
Deux photographes de presse, dont une de l'AFP, ont été frappées par des policiers mercredi, et légèrement blessées, lors d'une manifestation anti-austérité à Athènes, ont indiqué des photographes couvrant le défilé. La journaliste de l'AFP, une photoreporter aguerrie qui n'a pas souhaité rendre public son nom de famille, a eu une incisive cassée et déchaussée par un policier qui l'a frappée au visage avec son bouclier anti-émeute, après qu'elle ait photographié un manifestant allongé sur le sol et battu par les forces de l'ordre.
"Je regardais et je photographiais un groupe de policiers en train de frapper en plein visage un manifestant immobilisé et à terre. Soudain, un des policiers s'est détaché du groupe, est venu directement vers moi et m'a frappée au visage avec son bouclier anti-émeute" a témoigné la photographe.
La deuxième agression a eu lieu sur la place Syntagma, en plein centre d'Athènes, où un photographe de l'agence ANA-EPA a indiqué qu'il avait "vu un policier anti-émeute poussant très violemment une photographe de presse qui a basculé en arrière". Celle-ci, injoignable, était soignée à l'hôpital mercredi soir.
Les deux journalistes étaient en train de couvrir une manifestation anti-austérité à l'appel des syndicats du secteur public, alors que le spectre du défaut de paiement se rapproche de la Grèce.
La direction de la police d'Athènes a indiqué avoir "ordonné une enquête après les dénonciations pour comportements violents de certains policiers contre une équipe de journalistes, de photo-reporters mercredi".
L'organisation Reporters sans frontières (RSF) avait condamné fin juin, dans un rapport spécialement dédié au sujet, les violences policières contre les journalistes en Grèce, estimant que les conditions de travail durant les manifestations anti-austérité s'apparentaient à celles de "zones de guerre".
Vos réactions
Franchement il faut arrêter,oui c'est vrai le sang fait faux et ça ressemble à une mise en scène mais on s'en fout de la photo le vrai sujet c'est que les photographes ne peuvent même plus faire leur taff tranquillement.
demain si c'était vous,vous diriez la même chose?
De plus c'est dingue que la police ouvre une enquête sur les photographes frappés mais pas sur les policiers qui défoncent les manifestants,ils en ont rien à faire.
En plus elle est bidon la photo , car je reconnais le tapis du Sofitel.
Ah ?? Mais à quoi a donc pu servir l'appareil alors ??
Pas de photos ?? On veux voir du sang qui gicle !! De la charpie !! des tripes à l'air !!
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