Le bac 2014 a débuté avec la philo, perturbé par la grève des cheminots

L'épreuve emblématique de philosophie a donné lundi le coup d'envoi du baccalauréat, qui risque d'être perturbé par la grève des cheminots, la SNCF ayant toutefois mis en place un dispositif pour permettre aux lycéens d'arriver à l'heure.

Près de 687.000 lycéens attaquent un marathon de six jours d'épreuves écrites pour décrocher leur diplôme.

Les élèves des trois séries du baccalauréat général, S (scientifique) ES (économique et social) et L (littéraire) ont ouvert le bal dès 08H00 avec la prestigieuse épreuve de philosophie.

A 09H30, les candidats au bac professionnel commencent l'épreuve de français. Dans l'après-midi, ce sera au tour des candidats au bac technologique de disserter en philo.

Portant des gilets rouges marqués "SNCF Assistance-Exams", 16 "gilets rouge" assistent lycéens et étudiants à la gare RER de Juvisy, en région parisienne, mais, vers 07H00, des étudiants ou des lycéens sont arrivés très en avance pour être à l'heure à l'épreuve de 09H30.

C'est le cas de Thibault, 17 ans, en short et T-shirt, et Alexandre, 18 ans, en jean, qui passent leur bac pro. Ils se sont levés "1h15 plus tôt". "On pouvait nous emmener, mais sur la route, c'est bouché aussi", disent-ils.

"Mes parents se sont levés une heure plus tôt pour m'emmener et être sûrs de pouvoir prendre le seul train qui passait pour aller au travail", dit Aurélie, 17 ans, devant le lycée de Combourg (Ille-et-Vilaine), un livre d'annales en mains.

A Nancy, les grilles du lycée général Henri-Poincaré se sont ouvertes vers 07H40. Manon et Hubert, qui habitent à Lunéville, à une trentaine de kilomètres de Nancy, et qui prennent d'ordinaire le train, ont préféré dormir chez des amis à Nancy. "On ne voulait pas être pris de court, ça faisait un stress supplémentaire", expliquent-ils.

Devant le lycée privé Stanislas à Paris (6e), on croise des élèves "pas du tout stressés". Plus que le bac, ils visent la mention. Mention "bien ou très bien" pour Alexandra, 17ans, pour qui le bac "c'est pas grand-chose, je suis sûre de l'avoir".