
C'est une violente charge contre le journal de 20h, qui vient de l'intérieur et qui prend la forme d'un communiqué de France Télévisions et qui est signé de la part de la CGT. Ce communiqué fait suite à l'incroyable ratage d'il y a 48 heures avec la répétition de la même erreur dans les journaux de 13h et 20h concernant le meurtre du Professeur Dominique Bernard qui a été présenté par Julian Bugier puis par Léa Salamé comme ayant été tué "après voir montré des caricatures de Mahomet". Or, les présentateurs ont confondu à ce moment là les meurtres de Samuel Paty et de Dominique Bernard.
Dans un communiqué que s'est procuré jeamarcmorandini.com, la CGT affirme :
"Le navire amiral du 20h est en train de couler. Avec lui, c'est la forteresse de la direction de Information qui s'écroule, c'est la faillite d'un système forgé pendant plusieurs dizaines d'années au sein de l'antenne de France 2. Ploutocratie, méritocratie, endogamie, réseau, élitisme, c'est ce cocktail toxique qui explose aujourd'hui.
Quand Léa Salamé, après quinze minutes de journal le 13 octobre 2025, commente un off consacré au terrible anniversaire de l'assassinat de Dominique Bernard, elle refait la même erreur que son collègue Julian Bugier quelques heures plus tôt au 13h, en confondant son nom avec celui de Samuel Paty, malheureuse victime lui aussi des islamistes extrémistes.
La même erreur, deux fois.
Malgré toute la cohorte de chefs et directeurs qui relisent la moindre virgule. C'est grave !
Pas de rectification en direct
C'est encore plus grave quand une directrice et un rédacteur en chef présents en régie sont informés de l'extérieur de l'erreur, mais décident de ne pas faire de rectificatif en direct à la fin du JT.
Cela peut paraître incroyable, mais c'est la réalité.
La CGT met en garde la direction : qu'elle n'essaie pas de créer la diversion en faisant sauter des fusibles, comme à son habitude, il faut qu'elle assume pleinement ses responsabilités.
Car ce dernier incident, tout comme les précédents et les dérives éditoriales qui s'accentuent depuis la rentrée sont le signe d'un système arrivé à bout de souffle. Un système toxique pour l'éditorial
(...)
Ce ne sont plus les journaux de la rédaction, mais du petit groupe de décideurs éditoriaux.
La conséquence est visible à l'antenne : aucune diversité, récurrence de sujets sur des thématiques autour du fait divers, de la consommation et du people, unicité des approches et de la pensée.
Et on ne parle pas du ton des commentaires dans les sujets...
Un système toxique et destructeur en terme humain
Proposer des sujets, les fabriquer en autonomie et qu'ils soient diffusés sont des prérogatives fondamentales du journaliste. Leur perte généralisée à la rédaction nationale crée non seulement des désordres éditoriaux, mais aussi des dégâts humains. Faut-il rappeler que des dizaines de témoignages de journalistes ont conduit à une expertise pour risque grave ?"
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Vos réactions
Les gauchiasses se bouffent le nez entre eux et se tirent dans les pattes.
Il faut bien évidemment privatiser.
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