Madeleine McCann          Le Sénat a largement adopté le projet de loi-programme du gouvernement pour « refonder » Mayotte, un texte déclinant près de quatre milliards d’euros d’engagements financiers de l’Etat pour l’archipel dévasté, dont le volet migratoire et sécuritaire a suscité beaucoup de débats dans l’hémicycle.
Plus de cinq mois après le passage ravageur du cyclone Chido sur ce territoire de l’océan Indien, situé entre les Comores et Madagascar, la chambre haute dominée par une alliance de la droite et des centristes, a voté le texte par 226 voix contre 17 en première lecture.
« Nous avons accompli un pas très important, décisif, pour la reconstruction de Mayotte », s’est félicité le ministre des Outre-mer Manuel Valls après l’adoption d’un texte attendu, selon lui, depuis « des années et des décennies » dans l’archipel.
La gauche a néanmoins fait part de son hostilité à de nombreux dispositifs de lutte contre l’insécurité, l’immigration et l’habitat insalubre, les principaux « fléaux » identifiés à Mayotte par Manuel Valls.
« Nous n’avons pas laissé tomber Mayotte », a martelé le ministre durant les débats sur ce projet de loi, la semaine passée au Palais du Luxembourg, satisfait de voir les sénateurs soutenir l’essentiel des propositions gouvernementales.
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