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Bruno Retailleau confirme son intention de dissoudre par décret en Conseil des ministres le groupe Urgence Palestine, celui de la Jeune garde, et de Lyon populaire

Bruno Retailleau a confirmé son intention de dissoudre par décret en Conseil des ministres le groupe Urgence Palestine, celui de la Jeune garde, un mouvement antifasciste, et de Lyon populaire, un groupe d'extrême droite.

Dans un communiqué, le ministre de l'Intérieur a rappelé avoir engagé des procédures contradictoires visant ces trois groupes, le 29 avril dernier.

Le ministre reproche à ces trois "groupements de fait de provoquer à des agissements violents contre les personnes, provocations bien souvent suivies d'effets".

S'agissant de Lyon populaire, il lui reproche "de faire l'apologie de la collaboration avec le nazisme et de provoquer à la haine, à la violence et à la discrimination envers les étrangers".

Quant à Urgence Palestine, il l'accuse de "faire l'apologie d'une organisation terroriste comme le Hamas, d'appeler à l'intifada sur le territoire national et de provoquer à la haine, à la violence ou la discrimination contre les juifs".

Les responsables de ces groupes avaient jusqu'au 9 mai pour transmettre leurs observations. Mais, a affirmé le ministère, l'examen "approfondi" de celles-ci "n'a toutefois pas conduit à remettre en cause les faits très graves qui leur étaient reprochés".

En conséquence, Bruno Retailleau a annoncé qu'il proposerait l'inscription des décrets de dissolution de ces groupes à l'ordre du jour d'un prochain Conseil des ministres. Ce qui devrait être le cas dans les quinze jours à venir, a-t-on expliqué dans son entourage.

Dès l'annonce de la procédure de dissolution d'Urgence Palestine et de la Jeune garde, des meetings de protestation avaient été organisés le 6 mai dans plusieurs villes dont Paris.

Lundi, Amnesty International France, par la voix de sa présidente, Anne Savinel-Barras, a estimé qu'une dissolution d'Urgence Palestine "en plein génocide dans la bande de Gaza, serait un acte très grave".

Candidat à la présidence de son parti LR dont la campagne s'achève à minuit ce vendredi, Bruno Retailleau a fait valoir que le gouvernement ne "pouvait pas laisser la violence se banaliser et devenir un mode d'expression parmi d'autres".

"Face à l'ensauvagement de la société dont nous constatons chaque jour les conséquences dramatiques, a-t-il poursuivi, l'Etat ne saurait tolérer que de tels groupements continuent à exalter impunément la haine et la violence, quelle que soit leur orientation politique ou idéologique."

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Vos réactions

Portrait de Touché01
17/mai/2025 - 09h24

Ce ne sont pas ces petites gesticulations (que Darmanin pratiquait beaucoup aussi) qui améliorera la sécurité des français.

Portrait de Lotus14
17/mai/2025 - 08h00

On ne peut pas continuer 2 ans de plus dans l'état où se trouve la France ça s'aggrave de pire en pire  ce n'est pas honnête de laisser faire 

Il faut un nouveau Gouvernement qui renverse la table ,  remettre tout à plat !!!!!!