Louvre - Malgré l'arrestation de deux individus, les huit joyaux de la couronne de France d’une valeur de 88 millions d’euros, n’ont toujours pas été retrouvés ce dimanche soir

19h11: Malgré l'arrestation de deux individus, les huit joyaux de la couronne de France que les cambrioleurs ont dérobés, d’une valeur de 88 millions d’euros, n’ont toujours pas été retrouvés ce dimanche soir, selon les dernières informations disponibles. Parmi eux se trouve le collier de la parure de saphirs de la reine Marie-Amélie et de la reine Hortense.

Seul le diadème de l’impératrice Eugénie, que les braqueurs ont laissé tomber dans leur fuite et ont abîmé, a été retrouvé.

Au Louvre, la galerie d’Apollon abrite la collection royale de gemmes et les diamants de la Couronne, qui compte environ 800 pièces.

Les policiers sont désormais sur les traces des deux autres membres du commando. Une course contre la montre est lancée, mais l’étau se resserre. Les deux individus arrêtés hier soir ont été identifiés grâce à leur ADN retrouvé sur les lieux du vol. Dans la galerie d’Apollon, ils avaient laissé de nombreux indices qui ont fait l’objet de plus de « 150 prélèvements de traces ADN, papillaires et autres », avait détaillé jeudi dernier la procureur de Paris, Laure Beccuau, qui se voulait, elle aussi, « optimiste ». 

Ils avaient abandonné, entre autres, des gants, un casque, deux disqueuses, un chalumeau, un gilet jaune et un talkie-walkie. Les analyses « imposent des délais, même si elles sont prioritaires pour les labos », avait souligné la haute magistrate à Ouest-France. 

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14h24 : Qui sont les deux hommes âgés d’une trentaine d’années interpellés hier soir, sans doute grâce à l’ADN et déjà connus des services de police ?  Un "ADN déterminant" avait été retrouvé. Il signifie qu'il s'agit de l'ADN direct de l'un des suspects arrêtés ce samedi, précise une source proche de l'enquête. Cet ADN a permis de trouver l'identité d'un individu déjà connu par les services de police et de justice, permettant aux autorités en charge de l'enquête de mettre la main sur lui. 

Selon une source policière au Figaro, les visages des deux hommes interpellés hier soir dans l’affaire du braquage du Louvre ne sont pas nouveaux pour les policiers. Ils étaient déjà suivis depuis plusieurs jours.
Selon une source policière au Figaro, les visages des deux hommes interpellés hier soir dans l’affaire du braquage du Louvre ne sont pas nouveaux pour les policiers. Ils étaient déjà suivis depuis plusieurs jours.
11h53 : Colère de la procureure après la révelation par la presse de l’arrestation de 2 hommes :  «Je déplore vivement la divulgation précipitée de cet élément par des personnes informées, sans considération pour l’enquête», regrette la procureure de Paris Laure Beccuau dans un communiqué, concernant le placement en garde à vue des deux braqueurs. 

«Cette révélation ne peut que nuire aux efforts d’investigation de la centaine d’enquêteurs mobilisés, dans la recherche tant des bijoux volés que de l’ensemble des malfaiteurs. Il est trop tôt pour apporter quelque précision que ce soit», poursuit la magistrate, indiquant qu’elle communiquera «des éléments complémentaires à l’issue de cette phase de garde à vue».

10h46: Les deux hommes soupçonnés de faire partie du commando de cambrioleurs ont été placés en garde à vue pour "vol en bande organisée" et "association de malfaiteurs en vue de la commission d’un crime". L'un des suspects a été interpellé vers 22h à l'aéroport Charles-de-Gaulle, alors qu'il s'apprêtait à prendre un avion pour l'étranger, et le second a été arrêté peu après en région parisienne.

Il manque toutefois encore au moins deux autres membres de ce commando, sans compter d’éventuels complices ou commanditaires.

La procureure de Paris avait indiqué cette semaine que près de 150 traces d’ADN et d’empreintes avaient été retrouvées sur les camions et nacelles abandonnés sur place, ce qui a probablement permis d’identifier ces deux suspects.

Les gardes à vue peuvent durer jusqu’à 96 heures (quatre jours). L’enquête est pour l’instant ouverte pour vol en bande organisée. Pilotée par la brigade de répression du banditisme de Paris (BRB) et l’Office central de lutte contre le trafic des biens culturels (OCBC), l’enquête s’accélère alors que les autorités cherchent toujours à localiser les trésors volés, d’une valeur patrimoniale et historique exceptionnelle. Les investigations mobilisent une centaine d'enquêteurs.

09h57: Le JDD évoque de son côté l'arrestation, non pas d'un seul homme comme Paris Match, mais de deux hommes placés en garde à vue par la police judiciaire, ce samedi 25 octobre.

L’opération pour interpeller ces deux individus, originaires de Seine-Saint-Denis, a été déclenchée dans l’urgence, après que les enquêteurs ont appris que l’un des suspects s’apprêtait à quitter le territoire, vraisemblablement pour l’Algérie. Il a été arrêté à l’aéroport de Roissy Charles-de-Gaulle samedi soir.

Quelques instants plus tard, un second individu a été interpellé en région parisienne. Tous deux, déjà connus des services de police pour des faits de cambriolage, présentent le profil d’exécutants aguerris qui auraient pu agir sur commande.

09h37: Selon les informations de Paris Match, un homme soupçonné d'avoir pris part au retentissant cambriolage du musée du Louvre, il y a une semaine a été interpellé, hier soir vers 22 heures, à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle. Très peu d'informations ont filtré sur le profil de cet homme qui s'apprêtait à monter dans un avion à destination de l'Algérie.

Il a été arrêté par les policiers de la direction nationale de la police aux frontières (DNPAF), avant d'être remis aux enquêteurs de la brigade de répression du banditisme (BRB) de la police judiciaire parisienne, en charge des investigations. 

Le 19 octobre 2025 au musée du Louvre à Paris, l’un des lieux culturels les plus sécurisés du monde, quatre individus, vêtus de gilets de chantier pour se faire passer pour des ouvriers, ont réussi à s’introduire dans la galerie d’Apollon, où étaient exposés les joyaux de la Couronne de France. Ils ont utilisé une nacelle élévatrice pour accéder à une fenêtre du premier étage avant de découper les vitres avec une disqueuse.

En moins de huit minutes, les cambrioleurs ont dérobé plusieurs bijoux historiques d’une valeur estimée à plusieurs dizaines de millions d’euros. Le vol s’est déroulé à l’ouverture du musée, vers 9 h 30, alors que peu de visiteurs étaient encore présents.

Les voleurs ont pris la fuite en scooters, abandonnant sur leur trajet des outils et un diadème endommagé, retrouvé près des quais de Seine.

Les forces de l’ordre ont immédiatement lancé une alerte nationale, tandis que le musée a été fermé au public pour la journée. L’affaire a été confiée à la brigade de répression du banditisme et à l’office central pour la lutte contre le trafic des biens culturels.