15/04/2015 10:21

Nicolas Sarkozy devra démissionner de la présidence de l'UMP s'il est candidat à la primaire du parti

Nicolas Sarkozy devra démissionner de la présidence de l’UMP avant le 21 septembre 2016, date à laquelle la liste des candidats à la primaire de sa famille politique sera rendue publique, a-t-on appris mardi auprès de l’UMP.

La Commission des nouveaux statuts de l’UMP, de nouveau réunie mardi sous la conduite de sa présidente Nathalie Kosciusko-Morizet, se réunira à nouveau le 5 mai - ce devrait être la dernière fois avant le congrès du 30 mai - pour apporter les dernières touches à ces statuts.

Le congrès se tiendra à la Grande Halle de la Villette à Paris.

L’UMP prendra ce jour-là un nouveau nom, Les Républicains, selon des sources concordantes à l’UMP.

Tout membre de la direction de l’UMP se déclarant candidat à la primaire en vue de la présidentielle de 2017 (le 9 septembre 2016 au plus tard) devra démissionner, ouvrant «deux périodes d’interim», a indiqué NKM lors d’un point presse à l’issue de la réunion de la commission. La première est celle de la primaire, du début de la campagne à l’élection du candidat.

«Le parti sera alors dirigé soit par un collectif, soit par plusieurs personnalités suivant un ordre établi à l’avance», a-t-elle affirmé. Le deuxième interim se déroulera de l’élection du candidat aux législatives suivantes, en juin 2017.

«A l’unanimité, la Commission a décidé que le candidat élu prendrait la main sur le parti. Il pourra le diriger lui-même ou désigner un collège» pour assurer cette tâche, selon NKM.

Autre innovation de la commission des statuts : la composition du Bureau politique, qui passera d’une soixantaine de membres à environ 80 membres.

Une partie d’entre eux sera élue par le congrès, au scrutin proportionnel et sur des listes paritaires (listes «chabada», un homme, une femme...). Les autres sont membres de droit (ancien présidents de la République et du parti, anciens Premiers ministres, présidents de l’Assemblée et du Sénat en activité, etc.), représentants des jeunes Républicains, des fédérations professionnelles, auxquels s’adjoindra un collège d’élus non parlementaires.

Innovation majeure, la commission a également décidé que les présidents de fédérations (ex-présidents des comités départementaux), les délégués de circonscription, les comités de circonscription et les conseillers nationaux seraient élus au suffrage universel des adhérents.

En revanche, les secrétaires départementaux devraient être nommés directement par le président du parti. Ce dernier point, toutefois, fait débat et devrait être soumis à la réunion du 5 mai.

Enfin, la commission doit encore décider de la date des élections internes dans le parti : avant ou après l’été prochain.

Pour l’instant, sont officiellement candidats à la primaire François Fillon, Alain Juppé, Xavier Bertrand et Christian Estrosi.

Bruno Le Maire dira «début 2016» s’il présente sa candidature. Nicolas Sarkozy devrait annoncer la sienne par la suite, selon toute probabilité.

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Vos réactions

Portrait de Timeo
15/avril/2015 - 19h06 - depuis l'application mobile

C'est amusant de lire les commentaires des anti-Sarko qui ont d'ailleurs voter pour le pire président politique de France en 2012. Ah la frustration! La jalousie! Même plus besoin de commenter l'amateurisme de votre président, même les présidents étrangers s'en chargent.