Emmanuel Macron Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, Emmanuel Macron a vanté cette nuit ses "succès depuis 8 ans" en matière de réindustrialisation. Une seule phrase accompagne en commentaire cette séquence qui dure plus de 6 minutes, ce qui est assez long pour une vidéo sur X ou sur Instagram : "J’ai besoin de chacune et chacun de vous".
Un message offensif, presque de campagne, centré sur un seul thème : la réindustrialisation de la France et la reconquête de la souveraineté économique.
« Depuis huit ans, nous menons un combat que beaucoup jugeaient perdu d’avance : celui du redressement industriel de la France », lance le président dès les premières secondes.
Il brandit alors des chiffres qu’il présente comme historiques : fin de douze années consécutives de désindustrialisation, 300 sites industriels rouverts, 150 000 emplois directs créés dans l’industrie et plus de deux millions au total depuis 2017.
Derrière lui, des graphiques comparent 2017 à 2024 : courbe du chômage des jeunes en baisse, attractivité retrouvée, baisse des impôts de production. Emmanuel Macron n’hésite pas à tresser des couronnes à sa propre politique : « Ceux qui pariaient sur le déclin de la France en sont pour leurs frais ».
Le cœur du message arrive avec l’annonce des résultats du dernier « Choose France » : 151 nouveaux projets d’investissement, 30 milliards d’euros engagés, dont 9 milliards entièrement nouveaux.
Une carte de France s’affiche, constellée de points lumineux : 83 % de ces investissements sont implantés hors Île-de-France, dans les villes moyennes et les territoires ruraux. Startups, PME, grands groupes : le président veut montrer que la France « redevient une terre d’usines ».
Trois mots-clés structurent la suite de son propos : souveraineté, protection, territoires.
Sur la souveraineté, il dresse un tableau géopolitique sans concession : une Chine qui « produit trop et trop peu cher », des États-Unis « de plus en plus protectionnistes », une Europe « trop lente ». Face à cela, la France doit « choisir l’indépendance » : relance du nucléaire, géothermie, batteries à Dunkerque, futur paracétamol français dès 2026, centres de données souverains.
Il appelle les Français à « choisir les produits fabriqués en France et en Europe ».Sur la protection, il défend un « protectionnisme raisonnable » : mesures anti-dumping, clauses de sauvegarde sur l’acier, taxation des petits colis chinois. « Ce n’est pas du protectionnisme, c’est du bon sens », martèle-t-il.
Enfin, il célèbre les territoires : « La France est plus forte quand ses régions, ses villes moyennes, ses villages le sont ». Il salue les entrepreneurs, les salariés, les apprentis, les ingénieurs, « artisans de la puissance française ».
Le discours se conclut sur une formule martiale : « Quand la France croit à nouveau en elle, elle entraîne l’Europe. Et pour continuer, j’ai besoin de chacune et chacun de vous. » Suivi du traditionnel « Vive la République, vive la France ! ».
Vos réactions
Pendant ce temps les tribunaux viennent de confirmer la liquidation en France de 3 des 4 derniers sites du sidérurgiste Novasco (ex Ascometal, ex Usinor).
On rappellera aussi le fiasco pour les usines de batteries du partenariat de stellantis avec ACC malgré des megas investissements
Il est fier de lui. ..................pas les Français ..................
Il se parle à lui même......
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