
16h48: François Bayrou a pris la parole après la réunion du comité interministériel de contrôle de l'immigration.
"La question de l'asile est aujourd'hui assez largement dévoyée, utilisée, comme un moyen de franchir les frontières", estime François Bayrou. "Nous avons toute une réflexion à conduire sur ce que l'asile doit représenter", juge le Premier ministre, pour qui "la France est un pays dont la tradition est l'asile (...) à condition que cette démarche ne soit pas dévoyée de ses véritables finalités".
La "force frontière" pour lutter contre l'immigration illégale, "déployée à titre expérimental notamment" à la frontière France-Italie, "sera généralisée à l'ensemble des frontières de l'Hexagone", annonce François Bayrou.
Ce dispositif "regroupe la gendarmerie, la police, les douanes, et permet de faire appel à des réservistes et la force Sentinelle lorsqu'il le faut pour que nos frontières soient mieux surveillées", détaille François Bayrou.
La situation "sur les OQTF est inacceptable", a-t-il fustigé.
Concernant l'immigration illégale à Mayotte, François Bayrou rappelle que les quatre radars pour détecter les embarcations des trafiquants avaient été détruits par le cyclone Chido. Ils ont été remplacés par cinq radars "de remplacement" aux performances moindres, mais seront changés "d'ici au mois de juin [pour] des radars nouveaux et une surveillance par satellite".
"Le gouvernement français sera à l'initiative pour faire évoluer notre coopération migratoire avec le Royaume-Uni", annonce François Bayrou. "Un accord pilote sur l'immigration va être exploré avec nos partenaires avant de participer activement aux discussions pour un accord global" entre le Royaume-Uni et l'UE, assure le Premier ministre.
Les accords régissant les flux migratoires entre la France et l'Algérie "ne sont pas respectés", accuse François Bayrou. "Ces accords donnent des avantages considérables aux ressortissants algériens", affirme le Premier ministre.
"J'ai demandé un audit interministériel de notre politique de délivrance de visas" hier soir, a également annoncé François Bayrou.
"La France va demander au gouvernement algérien que soit réexaminée la totalité des accords" en matière d'immigration "et la manière dont ces accords sont exécutés", affirme François Bayrou.
François Bayrou indique également donner "un mois, six semaines" pour réexaminer ces accords. "Pendant ce temps va être présenté au gouvernement algérien une liste d'urgence" de personnes "particulièrement sensibles" que l'Etat souhaite expulser. Le Premier ministre assure que si cette demande de la France n'est pas entendue, "les avantages particuliers" accordés à l'Algérie pourront être remis en cause, ainsi que les accords eux-mêmes.
11h13: Pour définir les « orientations » du gouvernement en matière d’immigration, François Bayrou réunit mercredi une partie de son gouvernement sur fond de tensions croissantes avec Alger encore ravivées depuis l’attentat de Mulhouse.
A partir de 14H00, une dizaine de ministres seront rassemblés autour du Premier ministre pour un Conseil interministériel de contrôle de l’immigration (CICI). Ils discuteront notamment de « la maîtrise des flux migratoires » et des moyens « nationaux, européens et diplomatiques pour renforcer les contrôles », a appris l’AFP auprès de Matignon. A l’issue de ce premier échange prévu pendant une bonne heure, M. Bayrou prendra la parole, selon la source.
Les ministres Bruno Retailleau (Intérieur), Jean-Noël Barrot (Affaires étrangères), Catherine Vautrin (Santé et Travail), Astrid Panosyan-Bouvet (Travail), Gérald Darmanin (Justice) et Yannick Neuder (Santé), entre autres, aborderont également la transposition du Pacte européen asile et migration, adopté en mai et censé entrer en vigueur mi-2026, qui prévoit un durcissement du « filtrage » aux frontières et un mécanisme de solidarité entre les 27.
Créé en 2005, le CICI a été réactivé par M. Retailleau « dans le contexte d’une immigration importante » et « pour répondre aux attentes des Français en faveur d’une plus grande maîtrise des flux migratoires ».
Vos réactions
Ils veulent que cela soit réglé au niveau européen... autant dire que ce ne sera jamais réglé. De plus, je n'ai pas voté pour Ven der layen, donc de quel droit ces gauchistes européens corrompus doivent décider de l'avenir de la France. Une personne non-élue qui prend toutes les décisions pour les citoyens d'un pays cela s'appelle une dictature.
C'est Merkel et Macron qui ont fait ce qu'il fallait pour installer ce dictateur en jupon Von der la hyène la ou elle est. Comme ca ils ont eu les mains libres pour créoliser l'Europe sans problèmes.
Ils veulent que cela soit réglé au niveau européen... autant dire que ce ne sera jamais réglé. De plus, je n'ai pas voté pour Ven der layen, donc de quel droit ces gauchistes européens corrompus doivent décider de l'avenir de la France. Une personne non-élue qui prend toutes les décisions pour les citoyens d'un pays cela s'appelle une dictature.
Réagissez
Nouveau ?
Inscrivez-vousDéjà membre ?
Mot de passe oublié ?