
Les députés qui ont enquêté sur les violences en milieu scolaire après le scandale du collège-lycée de Bétharram ont pointé dans leur rapport publié ce matin un "défaut d’action de François Bayrou qui a pu laisser les violences perdurer". « À défaut d’action » que François Bayrou avait « les moyens d’engager », alors qu’il était « informé » quand il était ministre de l’Éducation nationale et président du conseil général, ces violences « ont perduré pendant des années », écrivent les auteurs du rapport de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale, Paul Vannier (La France insoumise) et Violette Spillebout (Renaissance). La commission d’enquête parlementaire propose aussi de créer « un fonds d’indemnisation et d’accompagnement » des victimes.
Ce rapport, qui liste 50 recommandations, déplore par ailleurs « la persistance de violences multiformes dans tous les types d’établissements scolaires » et un « État défaillant » pour contrôler, prévenir et traiter ces violences.
La dénonciation massive de ces violences depuis la fin 2023 par de nombreux anciens élèves de l’établissement, dont les témoignages sont désormais regroupés dans un livre, interroge l’ensemble de la société sur les mécanismes qui ont permis à ce « goulag des Pyrénées » de perdurer si longtemps.
Elle a abouti à la création récente d’une commission d’enquête parlementaire sur les violences scolaires, chargée de retracer la chaîne des responsabilités et d’identifier les défaillances au sein des services de contrôle de l’Etat dans tous les établissements scolaires.
Violette Spillebout : "Des violences à l'école ont eu lieu dans toute la France, dans des centaines d'établissements, avec des milliers de victimes. Elles sont encore présentes aujourd'hui, dans des établissements privés et publics." #le710inter pic.twitter.com/kxt98eSHNt
— France Inter (@franceinter) July 2, 2025
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retraite a 80 ans et tout ca c est fini bayrou
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