Martine Vassal, présidente de la métropole d’Aix-Marseille-Provence, interpelle le maire de Marseille dans "Morandini Live": "Installez une crèche provençale dans la mairie. Les crèches, c’est la tradition provençale" - VIDEO

Ce matin, Martine Vassal, présidente de la métropole d’Aix-Marseille-Provence, était l'invitée de Jean-Marc Morandini dans "Morandini Live" en direct sur CNews. Dans un message posté sur son compte X, elle a demandé au maire de Marseille d'installer une crèche provençale dans la mairie ainsi que dans toutes les mairies de secteur de la ville.

"C'est un constat. On s'aperçoit que depuis quelques mois, à l'approche des élections municipales, Benoît Payan est en train de faire une démarche communautariste. Ça nous inquiète beaucoup. Il a eu une première attitude quand il n'est pas allé au repas traditionnel du Crif pour des problématiques soi-disant de politique internationale", a débuté l'élue.

Et d'ajouter : "Il a voulu se jumeler avec une ville palestinienne alors que les otages n'étaient pas libérés. La semaine dernière, il s'est attaqué aux chrétiens puisqu'il a levé de la programmation le film 'Sacré Coeur'".

"Chez nous, les crèches c'est une tradition. Nous avons toute une économie autour des crèches. Pour montrer que nous sommes contre aucune communauté, il faut remettre les crèches à l'intérieur de nos mairies comme auparavant. C'est important de savoir d'où on vient pour savoir où on va. C'est la tradition provençale", a poursuivi Martine Vassal en précisant qu'au sein du Conseil départemental des Bouches-du-Rhône elle met "en avant chaque année des crèches".

"Ce qui nous inquiète, c'est cette dérive communautariste de Benoît Payan. Comme il a un bilan qui est extrêmement faible, il essaye de courir après la France insoumise et son électorat pour essayer de sauver un poste sur lequel il n'avait pas été directement élu", a continué l'élue.

Martine Vassal a confié que le maire de Marseille 'n'a pas répondu" à l'heure actuelle à sa demande. "Quand on est en responsabilité, on est élu de chacun de ses citoyens (...) Pour des raisons électoralistes, il court derrière une certaine communauté. Il faut traiter toutes les communautés de la même façon. Quand on est maire de la 2e ville de France, on est maire de tous les Marseillais et toutes les Marseillaises", a-t-elle conclu dans "Morandini Live".