
Les indépendantistes du FLNKS (Front de libération nationale kanak socialiste), mouvement indépendantiste de Nouvelle-Calédonie, ont annoncé cette nuit rejeter l'accord de Bougival, signé mi-juillet avec l’État français. La décision a été prise lors d’un congrès extraordinaire du mouvement samedi et confirmée mercredi lors d’une conférence de presse à Nouméa.
Le FLNKS «rejette formellement le projet d’accord de Bougival, en raison de son incompatibilité avec les fondements et acquis de notre lutte», a indiqué Dominique Fochi, secrétaire général de l’Union calédonienne et membre du bureau politique du FLNKS.
Le texte, négocié en région parisienne, prévoit notamment la création d’un «État de Nouvelle-Calédonie» inscrit dans la Constitution de la République française et d’une nationalité calédonienne, ainsi que la possibilité de transférer des compétences régaliennes (monnaie, justice, police).
Mais bien que qualifié d’«historique» par les loyalistes, il a aussitôt suscité une levée de boucliers du côté des militants indépendantistes, car il ne prévoit pas de nouveau référendum sur l’indépendance.
«Bougival est derrière nous», a affirmé Marie-Pierre Goyetche (Parti travailliste), également membre du bureau politique, «c’est un rejet en bloc, nous ne participerons pas au comité de rédaction» proposé par le ministre des Outre-mer. «Nous lançons un appel pacifique à nos forces vives pour dire stop à l’État s’il entend passer en force», a-t-elle ajouté.
La mobilisation du camp indépendantiste contre ce projet avait dégénéré en émeutes le 13 mai 2024, entraînant des mois d’affrontements qui ont fait 14 morts et plusieurs milliards d’euros de dégâts.
Sans attendre l’officialisation de ce rejet,
Manuel Valls avait annoncé dimanche se rendre «la semaine du 18 août» en Nouvelle-Calédonie pour tenter de sauver l’accord, qu’il présente comme «un compromis historique, fruit de mois de travail (...) avec toutes les délégations, y compris celle du FLNKS».
— Suport Internacional Kanaky (@KanakySuport) August 13, 2025
Veuillez trouver ci-dessous la motion du qui s’est réuni samedi 9 août 2025
À la tribu de Nepa – Commune du Mont-Dore – aire Djubéa-Kapumë.#AccordDeKanaky #RejetAccordDeBougival @FlnksOfficiel pic.twitter.com/OABWmr4cbg
Vos réactions
Oui à l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie. Aucune sympathie pour les Kanaks, peuple figé dans un autre âge. Pas un centime ne doit être investi dans cette île. Ils s’y sont installés les premiers ? Qu’ils voient maintenant ce que leur apporteront les Chinois et les Russes. Coupons tout lien
L'usine à gaz de Macron a du plomb dans l'aile !
La différence est que la France a proposé par referendum, 4 fois l'indépendance aux populations de Nouvelle Calédonie
1987 : NON à 98%
2018 : NON à 56%
2020 : NON à 53%
2021 : NON à 96% (boycotté par les indepdandistes car ils avaient compris qu'ils allaient le perdre)
(le rsa, la sécurité sociale et les soins gratuits, les allocations chômage ... ils ne veulent pas les perdre)
Ce genre de population merdique a bien compris comment ça fonctionne. Du ouin ouin en permanence mais dès qu'il s'agit de ne plus vivre aux crochets de Nicolas, c'est un grand NON.
Il faut se débarrasser de ces dom tom inutiles et ruineux.
quand les colons sont électeurs ....
Le collège électoral était gelé.
Pour pouvoir voter il fallait s'être installé il y a plus de 30 ans (avant 31 décembre 94), ce qui excluait presque tous les retraités (il n'y a pas de colonies en N-C) venus de la France continentale.
le France....un pays encore colonisateur
La différence est que la France a proposé par referendum, 4 fois l'indépendance aux populations de Nouvelle Calédonie
1987 : NON à 98%
2018 : NON à 56%
2020 : NON à 53%
2021 : NON à 96% (boycotté par les indepdandistes car ils avaient compris qu'ils allaient le perdre)
(le rsa, la sécurité sociale et les soins gratuits, les allocations chômage ... ils ne veulent pas les perdre)
S'ils renonçaient à l'indépendance les élus du FLNKS ne percevraient plus leur rente car il ne seraient plus élus
(ils ont des élus au gouvernement, au congrès, dans les assemblées de province, dans les communes...)
Ainsi en Ecosse comme au Québec, l'abandon de la recherche de l'indépendance a vu s'effondrer ensuite les votes, et donc les sièges, pour les partis indépendantistes.
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