Boualem Sansal Une fois de plus CNews était un des sujets de discussion, hier soir sur le service public, et cette fois c'est France 2 avec "Quelle époque" qui a lancé la charge violente contre les journalistes de la chaîne. Seul, Bernard de la Villardière présent en plateau a osé s'élever contre le discours anti-Bolloré sur le plateau de la chaîne.
Sans surprise, Laurence Bloch qui a été patronne de France Inter pendant plusieurs années a ouvert les hostilités :
"Je crois que le service public est attaqué par un groupe politique, médiatique, idéologique, qui fait beaucoup de vacarme, qui a assez peu de scrupules, qui a beaucoup de ressources et qui a des incarnations formidables. Je ne les nommerais pas, mais il y a des incarnations formidables et qui n'a pas beaucoup de scrupules.
Je pense qu'en face, on a un audiovisuel public qui est plus scrupuleux, qui essaie de donner la complexité du monde, de la restituer, mais qui ne sait pas dire, qui ne sait pas communiquer, qui ne sait pas dire aux citoyens de ce pays combien il prend soin d'eux, combien, quelque part, c'est important qu'un citoyen sache ce qui se passe dans le monde, qu'un citoyen profite d'émissions géopolitiques, économiques, historiques, et que quand on a ces repères-là, on est plus solide dans le monde."
Selon Christine Ockrent, qui se félicite de travailler sur France Culture, qu'elle nomme "un des fleurons du service public" (en recul de 0,4 points sur un an selon le dernier sondage Médiamétrie sur septembre/octobre 2025) :
"J'estime que les attaques dont l'audiovisuel public et la cible sont d'autant plus absurdes qu'elles sont faites par des gens qui sont la négation même de nos métiers, à mon avis. C'est-à-dire qu'il suffirait plutôt que de les accabler d'adjectifs, de faire la liste quotidienne de toutes les erreurs, de toutes les falsifications des faits, de toute la désinformation qu'ils déversent.
Ça, ça devrait être, à mon avis, notre réponse."
Bernard de la Villardière a osé prendre la parole, face à cette charge contre les médias privés, et il a exprimé sa pensée sur le plateau de France 2 :
"Je dois dire que moi, je suis plutôt d'une sensibilité de droite, centre droit, libérale et j'ai beaucoup souffert d'avoir des médias en général en France qui étaient plutôt, me semble-t-il, orientés à gauche y compris Radio France.Et donc je suis ravi que le groupe Bolloré puisse lancer le JD News, C-News, etc., qui ont des qualités et des défauts, mais tout comme France Inter ou Radio France ou la télévision publique.
France Télé fait des sujets sur C-News et dénonce le groupe Bolloré comme un groupe fasciste, d'extrême droite, etc. Moi, je déteste l'excommunication et l'esprit partisan. Et je crois que malheureusement, l'esprit partisan, il est aussi beaucoup à gauche et dans l'audiovisuel public."
Pourquoi l'audiovisuel public est-il autant attaqué à notre époque ? Début de réponse avec @LaurenceBloch, Christine @Ockrent et @BdLVillardiere.#QuelleEpoque @FranceTV @LeaSalame pic.twitter.com/b9ksLcbI4h
— Quelle Époque! (@QuelleEpoqueOff) November 23, 2025
Vos réactions
Les Français n'en peuvent plus de ces socialistes qui reniflent leurs pets avec de l'argent public.
Quelle argumentation faible ! "France Inter trop à gauche c'est de l'idéologie, si la gauche avait autant d'électeurs que France Inter d'auditeurs ..." la phrase n'est même pas finie car elle croit avoir sorti l'argument imparable qui ne mérite même pas d'être complété. LOL
Combien de gens écoutent France Inter juste parce qu'il n'y a pas de pubs ? Leur propre argument pourrait aussi s'utiliser pour Cnews : si la chaîne est vue comme trop à droite, cela n'empêche pas que ses téléspectateurs puissent être aussi de gauche !
Et la question de relance totalement convenue de Léa Salamé, mais "à quoi sert l'audiovisuel public alors ?" ... L'entre-soi, les débats entre islamo-gauchistes, "est-ce qu'il faut un peu plus de socialisme, ou un peu moins d'islamisme ?"
1min30 et c'est déjà difficile de regarder plus.
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