Vive émotion en Corse après l’agression gratuite de 2 jeunes à Corte et le témoignage dans "Morandini Live" : "On ne va pas laisser la racaille venir chez nous comme sur le continent" - VIDEO

Ce matin, Jean-Marc Morandini présentait "Morandini Live" sur CNews. Au début de l'émission, il a évoqué cette agression gratuite survenue le week-end dernier à Corte, en Corse.

Il y a trois jours, après une soirée, quatre jeunes âgés d'un peu moins d'une vingtaine d'années - deux hommes et deux femmes - ont été violemment agressés. Ils ont été pris à partie par une bande de jeunes qu'ils ne connaissaient pas et ont été frappés à plusieurs reprises. Cette agression a entrainé de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux.

L'une des victimes, âgé de 19 ans, a témoigné dans l'émission, à visage caché. "On sortait de boite de nuit. J'ai un ami et sa copine qui sont partis parler un peu plus loin. D'un seul coup, un type que l'on ne connait pas arrive et commence à leur parler, les insulter. On s'est approché pour calmer les choses", s'est souvenu le jeune homme. 

Et d'ajouter : "Très vite, un ami de l'agresseur est arrivé. En essayant de les séparer, il y en a deux autres qui sont arrivés pour mettre des coups. Très rapidement, on s'est retrouvé devant une dizaine de personnes qui nous ont mis des coups. Les filles qui étaient avec nous, et qui ont tenté de nous protéger, se sont pris des coups". 

"Un de mes amis a été mis KO. Un type lui a mis un grand coup derrière la tête, il était inconscient. Il ne bougeait plus du tout. J'ai un souvenir de mettre fait prendre à partie par trois personnes en essayant d'aller l'aider", a poursuivi la victime. 

"Sincèrement, je ne m'attendais pas à tomber là-dessus en Corse. C'est des histoires qui sont assez rares chez nous, même si ça arrive de plus en plus. On se rend compte que ce n'est pas un phénomène qui n'arrive qu'aux autres. C'est quelque chose qui arrive aussi chez nous", a-t-il confié. 

Et de conclure : "Il faut prendre des mesures, se protéger, faire attention quand on se déplace. J'aimerais que les gens se ressaisissent sur notre île, qu'ils comprennent qu'il y a des choses qui arrivent chez nous et qui n'arrivaient pas avant (...) Ça tombe sur nous qui avons rien demandé à personne. Il n'y avait aucune raison qu'ils s'en prennent à nous. Ils nous ont rien volés, rien demandés. C'était juste pour agresser".