marine le pen 18h51: L'accélération du calendrier du procès en appel de Marine Le Pen ne représente aucunement « un quelconque désaveu » comme a pu le dire l'avocat de la cheffe de file de l'extrême droite, a déclaré mercredi à l'AFP la procureure générale de Paris, Marie-Suzanne Le Quéau. « Il ne s'agit pas d'avoir un quelconque désaveu, puisque le propre de l'appel, qui est un droit, c'est de recommencer à zéro l'examen de l'affaire », a-t-elle dit.
17h41: Nouvelle campagne en faveur de Marine Le Pen lancée par le RN :
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16h40 : Sur les réseaux sociaux, le Rassemblement national revendique 10.000 nouvelles adhésions au parti depuis la condamnation de Marine Le Pen prononcée lundi.
Indignés par l’injustice faite à @MLP_officiel et inquiets pour l’avenir de la France, plus de 10 000 patriotes ont rejoint le RN ces dernières heures afin de défendre la démocratie !
— Rassemblement National (@RNational_off) April 2, 2025
Rendez-vous dimanche à 15h, place Vauban à Paris, pour notre grand rassemblement populaire… pic.twitter.com/0nQWeUAoYJ
14h37: Au micro de BFMTV depuis le Parlement européen, Jordan Bardella a affirmé que "le meeting de dimanche n'est pas un coup de force. C'est l'expression de la démocratie". "Nous sommes combatifs, il est inacceptable que la démocratie soit percutée par des considérations politiques", a-t-il déclaré.
12h08: Emmanuel Macron a « rappelé » mercredi en Conseil des ministres « que l’autorité judiciaire est indépendante » et « que les magistrats doivent être protégés et ont le droit d’être respectés », après la condamnation de Marine Le Pen qui a suscité des attaques contre les juges de la part du Rassemblement national.
Le chef de l’Etat a aussi affirmé que « tous les justiciables ont droit au recours », selon des participants, alors que la justice a déjà fait savoir qu’un nouveau procès en appel pourrait se tenir dans des délais qui laissent une porte ouverte à une éventuelle candidature présidentielle en 2027 de la leader du parti d’extrême droite.
Le président de la République, qui ne s’était pas encore exprimé depuis la condamnation de lundi, s’est placé en « garant des institutions », selon son entourage, en rappelant des « principes très généraux » et sans entrer dans le détail du jugement.
Marine Le Pen a été condamnée lundi dans le procès en première instance de l’affaire des assistants d’eurodéputés du RN, avec une peine d’inéligibilité immédiate de cinq ans qui, en l’état, l’empêche de briguer l’Élysée dans deux ans.
Devant la presse à l’issue du Conseil des ministres, la porte-parole du gouvernement Sophie Primas a aussi rapporté ce propos du chef de l’Etat.
« Il a rappelé trois choses. La première chose qui est que, évidemment, la justice est indépendante et qu’elle prend ses décisions en toute indépendance et qu’il faut donc la respecter comme un pilier de notre démocratie », a-t-elle dit.
« La seconde chose pour rappeler que les menaces qui sont faites sur les magistrats sont absolument insupportables et intolérables puisque nous sommes encore une fois dans une démocratie. Et la justice est tout à fait indépendante et doit être respectée », a-t-elle ajouté.
« Et la troisième chose pour rappeler que chacun a le droit à une justice équivalente et que le le droit est le même pour tout le monde. »
11h13: Il est « impensable » de faire un traitement de faveur avec « une loi d’exception pour sauver Madame Le Pen », a fustigé mercredi Xavier Bertrand, en référence à la proposition de loi pour supprimer l’exécution provisoire qu’Eric Ciotti veut déposer.
« Ce serait impensable parce que ça voudrait dire que l’Assemblée nationale remplace la Cour d’appel, que l’Assemblée nationale intervient avant la Cour d’appel, arrêtons cette confusion des genres », s’est insurgé le président LR de la région Hauts-de-France sur RTL.
Eric Ciotti, patron des députés UDR à l’Assemblée et allié du RN, a annoncé mardi que son groupe déposerait une proposition de loi en juin pour « supprimer » l’exécution provisoire après la condamnation choc de Marine Le Pen à une peine d’inéligibilité de cinq ans avec effet immédiat.
Xavier Bertrand a déploré un traitement de faveur envers la patronne des députés RN à l’Assemblée pour laquelle « on trouverait la place pour une loi d’exception pour (la) sauver », alors qu’« on ne trouve pas la place » pour voter les « urgences », évoquant notamment la loi sur les homicides routiers ou celle sur la justice des mineurs.
Pour l’élu LR, cette proposition de « loi Ciotti, Le Pen » reviendrait à « contourner la justice ».
Il a dénoncé la pression que subissaient les magistrats, ajoutant ne pas vouloir « qu’on joue un mauvais remake du Capitole », faisant référence à l’assaut du Capitole par les soutiens de Donald Trump après sa défaite à l’élection présidentielle de 2020.
M. Bertrand se réjouit de l’annonce de la Cour d’appel qui devrait rendre une décision à « l’été 2026 », qui prouve selon lui qu’« il n’y a aucun complot contre Madame Le Pen » qui va pouvoir « épuiser les voies de recours ».
Xavier Bertrand a martelé que Marine Le Pen « n’était pas une victime » et regrette que certains soient tombés dans le « piège de la victimisation », appelant les responsables politiques à préserver « la stabilité des institutions et donc le respect de la séparation des pouvoirs ».
09h56: Le point sur ce que l'on sait ce matin
La cour d’appel de Paris a indiqué mardi avoir été saisie de « trois appels » à ce stade après les condamnations de Marine Le Pen et du Rassemblement national, et « examinera ce dossier dans des délais qui devraient permettre de rendre une décision à l’été 2026 ».
Si ces délais sont tenus, cela voudrait dire que ce deuxième procès se tiendrait au plus tard début 2026, et que la décision serait donc rendue de longs mois avant l’élection présidentielle de 2027, comme l’ont réclamé plusieurs responsables politiques.
« La cour d’appel de Paris confirme avoir été saisie ce jour de trois appels formés à l’encontre de la décision rendue le 31 mars 2025 par le tribunal judiciaire de Paris dans l’affaire des assistants parlementaires du Front National. Elle examinera ce dossier dans des délais qui devrait permettre de rendre une décision à l’été 2026 », est-il écrit dans un communiqué signé du premier président Jacques Boulard et de la procureure générale Marie-Suzanne Le Quéau.
Dans une interview donnée au Parisien, Marine Le Pen fustige « une atteinte gravissime à la démocratie et au processus électoral », un « jugement qui viole l’État de droit ». « Nous allons saisir le Conseil constitutionnel par une question prioritaire de constitutionnalité, explique-t-elle.
08h03: "Les magistrats font l'objet d'attaques très virulentes en ce moment, c'est un mouvement qui se développe, et c'est extrêmement préoccupant", alerte sur franceinfo Christophe Soulard, Premier président de la Cour de cassation. Le parquet de Paris a annoncé hier avoir ouvert une enquête sur "les propos répréhensibles" proférés à l'encontre des magistrats qui ont rendu la décision sur les assistants parlementaires des eurodéputés RN. "C'est un mouvement qui se développe", explique Christophe Soulard, avec des menaces "dans le cadre du palais de Justice" mais également "à l'extérieur sur des réseaux sociaux".
07h21: « Plus vite on sera fixé, meilleur ce sera pour notre débat démocratique », « je trouve que c'est la meilleure réponse », estime sur TF1, au sujet des délais de l'appel, le président du groupe Droite républicaine Laurent Wauquiez. « Il y a eu du détournement d'argent public, qu'elle soit condamnée est légitime », mais l'ancien patron des LR regrette l'exécution immédiate de son inéligibilité. Quant à se joindre à la mobilisation dimanche à Paris, « je ne trouve pas sain qu'un dirigeant politique en appelle à la pression de la rue ».
06h03: Dans les prochains mois, Marine Le Pen entend «utiliser toutes les voies de recours possibles.» Comme la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) et le Conseil constitutionnel, qu’elle annonce saisir contre le verdict en première instance, «une atteinte gravissime à la démocratie et au processus électoral», estime-t-elle. S’agissant de la juridiction communautaire, la députée du Pas-de-Calais juge le référé «possible», «la décision prise créant un préjudice irréparable». Le Conseil constitutionnel saisi d’une QPC
Quant à la deuxième juridiction constitutionnelle, présidée depuis un mois par le macroniste Richard Ferrand, elle sera saisie «par une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), dont le but est de se prononcer sur l’incompatibilité qu’il y a entre une décision d’inéligibilité avec exécution provisoire, et la liberté des électeurs qui est inscrite» dans le texte fondamental de 1958, poursuit Marine Le Pen.
«Il faut désormais que la QPC que nous préparons soit validée, qu’elle soit transférée au Conseil constitutionnel», ajoute la figure nationaliste, qui «n’ose imaginer que ça ne sera pas le cas».
05h20: La cour d'appel de Paris a indiqué hier soir dans un communiqué avoir été saisie de "trois appels" à ce stade après les condamnations de Marine Le Pen et du Rassemblement national, et "examinera ce dossier dans des délais qui devraient permettre de rendre une décision à l'été 2026". Si ces délais sont tenus, cela voudrait dire que ce deuxième procès se tiendrait au plus tard début 2026, et que la décision serait donc rendue de longs mois avant l'élection présidentielle 2027, comme l'ont réclamé plusieurs responsables politiques.
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05h00: Une nouvelle enquête a été ouverte après des menaces visant les magistrats du tribunal correctionnel de Paris ayant condamné lundi Marine Le Pen à une peine de cinq ans d'inéligibilité avec application immédiate, a appris mardi l'AFP de source proche du dossier. L'enquête a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP), selon cette même source.
Selon Le Figaro, la magistrate Bénédicte de Perthuis, présidente du tribunal correctionnel chargée de juger l’affaire des assistants parlementaires du FN, a été placée sous protection policière. Une autre enquête, toujours en cours, avait été ouverte en début d'année sur des menaces de mort postées sur le site d'extrême droite Riposte Laïque visant des magistrats du procès du Rassemblement national (RN) dans l'affaire des assistants parlementaires européens.
Ces menaces concernaient la magistrate ayant présidé l'audience et les deux procureurs ayant requis contre les prévenus, dont Marine Le Pen.
Le procureur général près la Cour de cassation Rémy Heitz, l'un des deux plus hauts magistrats de France, a qualifié mardi "d'inadmissibles" les "attaques très personnalisées contre des magistrats et les menaces qui peuvent faire l'objet de poursuites pénales", se disant "choqué" que la présidente du tribunal qui a rendu la décision soit placée sous protection.
Vos réactions
Au plan economique, le programme du RN ne tient pas la route et ne permet pas de redresser le pays vu qu’il ne s’attaque pas aux prestations sociales (y compris la retraite) qui nous plombent.
Justice indépendante... il se fiche du monde...
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Pour ce qui concerne l'appel, MLP sera forcément condamnée à nouveau. La seule chose de positif qui peut lui arriver, c'est que l'inélégibilité ne soit pas immédiate. Mais le mal sera fait : comment élire une présidente condamnée à 2 ans de prison ferme (donc : avec un bracelet électronique pendant un an, concretement, dans l'année qui précède l'élection présidentielle ?)
A moins que la défense change radicalement :
"- Oui, on a fait une connerie
- Ca se faisait "avant" et on a continué comme ça alors que le règlement du Parlement européen avait changé
- On demande pardon et on rembourse jusqu'au moindre euro (avec les résultats électoraux récents, il me semble que les caisses sont pleines)
- On repart à zéro et sachez qu'on a pris des mesures avec un comité de déontologie au sein de notre mouvement composé de personnalités indépendantes qui peuvent auditer nos comptes en plus de nos auditeurs classiques"
La justice indépendante ? c'est une blague ?
Le fait qu'à chaque élections le Syndicat de la Magistrature prenne officiellement position contre le RN, ça ne dérange personne ? ça fait partie de la séparation des pouvoirs ou pas ?
Voir ici par exemple : "Les syndicats de magistrats face à la montée du RN : faire de la politique, ou pas" sur le site actu-juridique
Chacun sait que, "indépendant", ça veut dire : de gauche et militant.
« tous les justiciables ont droit au recours »
Sauf qu'il n'y a aucun recours contre l'exécution provisoire : elle s'exécute tout de suite, malgré les recours sur l'affaire !
Sauf que l'exécutif nomme les présidents de tribunaux qui ensuite choisissent qui va présider les audiences; les dossiers.
L'exécutif peut choisir de mettre un laxiste ou un implacable, quelqu'un de gauche ou quelqu'un de droite.
Cela me semble bien plus orienté que indépendant !
Tout ceci n'est qu'un test pour savoir si elle rendra le pouvoir aux francs-macs en 2032.
Il semblerait que oui.
Emmanuel Macron rappelle que la justice est "indépendante"
Manu comédie show en tournée dans toute la france pour encore trop de temps
Quid des casseroles de Richard Ferrand , et celles de Schiappa avec les fonds Mariane ? ...
Le syndicat de la magistrature a appelé (donc les magistrats), en juin dernier, les magistrats à empêcher Marine Le Pen d'accéder au pouvoir CqFD...
Cette décision est purement et uniquement politique, ces ordures de juges de se cachent même plus.
Elle peut saisir toutes les juridictions du monde ça changera pas les faits. Payer le chauffeur ou le majordome avec de l'argent venant des assistants parlementaire européen est un délit. Tout délit mérite d'être sanctionné. Quand on réclame la tolérance 0 pour les autres on se l'applique aussi.
C'est surtout absurde.
Car les assistants parlementaires seront payés : si l'argent prévu par l'europe a déjà servi à payer des majordomes, le parti devra payer de sa poche les assistants parlementaires.
Les vases communiquent, tout cela n'est qu'un montage intellectuel.
Marine devra d'abord avoir épuisé toutes les voies de recours (appel; cassation, second appel, etc...) pour engager pouvoir un recours devant la cour européenne. Bref il faudra une quinzaine d'années !
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