18/02 20:03

Le groupe M6 annonce la déprogrammation à compter de ce jour" des émissions avec Stéphane Plaza, prenant "acte" de la condamnation de son animateur vedette à un an de prison avec sursis pour violences conjugales

20h02: Le groupe M6 annonce la déprogrammation à compter de ce jour" des émissions avec Stéphane Plaza, prenant "acte" de la condamnation de son animateur vedette à un an de prison avec sursis pour violences conjugales. L'animateur de 54 ans, qui va faire appel du jugement du tribunal de Paris, "a été informé de cette décision", prise "dans l'attente des éventuelles suites juridiques", a précisé le groupe audiovisuel dans un communiqué

17h04: Selon TV Mag, Paola R., la plaignante, a déclaré après l'audience:  "Je suis soulagée que la justice nous ait reconnues en tant que victimes en condamnant Monsieur Plaza pour le cas d’Amandine. C’était une démarche longue et éprouvante. Je voudrais remercier toutes les personnes qui m’ont soutenue et aidée tout au long de ces démarches, notamment mes avocates Clotilde Lepetit et Louise Beriot ainsi que l’association MeTooMedia  et sa présidente Emmanuelle Dancourt. »

Et d'ajouter : « J’espère que cela servira à toutes les femmes qui subissent des violences physiques et psychologiques, et qui ne se sentent pas capables d’affronter cela. J’espère que ça servira à faire évoluer la mentalité des hommes qui ont un sentiment de toute-puissance et d’impunité car ce genre de comportement n’est pas acceptable ».

15h31: Le tribunal de Paris a condamné mardi Stéphane Plaza, agent immobilier vedette de M6, à douze mois de prison avec sursis pour violences conjugales récurrentes sur une ancienne compagne, une décision dont la défense a immédiatement annoncé faire appel.

L'animateur a également interdiction d'entrer en contact avec cette ex-compagne pendant trois ans.

L'animateur a en revanche été relaxé des chefs de violences psychologiques "habituelles", c'est-à-dire récurrentes, sur une autre compagne. Après le jugement, Stéphane Plaza s'est dirigé vers la vitre du box des prévenus, où il s'est accoudé pour s'effondrer en larmes, avant de sortir du tribunal en évitant la presse, par un accès habituellement réservé aux professionnels. Ses avocats ont, eux, réagi, dénonçant une condamnation "inacceptable".

L'animateur "va faire appel", a annoncé Me Hélène Plumet. Me Carlo Alberto Brusa a estimé que la "machine judiciaire" s'était "emballée" contre un homme dont "la gentillesse caractérise (la) vie".

Pour le tribunal, la première plaignante, Amandine, a décrit de "manière constante" quatre scènes de violence, dont trois ont été "corroborées" lors de la procédure: témoignages, examens médico-légaux... Ces violences ont eu lieu entre 2018 et 2022 et étaient soient physiques (coup de poing à l'épaule, doigts tordus) ou psychologiques (humiliation en public), a résumé le président. À l'audience, le 9 janvier, Stéphane Plaza avait vigoureusement démenti. Les doigts tordus d'Amandine, au printemps 2022? "Je ne contrôle pas ma force car je suis dyspraxique et maladroit (...) et je ne vois pas qu'elle a mal", avait notamment affirmé le prévenu.

Le parquet avait requis 18 mois d'emprisonnement avec sursis et 10.000 euros d'amende, en appelant le tribunal à s'interroger sur la "juste peine" à prononcer, celle qui permettrait de "replacer la responsabilité là où elle doit être" et de "souligner le poids financier sur les victimes" dans un dossier où "l'argent a été un élément central dans (les) mécanismes de domination".

Mardi, le tribunal a condamné Stéphane Plaza à verser 5.000 euros à Amandine au titre de son préjudice physique, 3.000 euros pour son préjudice moral et 3.000 euros pour les frais d'avocats. Amandine, particulièrement éprouvée lors de l'audience et absente lors du délibéré, "est satisfaite d'avoir été reconnue et crue", a déclaré à l'AFP son avocat, Benjamin Chouai.

Lors du procès, la seconde plaignante, Paola, avait dénoncé des violences psychologiques, caractérisées par un "comportement changeant" de M. Plaza: paroles douces le soir, insultes le matin... "Vieille pute! Bimbo!", lui dit-il quand elle procède à une augmentation mammaire pour davantage lui plaire. Elle avait aussi raconté avoir dû changer sa serrure car M. Plaza refusait de lui rendre ses clefs - lui affirmait les avoir perdues. Si le tribunal a assuré ne "pas remettre en cause la parole" de la plaignante, il a souligné mardi que les violences psychologiques reprochées reposaient majoritairement "sur ses déclarations".

De même, si le "retentissement psychologique n'est pas contesté", "il ne peut être relié avec certitude aux faits dénoncés par la plaignante, qui n'a pas fait l'objet d'une expertise psychiatrique", a poursuivi le président.

M. Plaza a été relaxé pour ces chefs. "On a un souci avec les violences psychologiques", a estimé l'avocate de Paola, Louise Beriot, qui la représente avec Me Clotilde Lepetit. "Quel est l'intérêt d'avoir une loi qui (les) définit, les réprime, si c'est pour constater son absence d'effectivité dans les dossiers?", a demandé Me Beriot. "C'était un long chemin, épouvantable, mais aujourd'hui je suis satisfaite pour Amandine", a réagi Paola auprès de l'AFP.

Malgré la relaxe, "j'ai quand même le sentiment d'avoir été reconnue en tant que victime" et "j'espère que cela va servir à d'autres femmes dans le futur, contre ces hommes qui se sentent tout puissants", a-t-elle ajouté. L'affaire avait débuté en septembre 2023, avec la publication par Mediapart des témoignages de trois ex-compagnes. Le parquet avait ensuite ouvert une enquête.

14h36: Le point sur ce que l'on sait

Le tribunal de Paris a condamné mardi Stéphane Plaza, agent immobilier vedette de M6, à douze mois d'emprisonnement avec sursis pour violences récurrentes sur une ancienne compagne, entre 2018 et 2022.

L'animateur "va faire appel" de ce jugement, a annoncé devant la presse son avocate Me Hélène Plumet. Me Carlo Alberto Brusa, son autre conseil, a estimé que la "machine judiciaire" s'était "emballée" contre un homme dont "la gentillesse caractérise (la) vie". De son côté, Me Plumet a fustigé une "pression médiatique" qui serait "entrée en jeu dans la condamnation".

L'animateur, en pleurs à l'énoncé du jugement, a également interdiction d'entrer en contact avec cette ex-compagne pendant trois ans. Il a en revanche été relaxé des chefs de violences psychologiques "habituelles", c'est-à-dire récurrentes, sur une autre compagne.

La première plaignante, Amandine, a décrit de "manière constante" quatre scènes de violence, dont trois ont été "corroborées" lors de la procédure, a estimé le président du tribunal, par des témoignages, mais aussi examens médico-légaux. Ces violences étaient soient physiques (coup de poing à l'épaule, doigts tordus), ou psychologiques (humiliation en public), a résumé le président.

A l'audience, le 9 janvier, Stéphane Plaza avait vigoureusement démenti les accusations. Les doigts tordus d'Amandine, au printemps 2022 ? "Je ne contrôle pas ma force car je suis dyspraxique et maladroit (...) et je ne vois pas qu'elle a mal", avait notamment affirmé le prévenu.

Le parquet avait appelé le tribunal à s'interroger sur la "juste peine" à prononcer, celle qui permettra de "replacer la responsabilité là où elle doit être" et de "souligner le poids financier sur les victimes" dans un dossier où "l'argent a été un élément central dans ces mécanismes de domination".

Mardi, le tribunal a notamment condamné Stéphane Plaza à verser 5.000 euros à Amandine au titre de son préjudice physique, 3.000 euros pour son préjudice moral et 3.000 euros pour les frais d'avocats. Concernant la seconde plaignante, Paola, si le tribunal a assuré ne "pas remettre en cause sa parole", il a souligné que les violences psychologiques reprochées reposaient majoritairement "sur les déclarations de Paola".

De même, si "son retentissement psychologique n'est pas contesté", "il ne peut être relié avec certitude aux faits dénoncés par la plaignante, qui n'a pas fait l'objet d'une expertise psychiatrique", a poursuivi le président. M. Plaza a été relaxé pour ces chefs.

14h31: Stéphane Plaza quitte le tribunal en larmes après avoir été condamné à 12 mois de prison avec sursis pour violences conjugales

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14h15: Les avocats de Stéphane Plaza, condamné à 12 mois de prison avec sursis, ont annoncé faire appel du jugement

14h09: Le tribunal de Paris a condamné mardi Stéphane Plaza, agent immobilier vedette de M6, à douze mois d'emprisonnement avec sursis pour violences habituelles sur une ancienne compagne, entre 2018 et 2022.

L'animateur, en pleurs à l'énoncé du jugement, a également interdiction d'entrer en contact avec cette ex-compagne pendant trois ans. Il a en revanche été relaxé des chefs de violences psychologiques habituelles sur une autre compagne.

14h00: "Ce procès est retentissant et peut avoir des conséquences néfastes", a réagi l’avocat de Stéphane Plaza après l'annonce du verdict.

13h55: L'animateur Stéphane Plaza est condamné à 12 mois de prison avec sursis pour "violences habituelles par concubin" sur la première plaignante. Il a interdiction d'entrer en contact avec elle pendant une durée de trois ans.

Le tribunal judiciaire de Paris a relaxé l'animateur des faits de violences psychologiques sur la seconde plaignante.

En janvier dernier, le parquet avait requis 18 mois d'emprisonnement avec sursis et 10.000 euros d'amende pour violences conjugales sur deux anciennes compagnes, des accusations qu'il réfute.

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13h48: Stéphane Plaza est reconnu coupable de violences habituelles sur conjoint pour les faits concernant Amandine, son ex compagne. Il lui avait un jour tordu les doigts, au point d'en casser un et d'en luxer deux autres.

13h30: L'animateur Stéphane Plaza, jugé pour violences sur des ex-compagnes, est arrivé au tribunal

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10h00: Selon nos informations exclusives, Stéphane Plaza sera présent cet après-midi au Tribunal pour entendre le verdict qui sera prononcé

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07h28: Le tribunal de Paris rend cet après-midi son jugement à l'encontre de Stéphane Plaza, agent immobilier vedette de M6 contre qui le parquet a requis 18 mois d'emprisonnement avec sursis et 10.000 euros d'amende pour violences conjugales sur deux anciennes compagnes, des accusations qu'il réfute. 

A l'audience, le 9 janvier, il avait vigoureusement démenti les accusations. Joints par l'AFP en amont du jugement, ses avocats n'ont pas répondu. Stéphane Plaza comparaissait pour "violences habituelles physiques et/ou psychologiques par concubin" entre 2018 et 2022 sur une ex-compagne, Amandine. Et pour "violences habituelles psychologiques par concubin" sur une autre, Paola, entre 2021 et 2022.

Le parquet avait appelé le tribunal à s'interroger sur la "juste peine" à prononcer, celle qui permettra de "replacer la responsabilité là où elle doit être" et de "souligner le poids financier sur les victimes" dans un dossier où "l'argent a été un élément central dans ces mécanismes de domination". 

Les doigts tordus d'Amandine, au printemps 2022 ? "Je ne contrôle pas ma force car je suis dyspraxique et maladroit (...) et je ne vois pas qu'elle a mal", avait affirmé Stéphane Plaza.

Les clefs de l'appartement de Paola, qu'il ne lui rend pas malgré ses demandes ? "Une bêtise, il les a perdues", assurait l'un de ses avocats, Carlo Alberto Brusa.

"On fait de quelques petits faits quelque chose de monstrueux. Et sans preuve. Pour condamner quelqu'un, il faut des preuves tangibles", avait balayé Me Brusa. Ce dossier est nourri "d'éléments de preuves", a estimé auprès de l'AFP Me Clotilde Lepetit, qui représente Paola, au côté de Me Louise Bériot. "Il est vrai que les violences psychologiques sont par nature difficiles à prouver: commises dans l'intimité, elles laissent peu de traces. Mais dans ce dossier, on a un enregistrement, des témoignages, Paola fait changer sa serrure... Que faut-il de plus ?"

"A l'audience, la défense avait appelé à la barre quatre connaissances, décrivant Stéphane Plaza comme "généreux", "calme". 

 

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Vos réactions

Portrait de nina83
19/février/2025 - 15h00

et il perd aussi son job..... la plus lourde peine pour lui.

Portrait de MICMAH458
19/février/2025 - 11h14
nantes66 a écrit :

Pour des délits divers oui vous avez raison mais pas pour des violences conjugales.

 

Pardon mais, et je vous concède que les faits se sont probablement produits à posteriori alors qu'ils avaient déjà été élus, mais quelques-uns de ces individus ont été condamnés pour violences diverses, conjugales ou autres, et non seulement ils sont toujours en place, mais le pire c'est qu'ils ont trouvé le moyen d'être défendus et excusés par certains de leurs collègues.  Quelles qu'en soient les raisons, je pense que des types qui sont censés représenter la Nation, doivent être virés de leurs fonctions politiques dès lors qu'ils sont passés devant un tribunal, qu'ils ont été reconnus coupables et qu'ils ont été condamnés.  Cela semble tellement évident qu'on ne devrait même pas en débattre.

Portrait de Yeto
19/février/2025 - 10h37
YVESM a écrit :

Cherche appartement ou prison.

Mais pas sur M6.

Excellent !smiley

Portrait de MICMAH458
19/février/2025 - 08h34
nantes66 a écrit :

Dans un autre pays il aurait ses chances pour être ministre...

Mais pourquoi donc dans un autre pays : il a parfaitement sa place ici, en France, pour être Député, Sénateur, Ministre,...Etre passé devant un tribunal n'est absolument pas une entrave pour briguer quelques postes politiques, les cas sont nombreux.  Ce n'est pas moral, mais techniquement c'est tout à fait envisageable.  smiley

Portrait de Compos_sui
19/février/2025 - 07h34

Il  ne me manquera pas ! ! ! 

Portrait de Angelussauron
19/février/2025 - 05h38
nantes66 a écrit :

Dans un autre pays il aurait ses chances pour être ministre...

 

Ou président smiley

Portrait de YVESM
18/février/2025 - 20h20

Cherche appartement ou prison.

Mais pas sur M6.

Portrait de msc2006
18/février/2025 - 17h19

Cela tombe bien pour le groupe M6  ont vire Plaza pour faire de la place à hanouna ....

 

Portrait de colmart18
18/février/2025 - 16h11

J'aime bien Stéphane Plaza et je pense qu'il est plus "maladroit" que violent , mais les faits sont là et même si l'alcool n' est pas étranger à son naufrage momentané , ce n'est pas excusable , à lui de se reprendre et de faire son mea culpa .Etre une personne encensée par tous n'autorise pas les dérives et les excès , que ça lui serve de leçon.je lui souhaite tout de même de rebondir , la balle est dans son camp et faire appel ne serait pas judicieux.

Portrait de MICMAH458
18/février/2025 - 15h16

Qu'il fasse appel parce qu'il n'est pas satisfait de la sentence, c'est bien entendu son droit.  Mais je suppose aussi que le Juge qui l'a condamné avait quelques billes à faire valoir, et se faire condamner pour violences à autrui n'est pas quelque chose d'anodin.  En tout cas, pour quelqu'un qui n'avait rien à se reprocher, il semble que ce ne soit pas tout à fait le cas.  Plaza prend juste le risque de prendre plus cher en appel, et il n'aura plus qu'à s'en prendre à ses avocats.

Portrait de MajorF
18/février/2025 - 14h44 - depuis l'application mobile

Il risque de prendre plus en appel car son comportement récidiviste est intolérable !