10/07/2016 09:41

Un syndicat de journalistes s'inquiète de la situation au quotidien La Marseillaise

Le Syndicat national des journalistes (SNJ) du quotidien La Marseillaise a fait état dans un communiqué de "la situation financière opaque et alarmante (du journal), les conditions de travail précaires et le non-respect persistant du droit du travail".

"Il n'y a pas de situation alarmante, inquiétante", a réagi Fabrice Leconte président délégué des éditions Les Fédérés et directeur général du journal.

Le SNJ du quotidien régional indique avoir mis en demeure "en vain" en mars, puis en juin "la direction de se conformer au code du travail, au code de la propriété intellectuelle et au code général des impôts", après avoir constaté "18 irrégularités" concernant notamment les salaires, statuts, indices, primes d'ancienneté, rémunération du travail de nuit ou plan de formation.

Le SNJ a informé avoir saisi la direction régionale des entreprises,de la concurrence, de la consommation du travail et de l'emploi (Direccte). M. Leconte a estimé pour sa part que le syndicat "n'est pas représentatif de l'entreprise".

"C'est un journal qui a failli disparaître il y a un an et demi, on a construit un plan de reprise accepté à l'unanimité par le comité d'entreprise malgré la lourdeur du plan social. Le titre reste dans une situation difficile, compliquée", a déclaré M. Leconte.

Le quotidien, engagé à gauche depuis sa création en 1943 et présent dans six départements du sud avec trois éditions, avait été repris en avril 2015 par les éditions des Fédérés, dirigées par Pierre Dharréville, qui est aussi le secrétaire départemental du PC, après avoir été placé en redressement judiciaire. 117 emplois ont été sauvés, 91 supprimés.

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Portrait de Gallus
27/juillet/2016 - 00h27
Qu'il se rassure ce n'est pas le seul quotidien à être dans la même situation