
20h23: Peu après 19h, alors qu'un groupe tentait de nouveau de s'approcher, un canon à eau, positionné sur le chantier, est entré en action, soutenu par de nouveaux tirs de grenades lacrymogènes, ces derniers incidents poussant le cortège à reculer vers l'entrée du château.
Peu avant 20h00, il ne restait qu'une poignée de manifestants sur la nationale, ont constaté des journalistes de l'AFP.
19h42: Après une accalmie, de nouvelles tensions éclatent aux abords du chantier. Des sommations à évacuer ont été émises par les forces de l’ordre. Des gaz lacrymogène ont également été tirés en réponse à des jets de pierres ayant visé des policiers.
18h29 : Emmanuel Macron réagit sur X: "Soutien à nos forces de l’ordre qui, mobilisées sur le chantier de l’A69 ce week-end, font face à des manifestants violents. Je sais le gouvernement pleinement engagé pour maintenir l’ordre républicain. Force doit rester à la loi."
18h03: Parmi les manifestants présents sur place, plusieurs ont brandi le drapeau palestinien comme on peut le voir ici:
18h00: Comme le rapport Le Dauphiné, plusieurs centaines de manifestants, dont "une cinquantaine de protestataires masqués et vêtus de noir, sont sortis du périmètre privé du château, bloquant une route nationale proche avec des troncs d'arbres et des branches, en scandant "no macadam""
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17h34: Les premières tensions éclatent entre des manifestants et les forces de l'ordre. Des tirs de lacrymogène et des jets de pierre ont été observés sur place.
16h55: Environ 1 000 manifestants participent au rassemblement interdit par les autorités pour protester contre l'autoroute A69 Toulouse-Castres, à Maurens-Scopont, selon un décompte publié par la préfecture du Tarn. 1 500 forces de l'ordre encadrent ce rassemblement.
16h23: « On n’a pas eu envie de refaire une manif’action comme les précédentes. Car on ne va pas se cacher que ça n’a pas forcément très bien marché la dernière fois et que l’organisation était un peu verticale. Donc, on a choisi de faire un camp pour faire la fête et de faire une assemblée générale auto-partagée pour pouvoir réfléchir tous ensemble au temps long », expliquent les organisateurs.
16h15: Philippe Tabarot, qui rappelle que la manifestation a été interdite par arrêté préfectoral, dénonce sur X une “violence préparée”. “L’ultra-gauche défie la justice et l’État sur le chantier de l’A69. Ces activistes, soi-disant écologistes, bloquent un projet soutenu par les élus et les habitants et la reprise d’un chantier autorisée par la justice”, ajoute le ministre des Transports.
Et d'assurer que “L’État ne pliera pas devant des professionnels de la contestation qui ne respectent pas la loi”.
Non, ce n’est pas une « manifestation festive ».
— Philippe Tabarot (@PhilippeTabarot) July 5, 2025
Des catapultes, des boules de pétanque, des pierres : la violence est préparée. Malgré l’interdiction préfectorale, l’ultra-gauche défie la justice et l’État sur le chantier de l’A69.
Ces activistes, soi-disant écologistes,… https://t.co/xeiEBNE8yL
15h45: La route nationale 126, qui permet d’accéder au site, entre Toulouse et Castres, a été interdite samedi par arrêté préfectoral en raison du “risque de trouble à l’ordre public”, selon un communiqué de la préfecture.
14h46: Sur le réseau social X, la préfecture du Tarn indique que des opérations de contrôles ont été menées afin “de garantir l’application des arrêtés d’interdiction pris par le préfet du Tarn, et de mettre en œuvre les réquisitions judiciaires délivrées par Élodie Buguel, procureure de la République de Castres”.
“Les forces de l’ordre sont donc autorisées à procéder à des contrôles et à des fouilles de véhicules aux fins de recherches et de poursuites d’infractions conformément aux dispositions du code de procédure pénale. À cette heure, 55 saisies ont été réalisées, portant sur des armes et des objets pouvant constituer des armes par destination.”
“Ces résultats, conjugués à la présence constatée de nombreux individus masqués et cagoulés, confirment que ce rassemblement présente un risque avéré de troubles graves à l’ordre public. La participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences contre les personnes ou de dégradation de biens est une infraction passible d’une peine d’un an d’emprisonnement”.
CP conjoint du préfet du Tarn et de la procureure de la République du tribunal judiciaire de Castres.
— Préfet du Tarn (@prefet81) July 5, 2025
Rassemblement anti #A69 : mise en œuvre des arrêtés préfectoraux d’interdiction - 55 saisies réalisées dans le cadre des contrôles sur réquisitions de la Procureure de Castres. pic.twitter.com/ppPUZluvr7
13h13: 55 armes et objets pouvant constituer des armes saisis par les forces de l'ordre, indique la préfecture
12h59 Sur X, Bruno Retailleau réagit: "Quand, au nom de l'écologie, on prépare une manifestation avec des armes comme des catapultes, des boules de pétanque ou des haches; quand, au nom de l'écologie, on mobilise des dizaines de militants d'ultra-gauche encagoulés et dangereux, dont une cinquantaine de fichés S, qui ne veulent que détruire ou casser du flic, alors c'est qu'on a basculé dans la sédition et l'ultra-violence."
Et d'ajouter: "Les Français doivent savoir que l'État ne fait pas face à des militants de la cause écologique, mais à des groupes de barbares sans limite qui veulent créer le chaos et s'en prendre aux forces de l'ordre, malgré les décisions de justice qui ont permis la construction de l'A69. Nous ne laisserons rien passer."
Quand, au nom de l'écologie, on prépare une manifestation avec des armes comme des catapultes, des boules de pétanque ou des haches; quand, au nom de l'écologie, on mobilise des dizaines de militants d'ultra-gauche encagoulés et dangereux, dont une cinquantaine de fichés S, qui… pic.twitter.com/7OQI0gnpKs
— Bruno Retailleau (@BrunoRetailleau) July 5, 2025
12h49: Quelque 800 participants à la mobilisation interdite contre l'autoroute Toulouse-Castres ont été dénombrés à ce stade samedi matin à Maurens-Scopont (Tarn), parmi lesquels "la présence importante" de personnes encagoulées ou masquées, a annoncé le préfet du Tarn lors d'une conférence de presse.
Alors que les nombreux journalistes présents, dont ceux de l'AFP, patientaient à l'entrée du camp où doit se tenir ce week-end cette "Turboteuf" pour dire "non" au projet de l'autoroute A69 très contestée, le préfet Laurent Buchaillat a précisé à la presse la saisie de "dispositifs hostiles" vendredi.
"On a pu observer hier (vendredi) la préparation de dispositifs hostiles, la fabrication de catapulte et la constitution de réserve de pierres qui montre clairement l'intention non festive" du rassemblement des opposants à l'A69, a-t-il déclaré.
Le long du chantier, stoppé fin février et qui reprend de façon progressive depuis mi-juin, quelque 1.500 gendarmes ont été déployés près du château de Scopont qui accueille les manifestants, selon la préfecture.
Les autorités ont interdit par arrêté préfectoral ce nouveau rassemblement des collectifs écologistes pour protester contre l'autoroute: "tous ceux qui y participent sont susceptibles d'être verbalisés", a rappelé le représentant de l'Etat.
Parmi les 800 participants dénombrés à 08H00 sur les 2.000 que les autorités ont prévus, "on note la présence importante de personnes soit cagoulées soit masquées et d'individus qui ont pu être identifiés par le passé sur des manifestations ultra-violentes", a-t-il ajouté.
Les organisateurs ont assuré maintenir l'événement malgré l'interdiction préfectorale, mettant en avant qu'il se déroulait sur un terrain privé dont le propriétaire, Bernard d'Ingrando, a indiqué à l'AFP avoir donné son accord, "à condition qu’il n'y ait pas de débordements".
La Turboteuf est le quatrième grand week-end d'action contre le projet, après ceux d'avril et d'octobre 2023 puis de juin 2024, les deux derniers ayant été marqués par des affrontements avec les forces de l'ordre.
10h53: Lors d'une conférence de presse, le préfet du Tarn fait le point sur la manifestation contre l'A69 prévue aujourd'hui.
"Nous sommes en présence d'un événement susceptible de provoquer des troubles sérieux à l'ordre public", estime Laurent Buchaillat. "Huit cents individus" participent à la mobilisation, "dont certains masqués et cagoulés".
Face à eux, "un peu plus de 1 500 effectifs, avec des forces départementales de police et de gendarmerie".
Ce matin vers 8 heures, "800 participants", étaient présents près du chantier de l’A69 pour manifester contre le projet de cette autoroute dans le Tarn, qui doit relier Toulouse à Castres.
La préfecture a également pu observer "la fabrication de catapultes, la mise en place de réserves de pierres qui montrent l'intention d'en découdre."
10h00: La préfecture l'a interdit, mais un nouveau rassemblement prévu par des collectifs écologistes pour protester contre l'autoroute A69 Toulouse-Castres se tient samedi à Maurens-Scopont (Tarn), où les forces de l'ordre s'attendent à des débordements.
Cette mobilisation baptisée Turboteuf est annoncée comme "festive" et vendredi soir, des centaines de manifestants - 500 selon la préfecture - étaient déjà présents dans le calme dans le parc du château de Scopont qui les accueille.
Le long du chantier, stoppé fin février et qui reprend de façon progressive depuis mi-juin, des forces de l'ordre ont été largement déployées, la préfecture estimant que "les premières constatations sur le terrain confirment le risque important de troubles à l'ordre public".
Une vingtaine de leurs camionnettes et un véhicule blindé d'intervention étaient par exemple positionnés à quelques centaines du mètres du parc du château sur une base du maître d'œuvre des travaux, Atosca, où étaient garés plusieurs engins de travaux publics.
Même si le chantier est considérablement avancé - arbres abattus, ponts construits, terrassement en cours - les opposants comptent empêcher la finalisation de cette infrastructure, dont la construction a débuté en 2023 et doit être achevée au second semestre 2026.
"Alors qu'une reprise en force des travaux (...) paraît imminente, il est absolument crucial de se mobiliser de nouveau amplement pour que cette autoroute soit bel et bien abandonnée", peut-on lire sur le compte Telegram des Soulèvements de la terre, un des collectifs appelant à manifester.
Vendredi, premier des trois jours de cette nouvelle étape de mobilisation, une assemblée générale discutait sous un chapiteau décoré d'une banderole proclamant "Stop à l'A69 et son monde", des prochaines étapes de la contestation et de l'organisation du rassemblement programmé samedi à 14h00.
"L'objectif c'est d'arriver à un consensus sur la suite des modalités d'action pour ce week-end et pour l'avenir de cette lutte", a affirmé à l'AFP Arthur Grimon, membre des Soulèvements de la Terre.
Depuis le printemps 2023, la contestation a pris bien des formes: manifestations, grèves de la faim, occupations d'arbres au cœur de Zones à défendre (ZAD). Mais c'est sur le terrain juridique que les opposants ont réussi à stopper les pelles mécaniques.
Fin février, le tribunal administratif de Toulouse a ordonné une interruption des travaux, estimant qu'il n'y avait pas de raison impérative d'intérêt public majeur (RIIPM) pour justifier les dégâts causés à l'environnement.
Parallèlement, avant l'examen du dossier au fond prévu à la fin de l'année, la cour administrative d'appel de Toulouse a autorisé fin mai une reprise du chantier.
Faute de déclaration de la manifestation par ses organisateurs et en raison des heurts survenus lors de précédents événements, la préfecture du Tarn a émis un arrêté d'interdiction de la Turboteuf, où elle attend au moins 2.000 participants.
"Tout au long du week-end, un dispositif très important sera mis en œuvre", "plus important que les éditions précédentes", a averti le préfet du Tarn, Laurent Buchaillat, appelant "la population à ne pas se joindre à ce rassemblement illégal, qui met en danger ses participants et les exposent à des poursuites pénales".
Vendredi, sur la nationale qui relie Toulouse à Castres, ou à l'entrée du Château, les forces de l'ordre ont pratiqué de très nombreux contrôles de véhicules et de personnes.
Les organisateurs ont assuré maintenir l'événement malgré l'interdiction préfectorale, mettant en avant qu'il se déroulait sur un terrain privé dont le propriétaire, Bernard d'Ingrando, a indiqué à l'AFP avoir donné son accord, "à condition qu’il n'y ait pas de débordements".
Empruntant un élément de langage à la Turboteuf, Via81, association qui rassemble des partisans de l'autoroute, a fait circuler sur les réseaux cette semaine le message "A69, on turbofinit".
La Turboteuf est le quatrième grand week-end d'action contre le projet, après ceux d'avril et d'octobre 2023 puis de juin 2024, les deux derniers ayant été marqués par des affrontements avec les forces de l'ordre.
Vos réactions
Ils sont déjà partis ?
Ils ne reprennent pas le combat aujourd'hui ?
Quand une telle construction qui menace la faune et la flore s'impose, il est normal que des citoyens responsables s'y opposent.
on voit les débiles escrolos qui n eveulent rien comprendre en France
Macron est un lâche qui se couche facilement on l'a vu pour NDDL
Quand une telle construction qui menace la faune et la flore s'impose, il est normal que des citoyens responsables s'y opposent.
Pour moi le problème est que cette voie vise surtout à améliorer la déserte de camions avec les laboratoires Pierre Fabre (1er employeur privé du Tarn). Ce groupe a d'ailleurs reconnu participer au financement de l’autoroute entre Toulouse et Castres, ayant pris, en août 2023, une participation dans Atosca, la société chargée de la construction de l’A69.
De plus les actuelles voies rapides gratuites contournant les villes de Puylaurens et Soual seraient intégrées à l'autoroute et rendues payantes.
Cela me semble plus un lobbying pour des intérêts privés que la promotion de l'intérêt général des citoyens.
Manifestation interdite : combien d'arrestation ? Une nouvelle fois l'ordre est piétiné par la gauche.
Quand une telle construction qui menace la faune et la flore s'impose, il est normal que des citoyens responsables s'y opposent.
Dans un pays fonctionnel, ils sont exécutés sur-le-champ pour terrorisme.
Les pue-la-pisse savent très bien qu'ils sont dans un pays de gauche et qu'ils ont donc le totem d'immunité pour se défouler.
Nicolas payera comme toujours.
Les manifestants ont bien compris que bayrou et retailleau n'enverront pas les forces de l'ordre au contact pour les stopper net avec leurs matraques et leurs flashballs, alors ils s'enhardissent.
Tant que l'on ne reviendra pas à la base, le contact et les bavures, la chienlit continuera et cela renforcera l'extrême gauche aux dépens de la gauche modérée.
Quand édouard phillipe à mis fin au chantier de l'A69 après la mort du manifestant Fraisse, il a envoyé le message que la violence paie !
Drapeaux palestiniens dans la foule des fouteurs de m.rde ,le hamas est aussi contre nos autoroutes ?
et j ai cru entendre que ces gens(je vais dire comme ca pour faire simpe) sont des gens intelligents et souvent d un milieu favorise .................bin, j ai du mal a la croire...
Le secteur des autoroutes est un des secteurs les plus corrompu de France.
N'oublions pas les milliards de cadeaux offerts aux entreprises privées par Elisabeth Borne en 2015.
@Sandor Saavost tu peux faire des commentaires quand tu travail mais quand on touche le RSA a rien faire et profiter du système garde tes remarques pour toi le babos
Résister aux Allemands, c'était interdit.
Bousiller des nappes d'eau, c'est interdit.
Construire près d'un site classé, c'est interdit.
Massacrer des arbres protégés, c'est interdit...
Bravo aux résistants.
Écrire des stupidités, hélas, c'est autorisé
Des saboteurs communistes à traiter comme il se doit : le bagne.
Et sans le RSA. Et à débroussailler le long des routes.
50 ans de gauchisme et de laxisme en France et vous obtenez ça
Des saboteurs communistes à traiter comme il se doit : le bagne.
Résister aux Allemands, c'était interdit.
Bousiller des nappes d'eau, c'est interdit.
Construire près d'un site classé, c'est interdit.
Massacrer des arbres protégés, c'est interdit...
Bravo aux résistants.
On lit n'importe quoi ici. Certains devraient consulter !
Le Préfet confirme que ce rassemblement est interdit, et donc tout est dit : tous ceux qui participent à quelque chose qui n'est pas autorisé, s'exposent à des poursuites pénales et des sanctions pécuniaires. Fallait pas y aller, comme dirait l'autre... Mais une bonne partie de ces contestataires est probablement aussi un groupe de fouteurs de merde, qui ne sont là que pour se mesurer aux forces de l'ordre. Ils se foutent pas mal de l'autoroute, ils feraient très exactement la même chose pour n'importe quelle autre situation, le principal pour eux étant le désordre à tout prix.
marre de ces ecolos bobos de gauche
sortez les chars Leclerc et envoyez les para du peloton de Montauban et 30 minutes ça sera réglé les bobos de gauche seront matté et les punk a chien vont rentrer chez eux
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