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Loire-Atlantique : Six membres de la CGT de la centrale thermique de Cordemais ont été placés en garde à vue pour "violences avec arme en réunion"

Six membres de la CGT de la centrale thermique de Cordemais ont été placés en garde à vue pour "violences avec arme en réunion" dans plusieurs gendarmeries de Loire-Atlantique ce mardi. Ils ont été interpellés chez eux à l'aube "fouillés et menottés devant leurs familles, comme des criminels", dénonce la CGT Mines-Énergie.

À l'issue, deux sur les six sont renvoyés devant le tribunal correctionnel, le procès aura lieu le 2 décembre 2025, a précisé le parquet de Nantes en fin de journée.

Il s'agit, confirment aussi bien EDF que le parquet, des suites judiciaires du 27 septembre 2024. Des responsables syndicaux avaient alors fait exploser leur colère sur le site.

Ce 27 septembre 2024, nous sommes trois jours après l'annonce d'EDF qui entérine la fermeture de la centrale à charbon pour 2027. Le projet Eccocombust, censé convertir le site à la biomasse et porté à bout de bras par la CGT pendant des années, est définitivement enterré.

Les salariés syndicalistes vont alors faire exploser des pétards industriels très puissants dans les couloirs du quatrième étage, celui de la direction.

"Un mortier est actionné, développant 150 décibels", détaille le procureur de la République de Nantes, Antoine Leroy. Si les grévistes ont mis des bouchons d'oreille ou des protections, ce n'est pas le cas de tous les cadres dans les bureaux. Or, "à partir de 120 décibels, les dommages sont irréversibles", précise encore le parquet.

Bilan à l'époque : des accidents du travail et des arrêts maladie pour des lésions auditives pour sept personnels, dont le directeur Michel Durand, aujourd’hui remplacé et souffrant d’une perte d’audition de 20%.

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Vos réactions

Portrait de onluidira
8/octobre/2025 - 10h38

Les cocos cgtistes toujours à l'oeuvre dans les sales coups de sabotage et terrorisme ! Il faudrait dissoudre ce nid de vipères !