hamas 
14h15: Le ministre de la Justice Gérald Darmanin vient de réagir sur son compte X.
"L’antisémitisme, et son corollaire l’antisionisme, doivent être combattus avec toute la force de la loi. J’envoie dès cet après-midi une instruction aux procureurs de la République pour faire preuve de la plus grande fermeté lorsqu’ils sont saisis de ce type de faits, en ouvrant des enquêtes et en utilisant tous les outils du droit pour obtenir des condamnations fermes et dissuasives. Aucune apologie du terrorisme ne peut être acceptée dans les facultés et écoles françaises"
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L’antisémitisme, et son corollaire l’antisionisme, doivent être combattus avec toute la force de la loi. J’envoie dès cet après-midi une instruction aux procureurs de la République pour faire preuve de la plus grande fermeté lorsqu’ils sont saisis de ce type de faits, en ouvrant… https://t.co/VJACI6XaKz
— Gérald DARMANIN (@GDarmanin) October 22, 2025
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11h01: Philippe Baptiste, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a annoncé mardi soir avoir demandé au rectorat de saisir la justice au sujet d’un rassemblement aux « relents antisémites » ayant eu lieu sur le campus de l’université Paris 8.
L’université Paris 8 a pour sa part déclaré faire un signalement au procureur de la République et diligenter une enquête interne, tandis que l’association UEJF (Union des étudiants juifs de France) dit porter plainte.
« Un rassemblement aux relents antisémites au cours duquel des intervenants et des participants ont fait l’apologie des actes terroristes du 7 octobre s’est tenu à l’université Paris 8. Un sentiment: le dégoût », s’est indigné le ministre mardi soir sur son compte X.
Philippe Baptiste reçoit le président de Paris 8 mercredi pour « comprendre comment un tel événement a pu se tenir sur son campus alors même que des consignes de vigilance et de fermeté ont été passées à plusieurs reprises ».
L’université a par ailleurs indiqué avoir « signalé ce jour les éléments portés à sa connaissance au procureur de la République, en application de l’article 40 du Code de procédure pénale », et lancer « une enquête afin d’établir les responsabilités et entamer toute démarche disciplinaire ».
De son côté, l’association UEJF a fustigé sur le réseau social: dans l’amphithéatre de Paris 8, on « applaudit le Hamas et on revendique le 7 octobre. L’apologie du meurtre et du terrorisme n’a pas sa place à l’université. L’UEJF porte plainte ».
Philippe Baptiste et l’UEJF ont partagé une vidéo de « Leon le média » - qui se présente comme un "média engagé, une histoire juive pour vous" - sur un « événement d’ultra-gauche organisé sur le campus de l’université Paris 8 ».
La vidéo correspond à un événement à l’appel de plusieurs organisations, dont la Fédération syndicale étudiante, organisé le 15 octobre à l’université Vincennes-Saint Denis. Yonathan Arfi, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), a reposté ce même document.
Invoquant l’intervention d’une des participantes de ce rassemblement: « "Condamnez-vous le 7 octobre? NON!" »: Yonathan Arfi écrit qu’« il ne s’agit pas des cris d’une foule à Gaza mais ceux d’étudiants français à une conférence pro-palestinienne à Paris 8 » et juge que « des sanctions exemplaires doivent être prises ».
Début juillet, le Parlement a adopté une loi pour lutter contre l’antisémitisme dans l’enseignement supérieur. Elle prévoit des mesures de sensibilisation et des sanctions disciplinaires et rend obligatoire la désignation au sein de chaque établissement d’un « référent » dédié à la lutte contre l’antisémitisme et le racisme.
SOn décret d’application doit être publié d’ici la fin de l’année.
Le ministre avait réuni fin septembre les recteurs et présidents d’université après plusieurs incidents antisémites à la rentrée notamment à Sorbonne Université, Paris 1 et Lyon 3.
L’association rassemblant les dirigeants d’établissements d’enseignement supérieur France Université avait alors assuré que « les présidentes et les présidents d’université (...) continueront à prendre toutes les mesures disciplinaires et opèreront les signalements au procureur de la République » requis.
08h55: C'est une scène qui s’est déroulée en plein Paris, dans l’Université Paris-VIII Vincennes-Saint-Denis. C’était il y a tout juste une semaine, le 15 octobre, des dizaines de personnes se sont réjouies de l’attaque meurtrière du 7 octobre contre des enfants, des femmes, des civils Israeliens qui a fait 1.200 morts.
Tout a été filmé dans cette université et diffusé par le compte Twitter Leon . Pire encore, cet évènement a été organisé en toute légalité dans cette amphithéâtre à l’appel de plusieurs organisations, dont la Fédération syndicale étudiante mais aussi une branche de la France Insoumise.
Dans la vidéo, de nombreuses personnes répondent «Non» à la question « Condamnez-vous le 7-Octobre ? Et on peut entendre des intervenants justifier cette attaque.
Yonathan Arfi, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), a reposté ce même document, précisant que « l’apologie du terrorisme n’a pas sa place à l’université ».
« Il ne s’agit pas des cris d’une foule à Gaza mais ceux d’étudiants français à une conférence propalestinienne à Paris-VIII », écrit Yonathan Arfi qui estime que « des sanctions exemplaires doivent être prises ».
Philippe Baptiste, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche, a exprimé son « dégoût » et annoncé, hier soir, avoir demandé au rectorat de saisir la justice au sujet de propos « antisémites » tenus lors d’un événement organisé sur le campus de l’université.
« Un rassemblement aux relents antisémites au cours duquel des intervenants et des participants ont fait l’apologie des actes terroristes du 7-Octobre [2023, jour de l’attaque du Hamas palestinien contre Israël] s’est tenu à l’université Paris-VIII », s’est indigné le ministre sur son compte X.
Philippe Baptiste recevra le président de Paris-VIII, aujourd’hui, pour « comprendre comment un tel événement a pu se tenir sur son campus alors même que des consignes de vigilance et de fermeté ont été passées à plusieurs reprises ».
On est allés à un évènement d'ultragauche organisé sur le campus @univparis8 quelques jours après le cessez-le-feu à Gaza. Apologie du terrorisme, incitation à la violence : ce qu'on a documenté interroge sur le laisser-faire de l'administration et de la justice. ⤵️ pic.twitter.com/mGCM00tXL2
— LEON le média (@leonlemedia) October 21, 2025
Un rassemblement aux relents antisémites, au cours duquel des intervenants et des participants ont fait l’apologie des actes terroristes du 7 octobre, s’est tenu à l’université Paris 8. Un sentiment : le dégoût.
— Philippe Baptiste (@PhBaptiste) October 21, 2025
J’ai demandé au rectorat de saisir le procureur de la République.… https://t.co/nSIGIqCVsS
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Vos réactions
En mai 68, des patriotes tels Bernard Lugan apportaient la "contradiction" face à ces petits crétins de gauchos. Plaies et bosses leurs ôtaient l'envie de recommencer. Triste époque.
Comment c’est possible que ce soit autorisé ? Personne ne dit rien ?
Comment c’est possible que ce soit autorisé ? Personne ne dit rien ?
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