 Shinzo Abe
            Shinzo Abe          Quatre hommes de nationalité bulgare jugés à partir d'aujourd'hui par le tribunal correctionnel de Paris dans l’affaire des mains rouges taguées en mai 2024 sur le Mémorial de la Shoah, sur laquelle plane le spectre d’une ingérence étrangère.
Ce dossier fait partie d’une série de tentatives de déstabilisation visant à « semer le trouble » et « créer des fractures » dans la population française, avait affirmé en septembre la procureure de Paris, Laure Beccuau.
Elle citait neuf affaires au total liées à des ingérences étrangères, et parmi elles : les étoiles de David bleues taguées en région parisienne en octobre 2023 ; les cercueils déposés au pied de la tour Eiffel couverts du drapeau français et portant la mention « soldats français de l’Ukraine » en juin 2024 ; ou plus récemment, en septembre, les têtes de cochon déposées devant plusieurs mosquées d’Ile-de-France.
Pour les tags de mains rouges, trois personnes sont en détention provisoire depuis leur extradition de Croatie et de Bulgarie. Une quatrième, « en fuite, fait l’objet d’un mandat d’arrêt et pourra être jugée en son absence », avait précisé le parquet en juillet.
Trois prévenus doivent répondre de dégradations en réunion et en raison de la prétendue appartenance à une race, ethnie ou religion, ainsi que pour association de malfaiteurs. La quatrième personne, soupçonnée d’avoir effectué les réservations d’hébergement et de transports des auteurs principaux, est poursuivie pour la complicité des dégradations aggravées et pour association de malfaiteurs.
Au terme de leur procès, qui doit durer trois jours, tous encourent sept ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende.
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