louvre 17h07: La procureure de Paris Laure Beccuau, fait le point sur l'enquête.
"Si je m'exprime aujourd'hui devant vous, c'est parce que l'enquête sur le cambriolage du Louvre a suscité un considérable émoi, mais aussi connu des avancées majeures", a-t-elle indiqué, avant d'évoquer un "un engagement exceptionnel" des enquêteurs.
"Au total, une centaine d'enquêteurs ont travaillé tout au long de la semaine, nuit et jour, pour tenter d'identifier les malfaiteurs et retrouver les bijoux".
"Les deux suspects étaient déjà connus de la police"
Et de préciser que le premier homme a 34 ans, Algérien et vit à Aubervilliers. Il était sans activité le jour de son intervention mais a été livreur par le passé.
Le deuxième suspect, âgé de 39 ans, vit également à Aubervilliers et est déjà connu pour des faits de vol aggravé. Il est d'ailleurs "sous contrôle judiciaire dans une autre affaire de vol"
Les deux suspects arrêtés samedi "ont partiellement reconnu leur participation aux faits devant les enquêteurs".
"Ils sont actuellement en cours de présentation devant les magistrats instructeurs en vue de leur mise en examen pour les infractions de vols en bande organisée, crimes faisant encourir la peine de 15 ans de réclusion criminelle et d'une forte amende "
"Les bijoux, toujours introuvables, ne sont pas encore en notre possession : je veux garder l'espoir qu'ils seront retrouvés et pourront être rendus au musée du Louvre et à la nation"
Les bijoux volés "sont bien évidemment invendables : quiconque les achèterait se rendrait coupable de recel de ce crime".
"Rien ne permet d'affirmer" que les quatre malfaiteurs "ont bénéficié d'une complicité quelconque au sein du musée", a-t-elle précisé.
"Nous n'excluons pas la pas la possibilité d'un groupe plus large avec un commanditaire"
Il sera "délicat" de restaurer la couronne que les malfaiteurs ont laissé tomber, a précisé la procureur de Paris.

11h31: Vers 9H30 le 19 octobre, les membres du commando avaient installé un camion-élévateur au pied du musée, sur le quai François-Mitterrand, et deux d'entre eux, visages masqués, s'étaient hissés avec une nacelle jusqu'à la galerie Apollon.
Après avoir brisé une fenêtre et les vitrines contenant les bijoux à l'aide de disqueuses, les voleurs sont repartis à bord de deux scooters conduits par leurs complices. Le cambriolage a duré en tout sept à huit minutes.
Les investigations, confiées à la BRB (Brigade de répression du banditisme) et à l'Office central de lutte contre le trafic de biens culturels (OCBC), mobilisent une centaine d'enquêteurs.
Plus "de 150 prélèvements de traces ADN, papillaires et autres ont été réalisés" sur les lieux du cambriolage, selon Laure Beccuau.
Dans leur fuite, les malfaiteurs ont laissé tomber la couronne de l'impératrice Eugénie, qui a été abîmée et qui devra être restaurée.
11h24: Plus d'une semaine après le vol spectaculaire de huit joyaux de la couronne de France en quelques minutes au musée du Louvre, deux hommes, soupçonnés d'avoir fait partie du commando, sont en garde à vue depuis samedi soir. Les bijoux, eux, restent introuvables.
Les deux suspects sont âgés d'une trentaine d'années et originaires de Seine-Saint-Denis, selon une source proche du dossier. Ils sont connus des service de police pour des vols.
L'un des deux hommes a été interpellé samedi soir à l'aéroport de Roissy alors qu'il s'apprêtait à embarquer pour l'Algérie. Il a été placé en garde à vue, tout comme un autre suspect, pour vol en bande organisée et association de malfaiteurs criminelle.
Le butin de ce casse rocambolesque, qui a fait le tour de la planète, est estimé à 88 millions d'euros, avait indiqué la procureure de Paris Laure Beccuau.
11h22: Après l'interpellation de deux suspects, l'affaire du casse du Louvre, qui a fait le tour du monde, pourrait connaître une autre accélération ce mercredi, entre la fin imminente des gardes à vue et une conférence de presse de la procureure de Paris.
Une conférence de presse est envisagée vers 17h00 sur l'affaire par le parquet de Paris. Cette éventuelle intervention médiatique coïnciderait avec la fin des gardes à vue des deux suspects, débutées samedi soir et qui peuvent durer jusqu'à 96 heures.
"C'est un dossier difficile pour tout le monde", avec un "droit au procès équitable difficile" en raison notamment de son ultra-médiatisation, a indiqué mercredi à l'AFP Me Nadia El Bouroumi, avocate d'un des suspects du casse du Louvre en garde à vue.
Son client "ressent la pression, il est abattu", a expliqué l'avocate, confirmant des propos accordés à TF1.
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HS Un afghan a encore poignardé en pleine rue, à Uxbridge à l'ouest de Londres : 3 victimes, 1 mort et 2 blessés.
Le merdeux afghan était entré illégalement en 2020, puis régularisé en 2022 avec l'octroi de l'asile. Ils remercient les britanniques en donnant des coups de couteaux jusqu'à la mort.
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