
Le patron des Républicains et ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, qui doit être reçu jeudi par Emmanuel Macron, considère dans «Valeurs Actuelles» que le macronisme n’est «ni un mouvement politique ni une idéologie» et «alimente l’impuissance».
Sa collègue Renaissance de l’Éducation, qui est aussi ancienne Première ministre, Elisabeth Borne, l’a accusé en retour sur le réseau X de «tenter de diviser le socle commun» et ainsi d'«affaiblir les remparts contre les extrêmes». «Agir ensemble exige du respect mutuel», a-t-elle ajouté, en affirmant que le macronisme était «une idéologie ET un parti politique».
Bruno Retailleau considère pour sa part que «le macronisme s’achèvera avec Emmanuel Macron, tout simplement» parce qu’il «n’est ni un mouvement politique, ni une idéologie : il repose essentiellement sur un homme».
«Je ne crois pas au ''en même temps"», postulat d’Emmanuel Macron qui revendique d’être à la fois de droite et de gauche, «car il alimente l’impuissance», ajoute le président de LR, dans un entretien à l’hebdomadaire ultraconservateur mis en ligne mardi.
Le ministre, qui doit rencontrer jeudi à l’Élysée le président de la République, assure que sa présence dans la coalition gouvernementale de la droite et du centre «n’est pas une adhésion au macronisme», mais est animée par «l’intérêt général» et son refus que «la gauche mélenchonisée (accède) au pouvoir». Bruno Retailleau affirme représenter une «droite utile, mais pas docile» qui participe au gouvernement de François Bayrou non pas «pour faire de la figuration» mais «pour peser de tout le poids de (ses) convictions de droite».
Pour lui, La France insoumise est «la pire menace politique» par rapport au Rassemblement national. Dans la perspective des élections municipales dans un an, il appelle à «assumer un cordon sanitaire» contre le mouvement de Jean-Luc Mélenchon et estime que la droite devra être «au cœur d’un bataillon de choc le plus élargi possible». «Nous ne pourrons pas gagner seuls».
À propos du président du RN Jordan Bardella, qui pourrait être candidat à l’Élysée si Marine Le Pen était jugée en appel inéligible, il se demande si les Français «consentiront» à «donner leur confiance à un candidat inexpérimenté».
Les ministres «doivent s’occuper des politiques qu’ils conduisent», avait affirmé début juillet le chef de l’État, en appelant le Premier ministre à «discipliner la parole» de son gouvernement.
Vos réactions
Cette situation illustre bien la lâcheté de nôtre président.
il n’a pas le courage de virer retailleau comme il n’a aucun courage face au gouvernement algérien , comme il n’a aucun courage face l’immigration illégale , comme il n´a aucun courage pour aller à la marche contre l’antisémitisme …comme il n’a pas le courage de démissionner.
Nous avons eu avec Hollande un capitaine de pédalo et nous terminons avec Macron capitaine du Titanic .
Il y a longtemps qu'on a compris !!!!!!
Il faut agir !!! Rien ne se passe
Ce ne sont que des paroles
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?