
14h23: Le point sur ce que l'on sait
Les investigations se poursuivent dans l'enquête antiterroriste sur des attaques de prisons: après une "nuit calme", le parquet ne privilégie jeudi aucune piste à ce stade, mais celle du narcobanditisme reste mise en avant au sein de l'exécutif.
Le procureur de la République antiterroriste a indiqué jeudi matin qu'il n'y avait, pour le moment, "pas de piste qui soit privilégiée" dans cette enquête sur les attaques ayant visé des prisons en France lors de trois nuits consécutives, de dimanche soir à mercredi matin.
Les enquêteurs devraient avoir "les premiers résultats, dans les prochaines heures et jours qui viennent", de multiples "expertises techniques, notamment les retours d'expertise ADN", a précisé Olivier Christen sur France info.
"A partir de cela, des pistes seront privilégiées mais au moment où nous nous parlons, ce serait une erreur de fermer l'une ou l’autre des voies", a insisté le procureur. Au sein de l'exécutif, des analyses sont pourtant déjà avancées.
"L'intime conviction qu'un certain nombre de nos agents du ministère de l'Intérieur ont, c'est plutôt la piste du +narcoracaille+, du narcotrafic", a déclaré sur RTL le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, évoquant des "pieds nickelés".
"A ma connaissance", dans la nuit de mercredi à jeudi, "il n'y a pas eu de fait commis de la même nature" que ceux faisant l'objet des investigations, a aussi précisé M. Christen. "C'était une nuit calme", a aussi relevé M. Retailleau.
Ce dernier a, avec le ministre de la Justice Gérald Darmanin, envoyé jeudi des consignes aux préfets, au préfet de police et au directeur de l'administration pénitentiaire, pour renforcer la sécurisation des prisons.
Dans un télégramme dont l'AFP a eu connaissance, ils demandent à la police et la gendarmerie d'"organiser des patrouilles dynamiques" aux abords des établissements, et aux services de renseignement de faire une "veille renforcée des réseaux sociaux". Ils demandent aussi des travaux de sécurisation des parkings et enceintes des prisons.
En outre, le garde des Sceaux a adressé une circulaire aux parquets, appelant à une "mobilisation sans faille" et une "réponse ferme et rapide". En cas de faits visant établissements ou agents pénitentiaires, il est demandé aux procureurs d'informer immédiatement le parquet antiterroriste "afin que celui-ci apprécie s'il entend se saisir des faits".
Dans la plupart des actions recensées depuis dimanche, de mystérieuses inscriptions "DDPF", apparemment pour "défense des droits des prisonniers français", ont été retrouvées.
Le groupe Telegram à ce nom a été fermé "à la demande de l'autorité judiciaire", a indiqué le procureur antiterroriste, selon qui ce groupe "n'existait pas il y a quelques jours" et était "totalement inconnu des différents services de renseignements".
Ce "peut être des groupes plus radicalisés, politiques, des groupes plus liés avec la criminalité organisée" ou encore "une convergence d'objectifs et de personnes qui se manipulent les uns et les autres", a souligné M. Christen. "Tous les champs sont ouverts."
13h25: Bruno Retailleau et Gérald Darmanin ont envoyé aujourd'hui aux préfets un télégramme pour un "renforcement de la sécurisation des établissements de l'administration pénitentiaire". Bruno Retailleau et Gérald Darmanin demandent aux préfets de "renforcer sans délai la surveillance et la protection de ces établissements et des personnels de l'administration pénitentiaire."
Pour cela, il s'agit, par exemple, d'"organiser des patrouilles dynamiques des services de police et des unités de gendarmerie de manière coordonnée avec celles de l'administration pénitentiaire".
"Les agents pénitentiaires devront à cet égard faire preuve d'une attention particulière dans la détection de toute personne ou de tout véhicule suspect", peut-on lire dans ce télégramme aux préfets. Les ministres demandent ainsi de "signaler tout fait, y compris de 'basse intensité' (jets de projectiles, tag...) commis à l'encontre d'un établissement pénitentiaire".
10h43: Le point sur ce que l'on sait
Les investigations se poursuivent dans l’enquête antiterroriste sur des attaques de prisons: après une « nuit calme », le parquet ne privilégie jeudi aucune piste à ce stade, mais celle du narcobanditisme reste mise en avant au sein de l’exécutif.
Le procureur de la République antiterroriste a indiqué jeudi matin qu’il n’y avait, pour le moment, « pas de piste qui soit privilégiée » dans l’enquête sur les attaques ayant visé des prisons en France lors de trois nuits consécutives, de dimanche soir à mercredi matin.
Les enquêteurs devraient avoir « les premiers résultats, dans les prochaines heures et jours qui viennent » de multiples « expertises techniques, notamment les retours d’expertise ADN », a précisé Olivier Christen au micro de France info.
« A partir de cela, des pistes seront privilégiées mais au moment où nous nous parlons ce serait une erreur de fermer l’une ou l’autre des voies », a insisté le procureur.
Au sein de l’exécutif, des analyses sont pourtant déjà avancées. « L’intime conviction qu’un certain nombre de nos agents du ministère de l’Intérieur ont, c’est plutôt la piste du "narcoracaille", du narcotrafic », a déclaré sur RTL le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, évoquant des « pieds nickelés ».
M. Retailleau voit dans ces attaques une tentative de réagir à la « déclaration de guerre » du gouvernement au narcotrafic.
« Il faut savoir que ce n’est pas eux qui nous déclarent la guerre, c’est nous qui leur avons déclaré la guerre avec la loi que j’ai poussée », a-t-il assuré, promettant de « leur faire mal ».
Même « sentiment personnel » pour Cédric Logelin, porte-parole du ministère de la Justice, qui a vu dans ces actions des « mesures de représailles », a-t-il indiqué sur BFMTV.
10h19: Les investigations se poursuivent dans l’enquête antiterroriste sur des attaques de prisons: après une « nuit calme », le parquet ne privilégie jeudi aucune piste à ce stade, mais celle du narcobanditisme reste mise en avant au sein de l’exécutif. Le procureur de la République antiterroriste a indiqué jeudi matin qu’il n’y avait, pour le moment, « pas de piste qui soit privilégiée » dans l’enquête sur les attaques ayant visé des prisons en France lors de trois nuits consécutives, de dimanche soir à mercredi matin.
Les enquêteurs devraient avoir « les premiers résultats, dans les prochaines heures et jours qui viennent » de multiples « expertises techniques, notamment les retours d’expertise ADN », a précisé Olivier Christen au micro de France info. « A partir de cela, des pistes seront privilégiées mais au moment où nous nous parlons ce serait une erreur de fermer l’une ou l’autre des voies », a insisté le procureur.
08h32: Nouvelle tentative d'intimidation cette nuit contre les agents qui travaillent en prison. Alexandre Caby, secrétaire général UFAP UNSA annonce en direct sur Cnews qu'à Amiens, une membre du personnel pénitentiaire a été visée à son domicile : Boite aux lettres taguée et pneus de sa voiture crevés..
08h20: "Ce qui est important de retenir à cette heure, c'est qu'il n'y a pas de piste qui soit privilégiée", explique sur franceinfo le procureur national antiterroriste Olivier Christen.
Prisons attaquées ️ "A cette heure, il n'y a pas de piste qui soit privilégiée", dit Olivier Christen, procureur national antiterroriste. pic.twitter.com/c0oKBjCBxG
— franceinfo (@franceinfo) April 17, 2025
07h08: Qui se cache derrière les 4 lettres "DDPF" (Défense des droits des prisonniers français) inscrit sur certaines scènes de dégradation. Derrière cette dénomination se cache un groupe crée il y a quelques jours sur Telegram. Sur cette application de messagerie chiffrée, le groupe affirme qu'il "se déploiera dans toute la France". Et de revendiquer : "Sachez que nous ne sommes pas des terroristes, nous sommes là pour défendre les droits de l'homme à l'intérieur des prisons."
07h02: Face à la multiplication de ces dégradations, le préfet de Police de Paris, Laurent Nuñez, a décidé de mettre en place une «vigilance renforcée» afin de sécuriser les prisons en Île-de-France. Parmi les sites pénitentiaires et maisons d’arrêt concernés par cette vigilance renforcée figurent quelques-uns qui avaient été touchés par des dégradations en début de semaine.
On retrouve ainsi le centre pénitentiaire de Seine-Saint-Denis, situé à Villepinte, où trois véhicules, dont deux appartenant à des agents pénitentiaires, ont été incendiés lundi 14 avril au soir sur le parking de cette maison d’arrêt.
06h11: Pour Sébastien Cauwel, directeur de l'administration pénitentiaire interrogé sur BFM TV, "une étape a été franchie dans la coordination et dans la concertation dans l'ensemble de ces actions que l'on connaît depuis trois jours". Quel est l'objectif de ces attaques contre des centres pénitentiaires? Sur notre antenne, Sébastien Cauwel estime que les attaques visent "majoritairement à s'attaquer aux biens de nos personnels".
"On est sur des attaques qui visent à incendier, faire peur et intimider l'État dans son action de lutter contre la criminalité organisée", poursuit-il. "Nous pouvons quand-même faire un lien entre ces faits et l'évolution très ferme de la politique de lutte contre la criminalité organisée décidée par le Garde des Sceaux et que nous sommes en train de mettre en œuvre", pour le directeur de l'administration pénitentiaire.
Vos réactions
Pas étonnant que les préfets ne font rien, il n'ont jamais reçu le "TELEGRAMME", le service est arrêté en France depuis le 30 avril 2018.mettez vous à jour les "journalistes"
Cela pourrait être drôle si ce n'était tragique, et tout ceci démontre bien l'incompétence et l'incapacité de ces ministres qui ne prennent pas les mesures qui s'imposent, mais peut-être est-ce le manque de courage aussi. Bientôt, il faudra prévoir des flics pour protéger les flics des commissariats, et d'autres flics pour protéger les gardiens de prison. Mais qui va protéger les flics qui protègent les flics ? Situation ubuesque, et malheureusement ce n'est pas la seule.
Il faut placer des tireurs sur les murs des prisons et tirer à vue sur ceux qui tentent d'entrer ou casser, même en caoutchouc, ça fait assez mal pour les coucher, ensuite, on ramasse et on les boucle
Je note quand-même que ce sont toujours des villes françaises qui commencent par A...
Amiens
Agen
Alger.
...Comme par hasard.
"Quelle expérience de vivre dans la peur... Voilà ce que c'est que d'être un esclave."
Headshot et le groupe anti-terroriste remporte la victoire.
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