Révélations: Gabriel Zucman, qui veut taxer les riches et empêcher l'exil fiscal, paye lui-même une partie de ses impôts… aux États-Unis, où le taux est inférieur d’un tiers à celui de la France (Le Figaro)

Le Figaro consacre ce matin un article au désormais célèbre Gabriel Zucman et la taxe qui porte son nom et "qui a mis sa renommée scientifique au service d’une proposition choc, savamment « marketée » par des professionnels de la  communication numérique" affirme le quotidien. 

Dans son viseur : les foyers fiscaux dont la fortune excède les 100 millions d’euros. L’homme de 38 ans assure que cette mesure permettrait à l’État d’empocher 20 milliards. Une coquette somme quand on sait que l’exécutif est à la recherche d’entrées d’argent afin de combler le déficit. 

La « taxe Zucman », proposée par l’économiste du même nom, qui prévoit donc un impôt plancher de 2 % de la valeur des patrimoines valorisés au-dessus des 100 millions d’euros, divise, y compris chez les économistes.

Mais au-delà du portrait, ce qui est intéressant, c'est que l'on découvre que celui qui veut taxer les plus riches et empêcher l'exil fiscal "a obtenu durant ses années californiennes la nationalité américaine, et paie aujourd’hui une partie de ses impôts… aux États-Unis, où le taux moyen est inférieur d’un tiers à celui de la France."

Une révélation étonnante, sur laquelle l'homme n'a jamais été interrogé malgré ses très nombreux passages, en particulier sur tous les médias du service public.