Pascal Praud répond ce matin à la Une de "Libération" qui l’attaque violemment: "C'est dans ses gènes de se tromper dans sa lecture du monde tel qu'il arrive" - VIDEO

Ce matin, dans son édito du début de son émission "L'heure des pros" sur CNews, Pascal Praud a répondu à la Une du jour de "Libération". Dans son nouveau numéro, le quotidien publie une enquête sur le journaliste.

"Le journal 'Libération' cible, ce matin, l'antenne de CNews et votre serviteur accusé de propagande. Si je vous parle de 'Libération' c'est parce que ce journal illustre une certaine tendance de la presse française et au-delà reflète l'espace culturel, intellectuel dans notre pays", débute-t-il.

Et de poursuivre : "C'est dans les gènes de Libération de se tromper dans sa lecture du monde tel qu'il arrive. Il a fallu dix ans au journal créé par Jean-Paul Sartre pour prendre la mesure des Khmers rouges. Si les partis politiques ont une histoire - 'Libération' le rappelle sans cesse au Rassemblement national -, les journaux ont aussi une histoire".

"'Libération' a soutenu la révolution iranienne de l'ayatollah Khomeini. 'Libération' défendait la pédophilie dans les années 1970 et appelait à réviser les textes concernant les rapports entre adultes et mineurs. Alors bien sûr tout cela est bien loin et je n'en veux pas aux journalistes de 2025 de se tromper comme hier leurs aînés", continue le journaliste dans son édito du jour.

Avant de continuer : "Je salue d'ailleurs le travail d'Adrien Franck dans 'Libération' qu'il a fait avec beaucoup d'élégance j'ai envie de dire en tout cas sans médiocrité. Mais à 'Libération' le mal est congénital, le refus de voir le monde tel qu'il est. Ce qui arrive en Occident, au Danemark, en Angleterre, en Italie et bien sûr en France n'a pas besoin de CNews pour arriver, ni pour être vu par nos concitoyens".

"Le monde est la totalité des faits et les faits sont têtus. 'Libération' préfère les attaques ad hominem quand Giorgia Meloni par exemple impose les réformes en Italie que refuse la gauche en France. Meloni réussit son pari mais le dénigrement ou la diabolisation sont quotidiens dans la presse et parmi nos chers intellectuels qui sont les enfants ou les petits-enfants de Louis Aragon lorsqu'il disait « Staline est l'homme que nous aimons le plus » ou ceux de Pablo Picasso quand il affirmait « Staline est un géant moral » ou encore de Jean-Paul Sartre, visionnaire de l'univers soviétique « La liberté totale de critique existe en URSS » avançait-il sans rire", déclare Pascal Praud.

"Alors comme toujours la mort ramassera les copies dans 20 ans, dans 30 ans, je souhaite à Libération de toujours exister et de lire cette antienne qui traverse le temps, la gauche et les intellectuels. Nous nous sommes tant trompés", conclut-il.

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