
15h55: Les intenses frappes aériennes israéliennes menées dans la nuit sur la bande de Gaza ont été menées "en totale coordination" avec les Etats-Unis, a affirmé mardi David Mencer, un porte-parle du gouvernement israélien.
"Je peux confirmer que la reprise des combats intenses s'est faite en totale coordination avec Washington", a-t-il dit lors d'un point-presse. La Maison Blanche avait auparavant indiqué avoir été consultée par Israël avant le lancement de ces frappes, qui ont fait au moins 413 morts selon le ministère de la Santé du Hamas à Gaza.
15h37: L'armée israélienne a annoncé mardi après-midi avoir mené un raid aérien contre « deux canons » dans la région de Khan Arnabah, dans le sud de la Syrie, proche de la ligne de cessez-le-feu avec Israël sur le plateau du Golan.
« Deux canons qui représentaient une menace pour l'Etat d'Israël, ont été frappés par (l'armée) dans la région de Khan Arnabah, dans le sud de la Syrie », indique un communiqué militaire en anglais. La version en hébreu précise que le raid a été mené par des « aéronefs ».
Khan Arnabah se trouve à la limite de la zone démilitarisée entre les forces israéliennes et syriennes sur le Golan syrien.
Après la chute de Bachar el-Assad le 8 décembre, l'armée israélienne a envahi cette zone à partir de la partie du Golan qu'il occupe depuis 1967 et qu'il a annexée en 1981. « La présence d'armes dans le sud de la Syrie représente une menace pour l'Etat d'Israël », écrit l'armée israélienne, ajoutant qu'elle « ne tolérera aucune menace militaire dans le sud de la Syrie et agira contre toute menace ».
Depuis le renversement du régime Assad, Israël a mené des centaines de frappes sur des sites militaires de l'ancien pouvoir en Syrie, affirmant vouloir empêcher que son arsenal ne tombe entre les mains des nouvelles autorités considérées comme des « jihadistes ».
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait exigé le 23 février « la démilitarisation totale du sud de la Syrie » et indiqué que son pays ne tolèrerait pas que les forces du nouveau pouvoir syrien se déploient au sud de Damas.
Le groupe Hay'at Tahrir el-Cham (HTC) de Ahmad el-Chareh, aujourd'hui dissout, a dirigé la coalition de factions rebelles qui a renversé Bachar el-Assad.
Le 13 mars, Israël avait dit avoir mené une frappe aérienne contre un bâtiment du Jihad islamique palestinien à Damas, l'Observatoire syrien des droits de l'homme faisant état d'une frappe israélienne ayant fait un mort et l'agence de presse officielle syrienne Sana rapportant trois civils blessés.
15h20: Le président du Conseil européen Antonio Costa a appelé à mettre un terme à l'escalade à Gaza après de nouveaux bombardements israéliens, appelant au respect du cessez-le-feu par toutes les parties. « La violence doit cesser et les termes de l'accord de cessez-le-feu doivent être respectés », a réagi président de l'instance représentant les dirigeants des Vingt-Sept.
« Tous les otages et détenus doivent être libérés, et l'aide humanitaire doit reprendre immédiatement », a intimé l'ex-Premier ministre portugais. Il s'est dit « choqué et attristé » par le grand nombre de civils victimes de cette reprise des opérations militaires de l'armée israélienne. Ces nouvelles frappes israéliennes, de loin les plus violentes depuis le début de la trêve en janvier, ont fait plus de 400 morts à Gaza, selon le mouvement islamiste palestinien Hamas.
La commissaire européenne à l'aide humanitaire, Hadja Lahbib, a dénoncé de son côté une nouvelle escalade « dévastatrice ». « Les civils sont confrontés à des souffrances inimaginables. Cela doit cesser », a-t-elle écrit sur le réseau X, appelant à un retour « immédiat » au cessez-le-feu.
Israël a affirmé mardi n'avoir d'autre choix que de reprendre ses opérations militaires pour ramener les otages retenus à Gaza, tandis que le Hamas l'a accusé de vouloir lui imposer un « accord de reddition » et de « torpiller » la trêve entrée en vigueur le 19 janvier.
Durant la première phase de cette trêve, qui a expiré le 1er mars, le Hamas a restitué 33 otages parmi lesquels huit morts. Israël a libéré environ 1.800 détenus palestiniens, mais les négociations sont depuis au point mort.
13h38: Le point sur la situation
Israël a promis mardi de poursuivre l’offensive à Gaza jusqu’au retour de tous les otages, après avoir mené les frappes de loin les plus violentes depuis le début de la trêve, qui ont fait plus de 400 morts selon le ministère de la Santé du Hamas.
Ces frappes, qui ont surpris les habitants de Gaza en pleine nuit, portent un coup majeur à la trêve en place depuis le 19 janvier, à l’heure où les négociations indirectes menées par les pays médiateurs sur la suite du cessez-le-feu sont au point mort.
Le Hamas a accusé le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, de « torpiller » la trêve et de vouloir « sacrifier » les derniers otages retenus dans la bande de Gaza. M. Netanyahu avait mis en garde début mars le Hamas contre des conséquences qu’il « ne pouvait imaginer » s’il ne libérait pas les otages.
Selon des médias israéliens, il a élaboré un système de pression baptisé « plan enfer », comprenant, après le blocage de l’aide humanitaire à Gaza, la coupure de l’électricité et le déplacement des habitants du nord du territoire vers le sud, tout en n’excluant pas une reprise de la guerre comme mesure ultime si le Hamas ne cédait pas.
Avant même un ordre d’évacuation émis mardi matin par l’armée dans les régions frontalières d’Israël, des familles palestiniennes ont commencé à fuir, des sacs et des couvertures empilés sur leurs têtes. Des images diffusées par l’AFP montrent des ambulances, sirènes hurlantes, transportant des blessés à l’hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de Gaza.
« Les bombardements avec des avions et des chars étaient partout. Ils ont rallumé le feu de l’enfer sur Gaza », a raconté Ramiz al-Amarin, un homme de 25 ans qui vit sous une tente à Gaza-ville, dans le nord. « Il y a des corps et des membres étalés sur le sol », a-t-il ajouté.
13h20: L’Iran, pays dont le soutien à la cause palestinienne est inébranlable, a « fermement condamné » mardi les frappes israéliennes meurtrières dans la nuit sur la bande de Gaza, et appelé à la fin du « génocide » contre les Palestiniens.
« Ces attaques sont la continuation d’un génocide et du nettoyage ethnique en Palestine occupée », a estimé dans un communiqué le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï, imputant leur responsabilité « au gouvernement américain », allié d’Israël.
L’Iran ne reconnaît pas Israël, qualifié à l’envi par ses dirigeants de « régime sioniste », et fait du soutien à la cause palestinienne un des piliers de sa politique étrangère, depuis l’avènement de la République islamique en 1979.
10h54: Le chef du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza, Essam al-Dalis, a été tué dans les frappes aériennes israéliennes dans la nuit sur le territoire palestinien, a annoncé mardi le mouvement islamiste dans un communiqué.
Il fait partie d’une liste de quatre « dirigeants du gouvernement » de Gaza diffusée par le Hamas dans un « communiqué de condoléances », qui comprend également le patron du ministère de l’Intérieur, le général Mahmoud Abou Watfa, et le directeur général des services de sécurité intérieure, le général Bahjat Abou Sultan.
M. al-Dalis était un membre du bureau politique du Hamas appartenant à la direction du mouvement islamiste dans la bande de Gaza depuis 2021.
En novembre 2023, Israël avait affirmé avoir frappé une structure du Hamas dans laquelle se trouvait M. al-Dalis avec d’autres dirigeants qui, eux, avaient été tués lors de l’attaque.
Le général de division Abou Watfa était à la tête du ministère de l’Intérieur du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza. Il avait été vu dans la bande de Gaza en janvier, après la signature de l’accord de trêve, accompagnant des déploiements de la police dans les rues du territoire palestinien.
Sa mort dans les frappes israéliennes de la nuit a été annoncée à l’AFP plus tôt mardi par deux sources du Hamas à Gaza.
09h43: Le point sur ce que l'on sait
Israël a promis mardi de poursuivre l’offensive à Gaza jusqu’au retour de tous les otages, après avoir mené dans la nuit les frappes les plus intenses depuis le début de la trêve en janvier, ayant fait au moins 330 morts selon le ministère de la Santé du Hamas.
L’armée israélienne a revendiqué « des frappes étendues sur des objectifs terroristes appartenant à l’organisation terroriste Hamas dans la bande de Gaza », dans un communiqué.
Le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien Hamas pour la bande de Gaza a enregistré « plus de 330 morts, en majorité des enfants et des femmes palestiniens, et des centaines de blessés, dont des dizaines sont dans un état critique », a déclaré à l’AFP le directeur du ministère, Mohammed Zaqout.
Ces frappes, décidées par le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ministre de la Défense, Israël Katz, font « suite au refus répété du Hamas de libérer nos otages ainsi qu’à son rejet de toutes les propositions qu’il a reçues de l’émissaire américain Steve Witkoff et des médiateurs », a indiqué le gouvernement israélien.
« Israël agira dorénavant contre le Hamas avec une force militaire accrue », a-t-il mis en garde. La présidence des Etats-Unis a déclaré avoir été consultée au préalable par Israël.
Et M. Katz a averti mardi que les combats ne cesseraient pas « tant que tous les otages ne seront pas rentrés chez eux ».
07h34 : La défense passive israélienne annonce la fermeture des écoles dans les zones limitrophes de la bande de Gaza après l’annonce par l’armée israélienne de frappes aériennes à grande échelle sur ce territoire. «À la suite d’une évaluation de la situation [...] aucune activité éducative ne sera autorisée» dans cette zone jusqu’à nouvel ordre, selon les consignes du Commandement du front intérieur diffusées par l’armée israélienne
07h22: Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a annoncé mardi matin un nouveau bilan d’«au moins 330 morts» dans les frappes israéliennes lancées dans la nuit sur la bande de Gaza, d’une violence sans précédent depuis le début de la trêve le 19 janvier. «Le ministère de la Santé a enregistré plus de 330 morts, en majorité des enfants et des femmes palestiniens, et des centaines de blessés, dont des dizaines sont dans un état critique» à la suite de ces frappes, a indiqué à l’AFP le directeur du ministère, Mohammed Zaqout.
06h11: Des frappes israéliennes sans précédent depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu le 19 janvier auraient fait plus de 220 morts cette nuit à Gaza, alors que les négociations pour une deuxième phase du cessez-le-feu sont au point mort.
«En accord avec l’échelon politique, les Forces de défense israélienne et l’Agence de sécurité intérieure sont en train de mener des frappes étendues sur des objectifs terroristes appartenant à l’organisation terroriste Hamas dans la bande de Gaza», ont déclaré dans la nuit ces deux organisations dans un communiqué commun sur Telegram.
Israël a affirmé que ces frappes aériennes, décidées par le premier ministre Benyamin Netanyahou et son ministre de la Défense Israël Katz, font «suite au refus répété du Hamas de libérer nos otages ainsi qu’à son rejet de toutes les propositions qu’il a reçues de l’envoyé présidentiel américain Steve Witkoff et des médiateurs», selon un communiqué du gouvernement. Le texte ajoute qu’«Israël agira dorénavant contre le Hamas avec une force militaire accrue.»
La Maison-Blanche aurait été informée par avance de ces frappes.
«L’administration Trump et la Maison Blanche ont été consultées par les Israéliens à propos de leurs attaques à Gaza de ce soir», a déclaré la porte-parole de la présidence Karoline Leavitt sur la chaîne Fox News, ajoutant que «comme le président Trump l’a bien fait comprendre, le Hamas, les Houthis, l’Iran, tous ceux qui cherchent à terroriser non seulement Israël mais aussi les États-Unis d’Amérique, (devront) en payer le prix.» Selon le Wall Street Journal, le président américain Donald Trump aurait personnellement donné son feu vert à cette opération.
Israeli warplanes are conducting airstrikes on civilian homes and IDP camps in Gaza, using U.S.-made bombs, resulting in the deaths of women and children as they sleep. pic.twitter.com/AwZE8UlSu8
— Clash Report (@clashreport) March 18, 2025
Vos réactions
La punition collective, arme favorite de ce gouvernement. Pas un pays au monde n'oserait se comporter comme cela.
Les musulmans massacrent des chrétiens en masse en Afrique, mais ça ne vous ne le voyez pas, pas plus que la presse d'ailleurs.
Comme par hasard l'attaque se fait le jour ou Netanyahu doit comparaitre dans 3 affaires de corruption.....
Fatigants, les "comme par hasard"...
SI les morts vous réjouit allez consulter je pense...
"Le cadavre d'un ennemi sent toujours bon."
Et pensez aussi à consulter le Bescherelle, pour les conjugaisons...
La mort d'un chef du hamas, mouvement terroriste islamiste, et souhaittant la mort de tous les juifs sur Terre, et voulant obliger également toutes personnes sur Terre, à devenir musulman sous menace de peine de mort, est toujours une bonne chose.
Vivement qu'on se débarasse de ce mouvement, cela ne pourra être qu'un bien pour le peuple palestinien et juif.
SI les morts vous réjouit allez consulter je pense...
Oui... la mort de gens du Hamas me réjouis !... A un point que vous ne pouvez imaginer.
Comme par hasard l'attaque se fait le jour ou Netanyahu doit comparaitre dans 3 affaires de corruption.....
Ça faitt 4 mois que Trump a promis le tapis de bombes au Hamas s'ils ne rendent pas TOUS les otages.
SI les morts vous réjouit allez consulter je pense...
Si les viols et massacres de terroristes vous réjouissent, ce sont les billets d'avion vers l'Iran ou Gaza que vous devez consulter.
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