02/06 11:16

Une proposition de loi pour freiner la fast fashion est examinée au Sénat qui entend légiférer contre cette mode éphémère ou jetable expédiée à prix cassés depuis la Chine

Après avoir longtemps traîné au Parlement, une proposition de loi pour freiner la « fast fashion » est examinée lundi au Sénat, qui entend légiférer contre cette mode « éphémère » ou « jetable » expédiée à prix cassés depuis la Chine, avec les géants Shein et Temu dans le viseur.

Peu coûteux, de piètre qualité, faciles à commander, souvent très polluants et constamment renouvelés, ces vêtements qui saturent le marché et concurrencent les acteurs historiques de l’industrie textile verront-ils leur afflux en France bientôt régulé ?

C’est tout l’objet du texte examiné dans la soirée à la chambre haute. Portée par la députée Horizons Anne-Cécile Violland, la proposition de loi pour « réduire l’impact environnemental de l’industrie textile » a pris la poussière pendant plus d’un an sur le bureau du Sénat, après son adoption en mars 2024 à l’Assemblée nationale.

Le phénomène, lui, ne s’est pas arrêté: entre 2010 et 2023, le nombre de vêtements mis sur le marché en France est passé de 2,3 milliards à 3,2 milliards; plus de 48 vêtements par habitant sont mis sur le marché chaque année en France et 35 sont jetés chaque seconde dans le pays, selon l’Ademe, l’agence de l’environnement.

« Aujourd’hui, ces géants de la mode ultra éphémère envahissent le marché sans aucun contrôle. Il faut établir des règles, les frapper le mieux possible et le plus fort possible », martèle pour l’AFP Sylvie Valente Le Hir, sénatrice Les Républicains chargée de rapporter le texte au Sénat.

 

Ailleurs sur le web

Vos réactions

Portrait de Touché01
2/juin/2025 - 12h33

Ce n'est plus qu'une coquille vide.

A la base cela disait : Est interdite la publicité relative à la commercialisation de produits dans le cadre d’une pratique commerciale de collections vestimentaires et d’accessoires à renouvellement très rapide définie à l’article L. 541‑9‑1‑1 ou faisant la promotion des entreprises, enseignes ou marques ayant recours à cette pratique commerciale

Bref TOUTE publicité pour ces produits etait interdite.

Mais il y a eut des amendements... Désormais la proposition vise seulement à empêcher les plateformes de recourir à des influenceurs pour faire leur promotion. Bref cela a perdu toute sa portée.