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Mort en direct de Jean Pormanove - Le témoignage choc d'un ancien ami : "Ils le tenaient. C’était une proie facile. Des gens répondaient à sa place et lui disaient quoi dire" - Vidéo

Nicolas Frerot, 43 ans, militaire à la retraite, a côtoyé plusieurs années Raphaël Graven, alias Jean Pormanove, sur une base aérienne de Moselle. Il témoigne ce mati dans Le Parisien, et ces propos risquent de changer l'approche des enquêteurs, car c'est un homme avec des problèmes psychologiques, moteurs et sous emprise qu'il décrit à nos confrères :

"Il était très sympa et agréable. Mais pas le plus malin : il était très influençable. (..). C’était son côté gentil, niais…

Il était inapte à beaucoup de choses car il avait des problèmes moteurs. (...) 

Parfois, quand je lui parlais, je comprenais bien que quelqu’un d’autre répondait à sa place. Soit pour le protéger, soit pour le contrôler. Quand je lui disais « Ça va ? T’es en danger ? Il faut que tu sortes de ce groupe », j’avais des gens qui me répondaient à sa place : « Arrête de poser des questions, il est très bien avec nous ».

Pour moi, ils le tenaient d’une manière ou d’une autre. Je sais qu’il avait un contrat avec eux, qu’il ne pouvait pas partir parce qu’il n’avait plus d’argent. Et comme il était fortement dépensier, même s’il gagnait bien, ça devenait un cercle vicieux.

Dans plusieurs vidéos, on les entend dire : « Si tu t’en vas, tu feras quoi sans nous », c’est très malsain.

Dans une vidéo, on l’entend dire qu’il est d’accord de subir tout cela. Or, pour moi, c’est quelqu’un qui lui a dit de dire ça. « On lui a monté la tête. Et connaissant Raphaël, ce n’était pas difficile à faire. C’était une proie facile. »"

Raphaël Graven, connu en ligne sous les pseudos Jean Pormanove ou JP, est mort dans la nuit de dimanche à lundi à Contes, au nord de Nice, après plus de 12 jours de diffusion vidéo le montrant, au côté d'un autre homme surnommé Coudoux, violenté et humilié par deux partenaires connus sous les pseudos de NarutoVie et Safine.

L'ARCOM, mise en cause pour son inaction, malgré une alerte au mois de janvier dernier, a expliqué dans un communiqué avoir eu jusque-là une difficulté pour réguler Kick: l'absence de représentant de cette société australienne dans l'Union européenne. 

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