
C'est dans son édition d'aujourd'hui que Libération publie une lettre ouverte des responsables des programmes de France télévisions qui s'expriment quant aux projets de réforme de l’audiovisuel public.
Réunis au sein de la Société des responsables de programmes, ils ont rédigé une lettre dont voici quelques extraits:
"Nous, responsables de programmes de France Télévisions, tenons à faire entendre notre voix dans le tumulte qui entoure les projets de réforme de l’audiovisuel public.
Nous sommes surpris et profondément choqués d’entendre et de lire qu’il n’y a pas de différence entre télévision publique et télévision privée.
[...] Nous sommes favorables au principe d’une réforme à condition qu’elle respecte et conforte la télévision publique dans ce qu’elle a de spécifique : service du public, respect des personnes, décryptage de la société, ouverture à la diversité du monde, aux idées, à la création.
[...] Notre volonté est d’offrir des programmes de qualité, élaborés avec indépendance et rigueur, pour la satisfaction du public. Notre but n’est pas de contenter la seule «ménagère de moins de 50 ans», ni de faire exclusivement la course à l’audience.
L’exercice est difficile car il s’agit de s’adresser à tous, mais aussi à chacun, et, sans cesse, de maintenir un équilibre pour écarter la double tentation de l’élitisme et du populisme. Selon un sondage publié par l’institut CSA et le Parisien en juin, «78 % des Français font confiance au personnel de France Télévisions pour assurer l’avenir de la télévision publique».
Forts de cette confiance, qui se conquiert jour après jour avec nos programmes, nous attirons l’attention de tous sur les menaces qui pèsent sur France Télévisions. Dans un contexte de polémique acharnée sur le financement de la télévision publique, il est crucial de garantir l’existence et l’avenir de France Télévisions.
Nous vous demandons de défendre avec nous : une télévision publique qui garde son indépendance à l’égard des pouvoirs, qu’ils soient économiques ou politiques ; une télévision publique qui n’hésite pas à prendre des risques éditoriaux ; une télévision publique qui fait vivre la création dans toute sa diversité et dans la durée ; une télévision publique qui, engagée dans le tout numérique et le «média global», se développe; une télévision publique dotée de moyens à la hauteur de ses ambitions, c’est-à-dire d’un financement solide et dynamique. Cette télévision, c’est la vôtre, elle est fragile. Ne la laissons pas tomber."
Revue de presse / Source: http://www.liberation.fr/rebonds/342443.FR.php
Vos réactions
C'est vrai que c'est un peu cher, mais c'est attendu par le monde entier ... alors ....
;)
les JO de la honte:evil:
ok. ok. ok. bla bla bla ...... alors commencez par ne pas supprimer les émissions de Stéphane Bern qui sont à l'heure actuelle les plus intéressantes sur vos chaînes et puis essayez de trouver un autre terme pour les femmes de - de 50ans, car "ménagère" est un petit peu péjoratif, non ?
Ce qui est choquant, c'est cette gabegie incessante et qu'en plus d'avoir le même bénéfice sur la publicité que les chaines privées ils s'octroient la totalité de la redevance télévisuelle pour une clientéle qui se prétend "élitiste" et attachée à la notion de service public et donc du gaspillage et des gréves perpétuelles.
C'est vrai qu'il n'y a aucune différence entre le privé et le public, puisque l'objectif de chacun est de s'en foutre plein les poches.
Le seul problème est que dans le public, c'est le contribuable qui finance...
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