
Le journaliste Joseph Macé-Scaron, directeur adjoint de l'hebdomadaire Marianne et directeur du Magazine Littéraire, a dit mardi "reconnaître dix fois des emprunts" à un auteur américain dans son roman "Ticket d'entrée" (Grasset, 2011) mais "rejette le terme de plagiat".
"Il n'y a pas de malhonnêteté intellectuelle de ma part, ni de dissimulation. Je reconnais dix fois des emprunts au livre de Bill Bryson, qui n'étaient pas du tout cachés mais l'une des clés de ce roman, et je rejette le terme de plagiat", se défend Joseph Macé-Scaron.
"J'ai par exemple appelé le personnage Bill, du nom de l'auteur américain, je cite son livre page 83 comme +pétri d'humour+. Avant, en littérature, quand il y avait un clin d'oeil, on applaudissait, aujourd'hui on tombe à bras raccourcis sur l'auteur (...). Et les emprunts, cela devient un crime, un blasphème", ajoute-t-il.
"Le plagiat, c'est une accusation archétypale en littérature. On lance un soupçon et au fur et à mesure le point d'interrogation derrière ce terme tombe", regrette l'écrivain dont les sites "Acrimed" et "Arrêt sur images" ont publié lundi quatre exemples d'emprunts, quasiment mot pour mot, au livre de Bill Bryson, paru en France sous le titre "American rigolos : chroniques d'un grand pays (2003, Payot et Rivages).
"Après, les gens vont dire +Macé-Scaron égale PPDA+ (accusé de plagiat dans sa biographie d'Ernest Hemingway), or ce n'est pas du tout la même chose", affirme l'auteur.
"Cette prétendue découverte des emprunts, c'est aussi une manière de se payer quelqu'un qui a un succès littéraire et appartient à un média, Marianne, dont on dit qu'il est donneur de leçon", avance-t-il.
"La littérature ne s'écrit pas ex-nihilo, les auteurs se nourrissent les uns des autres et l'ont toujours fait. L'intertextualité, c'est un classique de la littérature, même si je n'ai pas la prétention de me mettre à la hauteur des grands auteurs. Il y a par exemple chez Montaigne 400 passages empruntés à Plutarque...", relève-t-il.
"Si on ne connaît pas un sujet, on invente ou on le prend dans d'autres textes. Moi, je ne connais rien à l'informatique et c'est pourquoi j'ai emprunté des passages des chroniques de Bill Bryson où il en était question", argumente l'auteur de "Ticket d'entrée", autobiographie à peine déguisée qui fait voyager le lecteur dans le Paris gay d'aujourd'hui et le monde de la presse.
Vos réactions
Moi aussi je lisais Marianne dans le temps...J'ai vite abandonné depuis que celui ci est devenu le magazine des bobos de gauche et du peuple élu...
on peux toujours recopier quelques lignes, mais jamais emprunter le style & le l'inspiration d'un auteur !!!
Excusez-moi, mais pour le coup, c'est "l'arroseur arrosé" !
en général j'aime plutôt bien JMS ,mais là.!!! qu'il se défende avec ce genre de déclaration ....wow.. ça me rapelle un peu Arthur.; (un tout autre niveau en effet)
Ce " monsieur" donneur de leçons ne manque pas de culot! S'en prendre sans cesse aux personnes ne pensant ( si l'on peut dire ) comme lui, et le voilà qui vient nous donner une histoire à dormir debout!
Chez Marianne il va falloir qu'il fasse le ménage
Le problème c'est qu'il ne l'avait pas dit pour son emprunt. Il me déçoit ce type , je le croyais honnête.
tres mauvais meme
ca leur arracherait la gueule de dire mea culpa de tps en tps???
Très décevant, venant de lui , il avait l'air intéressant et sortant du lot de la culture médiatico-parisianiste.
Dorénanavnt JMS-PPDA : même combat, encore un bouquin qui n'ira pas polluer ma bibliothèque.
dommage pour lui, car il est plutot bon - quelle erreur qui va le noircir pour quelques temps
il emprunte ??....il doit rendre quand ?
Que les acheteurs de son livre se méfient ....les passages incriminés s'autodétruiront dès qu'il les aura rendu !! :)
Et oui, on ne vole pas, on emprunte à loing terme. C'est différent.
C'est ce qu'il dit lui, ça fait mieux en le disant comme ça! Quel embobineur!
Cela devient une habitude de plagier... Les pseudos écrivains sont vraiment des escrocs... Au lieu de publier leurs livres, que les maisons d'éditions aillent à la pêche des vrais talents encore ignorés au lieu de faire la part belle à ces genres de personnages. Comment voulez vous que les livres se vendent si on se méfie de tout. On ne va pas cautionner un plagiat en achetant le livre d'un mec comme lui ou PPDA....
euh, sur un roman de plusieurs centaines de pages, dire que le roman est pompe pour quelques ligne empruntée pour rendre homage à une oeuvre, je trouve abusé de dire çà !!!
tout les auteurs, de livre s'inspirent les un les autre, les réalisateurs de films également, les dessinateurs !!!!!
avez vous lu le livre pour dire qu'il est pas bon ou plagié ??
seul la lecture des deux livres vous permettra de pouvoir juger.
et je ne dit pas çà pour forcer l'achat !!!! faites comme beaucoup de gens, allez dnas les rayos de la FNAC ou autre libraire, lisez assis sur une marche sans payer. c'est vrai c'est pas du vol çà non plus c'est un emprunt lol
ouais c sur que c pas comme les facho qui nourissent l amour et la joie
comment le mec s enfonce hahaha
un clin d oeuil c pas recopie comme un galerien au bahut
et si tu connais que dalle a linformaitque tu t rensegne ou t en parle pas c tout
pt1 les mec osent tout
Il a fait le CFPJ avec PPDA...
;)
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