
Les Bleues ont été éliminées par les Etats-Unis hier soir en quart de finale à Paris (2-1) et disent adieu à une Coupe du monde qui devait enfin mettre en pleine lumière le football féminin en France. Les championnes du monde en titre américaines, portées par une excellente Megan Rapinoe, auteure d'un doublé, affronteront l'Angleterre en demi-finale mardi soir (21h00) à Lyon.
La réduction du score de Wendie Renard et l'ambiance survoltée du Parc des Princes en fin de match n'auront pas suffi. Malgré leurs ambitions "à la maison" - atteindre la finale du 7 juillet à Lyon - les Bleues n'ont pas su résister aux N.1 mondiales, triples championnes du monde (1991, 1999, 2015) et quadruples médaillées d'or aux Jeux Olympiques (1996, 2004, 2008, 2012).
Au sortir de la pelouse du Parc des Princes, les visages sont fermés. De la colère pour certaines, de la tristesse dans le regard des autres. Les Françaises se sont faites sortir en quart de finale de leur Mondial par les Américaines (1-2). Elles ne joueront pas cette finale à domicile tant attendue.
Wendie Renard : « C’est rageant. Sur le premier but on était prévenues. Il ne nous a pas manqué grand-chose. Il aurait pu y avoir un penalty. Il y avait la place pour autre chose. Les États-Unis, on connaît leur jeu, de la puissance sur les côtés, des centres, ça coupe. C’est bien fait et efficace. Nous, on a été moins bonnes dans le dernier geste. On dit merci aux supporters, ils ont été magnifiques. J’espère que cette Coupe du monde aura changé pas mal de mentalités. »
Eugénie Le Sommer : « Ce que je garde de ce mondial, c’est d’avoir vu cet engouement du public derrière nous. Il a été derrière nous du début à la fin. Je suis fière d’avoir montré que le foot peut se jouer avec des filles en France. Mais il faut que derrière, ça avance, mettre les moyens. »
Valérie Gauvin : « On est très déçues. On pensait faire beaucoup mieux que ça. Ca n’a pas été comme on souhaitait mais on n’a pas lâché, jusqu’au bout. On n’a pas peut-être pas été assez pointues sur certains détails. »
Amandine Henry : « Il y a de la déception, de la frustration. Pas grand-chose de positif. Ce sera aux futures générations de continuer le travail pour gagner les trophées. On perd sur des détails, le physique l’a emporté sur la technique. Le premier but nous a fait douter. »
C'est un échec pour la sélectionneuse Corinne Diacre qui avait été recrutée en août 2017 pour enfin créer le déclic, après une série de désillusions et quatre éliminations coup sur coup en quarts de finale des grands tournois. Elle fait moins bien que lors du Mondial-2011 en Allemagne où Bruno Bini et ses joueuses s'étaient hissés jusqu'en demi-finale, perdue contre les... Etats-Unis 3-1.
Vos réactions
Honnêtement, le foot féminin est tout de même beaucoup moins bon que le masculin.
Normal que les françaises ont perdues, en face, il y avait un homme sur le terrain et qui a marqué les deux buts : la lesbienne hommasse Megan Rapinoe qui n'a pas chanté d'ailleurs l'hymne national américaine pour protesté contre la politique de trump! quant aux bleues ben elles ont joué comme des pieds ou comme des bleus (débutants)!

le grand perdant sera aussi tf1 , car à mon avis la coupe féminine , plus personne ne regardera les autres matchs, moi y compris!
par contre dans la connerie, toi, tu es un champion !
rarement vu autant de connerie , de méchanceté et de misogynie dans aussi peu de phrases !
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