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Un homme tué par balles en plein jour dans un quartier populaire du centre de Marseille près d’une salle de sport - Le parquet annonce l’ouverture d’une enquête.

Un homme a été tué par balles aujourd'hui en plein jour dans un quartier populaire du centre de Marseille, a-t-on appris auprès des marins-pompiers de la cité phocéenne.

Le parquet de Marseille a annoncé l’ouverture d’une enquête. Il n’était pas possible dans l’immédiat de déterminer ni le motif ni les circonstances de cet homicide, qui a eu lieu près d’une salle de sport dans la matinée, rue de Crimée dans le 3e arrondissement de Marseille.

Les forces de l’ordre ont entièrement bouclé le secteur, les experts de la police scientifique effectuant des prélèvements devant la façade de la salle de sport, sous les regards d’une centaine de badauds, a constaté une journaliste de l’AFP sur place.

« C’est pas vrai », a crié une jeune femme en pleurs qui s’est jetée sur les cordons de la police, avant d’être prise en charge par les pompiers.

Les marins-pompiers ont été appelés dès 11 h 08. « Un homme présentant plusieurs impacts de balles a été déclaré décédé par le médecin du SMUR », ont-ils précisé à l’AFP.

Le meurtre « s’est déroulé à proximité d’une salle de sport, il y a eu des impacts de balle sur sa vitrine », ont ajouté les pompiers, soulignant toutefois qu’il n’y avait pas eu d’autres « dommages collatéraux ».

Le parquet a précisé avoir ouvert une enquête « des chefs d’assassinat en bande organisée, d’association de malfaiteurs criminels et destruction par moyen dangereux en bande organisée ».

Le lien entre cet homicide et le narcobanditisme n’a pas encore été établi, mais Marseille est régulièrement secouée par des « narchomicides » sur fond de trafic de stupéfiants et de guerre des gangs pour le contrôle des points de vente de drogue dans la seconde ville de France.

Prévenu par des amis qui se trouvaient dans la salle de sport, le député LFI Sébastien Delogu, présent sur place, a déclaré à l’AFP qu’il connaissait « personnellement » la victime.

« C’est un homme de 38 ans qui laisse quatre enfants derrière lui. Il allait rentrer dans la salle quand il s’est fait tuer », a-t-il affirmé.

« On voit bien que le tout sécuritaire n’amène aucun résultat. Ce qu’il faut et ce que je demande, c’est plus de moyens pour la police de proximité, les juges et les magistrats », a-t-il dit.

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