30/01/2020 11:01

Le Parlement s’apprête à adopter définitivement aujourd'hui le projet de loi antigaspillage après un accord entre députés et sénateurs

Le Parlement s’apprête à adopter définitivement jeudi le projet de loi antigaspillage après un accord entre députés et sénateurs, ces derniers ayant bataillé ferme pour faire entendre la voix des collectivités, hostiles à la consigne pour les bouteilles en plastique. Le texte, qui a fait l’objet d’un accord voté à l’unanimité entre députés et sénateurs, a déjà été approuvé par l’Assemblée nationale la semaine dernière.

Présenté comme un marqueur environnemental de l’acte II du quinquennat, il prévoit une série de mesures concrètes pour lutter contre le gaspillage, dont l’interdiction, pour les grandes surfaces ou les plateformes en ligne, de détruire leurs invendus non alimentaires, notamment les produits d’hygiène et de textile, dès 2022. Contre l’obsolescence programmée, notamment dans l’électronique, le texte crée en outre un «indice de réparabilité» qui précisera si un produit est aisé à réparer, et veut faciliter l’accès aux pièces détachées.

«Nous devons +écologiser+ la vie quotidienne», a insisté Mme Poirson la semaine dernière devant les députés, en égrenant des dispositions du projet de loi comme le développement du «vrac» dans les supermarchés ou «la suppression» des contenants en plastique dans les fast-food pour les repas sur place à l’horizon 2023.

Le texte crée aussi de nouvelles filières pollueur-payeur, notamment dans le bâtiment pour éviter les dépôts sauvages. «C’est la première fois qu’on trouve une solution technique et financière pour régler le problème des décharges sauvages», souligne-t-on de source gouvernementale.

Mais l’image de ce projet de loi a été brouillée par le conflit opposant le gouvernement aux professionnels du recyclage et aux associations de collectivités, sur la consigne pour recyclage des bouteilles en plastique.

Ça peut vous interesser

Ailleurs sur le web

Vos réactions