
12h41: De nouvelles tensions se sont déroulées à la mi-journée à Paris alors que des chauffeurs de taxis ont tenté de s'approcher du ministère des Transports.
Hier, dans la capitale, ils étaient près d’un millier de manifestants, selon la préfecture de police, qui a également fait état de 64 interpellations. Au niveau national, la police a recensé 65 actions mobilisant 7.500 taxis.
Après quelques pneus brûlés, de brèves échauffourées ont eu lieu en fin d’après-midi sur le boulevard Raspail à Paris avec les CRS, suivies de tirs de gaz lacrymogènes. Les taxis prévoient de revenir tous les jours cette semaine.
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Nouvelles tensions à #Paris alors que les chauffeurs de taxis en grève tentent d’approcher le Ministère des Transports pic.twitter.com/NiRNtF7Pwe
— CLPRESS / Agence de presse (@CLPRESSFR) May 20, 2025
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10h10: Des représentants des taxis ont été reçus hier par les cabinets de leurs différents ministères de tutelle, a indiqué le ministère des Transports à l’AFP, sans avancées selon la Fédération nationale du taxi (FNDT).
Un projet de l’Assurance maladie, approuvé vendredi par le gouvernement dans un arrêté, entend instaurer à partir du 1er octobre un modèle unique sur le territoire pour le transport des malades par les chauffeurs de taxis conventionnés.
L’objectif est de contrôler la croissance des dépenses de transport sanitaire, qui ont atteint 6,74 milliards d’euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés (avec un bond de 45% depuis 2019).
Les taxis seront rémunérés sur la base d’un forfait de prise en charge de 13 euros et d’une tarification kilométrique. « Nous avons rappelé la nécessité de cette convention », qui « s’inscrit dans un contexte économique contraint de maîtrise des dépenses de santé tout en garantissant une meilleure réponse aux besoins en transport sanitaire de l’ensemble de la population », a-t-on indiqué de source gouvernementale en fin de journée.
« Un comité de suivi est prévu par la convention avec une réunion d’étape post-mise en oeuvre, le 30 juin 2026. Nous avons proposé d’anticiper et de prévoir un premier échange en amont de l’entrée en vigueur le 1er octobre prochain », a-t-elle ajouté.
« Nous ne partirons pas tant que nous n’aurons pas obtenu le retrait de cette convention », avait auparavant lancé à Paris Emmanuelle Cordier, présidente de la FNDT, revendiquant 3.000 manifestants dans la capitale lundi.
Aujourd’hui environ 85% des taxis font du transport conventionné de malades, selon la FNDT.
09h32: Plusieurs milliers de taxis ont manifesté lundi à travers la France, à Pau, Amiens, Paris ou Bastia pour protester contre les nouvelles conditions tarifaires du transport sanitaire et la concurrence des VTC.
A Paris, grosses berlines, SUV et autres taxis « en colère » ont bloqué à grand renfort de klaxons et fumigènes le boulevard Raspail et des rues adjacentes, dans le quartier très central du ministère des Transports.
Dans la capitale, ils étaient près d’un millier, selon la préfecture de police, qui a également fait état de 64 interpellations. Au niveau national, la police a recensé 65 actions mobilisant 7.500 taxis.
Après quelques pneus brûlés, de brèves échauffourées ont eu lieu en fin d’après-midi sur le boulevard Raspail avec les CRS, suivies de tirs de gaz lacrymogènes. Les taxis prévoient de revenir tous les jours cette semaine.
08h39: Deuxième jour de mobilisation des taxis aujourd'hui en France après la forte mobilisation et les incidents d'hier à Paris. Paris, grosses berlines, SUV et autres taxis "en colère" ont bloqué à grand renfort de klaxons et fumigènes le boulevard Raspail et des rues adjacentes, dans le quartier très central du ministère des Transports. Dans la capitale, ils étaient près d'un millier, selon la préfecture de police, qui a également fait état de 64 interpellations. Au niveau national, la police a recensé 65 actions mobilisant 7.500 taxis.
Après quelques pneus brûlés, de brèves échauffourées ont eu lieu en fin d'après-midi sur le boulevard Raspail avec les CRS, suivies de tirs de gaz lacrymogènes. Les taxis prévoient de revenir tous les jours cette semaine.
Des représentants des taxis ont été reçus par les cabinets de leurs différents ministères de tutelle, a indiqué le ministère des Transports à l'AFP, sans avancées selon la Fédération nationale du taxi (FNDT).
Un projet de l'Assurance maladie, approuvé vendredi par le gouvernement dans un arrêté, entend instaurer à partir du 1er octobre un modèle unique sur le territoire pour le transport des malades par les chauffeurs de taxis conventionnés. Les taxis seront rémunérés sur la base d'un forfait de prise en charge de 13 euros et d'une tarification kilométrique.
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Après avoir balancé du gaz lacrymogène toute l’après-midi, les flics embarquent les chauffeurs de taxis qui protestent contre la baisse des tarifs des transports sanitaires. C’est encore une belle journée de répression qui se termine… #MacronDémission pic.twitter.com/oeCcw0IXNv
— Casper (@zairker) May 19, 2025
"Ça nous fait perdre 33% de chiffre d'affaires"
— BFMTV (@BFMTV) May 19, 2025
Julien Malgrain (Fédération des taxis indépendants) sur la nouvelle tarification des transports sanitaires pic.twitter.com/fTo7q9jnZb
EN DIRECT DU LOIR-ET-CHER : La #CR41 a rejoint la mobilisation des taxis
— Coordination Rurale (@coordinationrur) May 19, 2025
Deux secteurs différents mais une même résistance pour la survie de nos métiers ! Belle solidarité pour faire entendre nos voix et défendre la reconnaissance de notre travail. #CoordinationRurale… pic.twitter.com/KifzrSoE6c
Vos réactions
Mes commentaires te gênent bobihub-178 ? Pourtant, en remplaçant tous ces taxis / VTC / UBER par des voitures autonomes, on diviserait le prix par 10 pour tout le monde.
Tu n'a pas retenu pas ce que je t'ai dit hier. Une voiture automne couterait beaucoup plus chère. Et je crois peu probable à la proposition de Musk à ce sujet.
Ce n'etait pas prévu du tout un deuxième jour. Ce sera probablement donc peu suivi.
Ces artisans doivent travailler pour vivre, ce ne sont pas des profs ou des cheminots qui toucheront leur salaire quoi qu'il arrive.
Ils seront jusqu'au boutistes, peu importe s'ils ne gagnent pas d'argent pour le moment. Ils préfèrent être dans la rue ( en espérant que leurs revendications soient entendues) qu'être ensuite à la rue.
Ce n'etait pas prévu du tout un deuxième jour. Ce sera probablement donc peu suivi.
Ces artisans doivent travailler pour vivre, ce ne sont pas des profs ou des cheminots qui toucheront leur salaire quoi qu'il arrive.
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