseaux sociaux, on y trouve de tout la dedans, les jeunes ne se rendent pas compte que ce qu'ils y mettent se voit partout et il y a tellement de crétins dans ce monde ...les parents n'ont pas su lui remettre les pendules à l'heure, elle les met en danger eux aussi et sa fratrie, ils ont déjà du la changer d'école, déménager, que faut il encore pour qu'elle se tienne tranquille. Ce serait ma fille , elle m'aurait entendue !!!

Portrait de mikapat
11/décembre/2020 - 10h10

 Le lycée a certainement voulu protéger tous les autres étudiants en excluant Mila « momentanément ». Il serait arrivé n’importe quoi dans l’établissement, on leur aurait aussi reproché. Certes, elle n’a que 17 ans, si cela peut être un commencement d’excuse.  Il faut tout de même  penser à toutes les autres  personnes  de ce lycée.

Portrait de sNow
11/décembre/2020 - 09h52 - depuis l'application mobile

Quand on voit que Macron dénonce des contrôles au faciès...... tu veux faire quoi après ????
Dès que tu fais quoi que ce soit, y a toujours une association ou plusieurs pour te traiter de raciste !!

Portrait de tameroche
11/décembre/2020 - 09h43

y'a encore des lycée pour accepter une tarée comme cette fille ? elle est pommé et perdu , le probleme vient de ses parents qui devrait lui interdire les reseaux sociaux 

Portrait de lie.l
11/décembre/2020 - 08h44

Avec tout le respect que j'ai pour la laïcité, le droit de blasphème et Me Malka, quand il n'y a que 2 neurones... je crois qu'il faut passer à autre chose. A ce niveau de bêtise, c'est la sélection naturelle.